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# Biologie# Neurosciences

Comprendre le sens d'agence en action

Cette étude examine comment on se sent en contrôle de nos actions et de nos résultats.

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Table des matières

Le sentiment qu'on a le contrôle de nos propres actions, c'est ce qu'on appelle le Sens de l'agence. Cette idée englobe plein de façons différentes de penser et de ressentir nos actions et leurs résultats. Les chercheurs ont exploré différents aspects de ce concept. Certains se concentrent sur le moment où on a l'impression de commencer une action, tandis que d'autres regardent comment on ressent qu'on contrôle ce qui se passe après cette action. C'est important de comprendre ces différentes perspectives, car elles pourraient indiquer des façons différentes dont notre cerveau fonctionne. Cependant, beaucoup d'études n'ont pas beaucoup prêté attention à ces détails, ce qui pourrait expliquer pourquoi les experts ne s'accordent pas sur quelles parties du cerveau sont impliquées dans ce sentiment.

Deux Principales Perspectives sur l'Agence

Il y a deux grandes perspectives pour comprendre le sens de l'agence : l'agence corporelle et l'agence externe. L'agence corporelle, c'est le sentiment de contrôle sur nos propres mouvements, comme quand on balançe notre bras. L'agence externe, c'est le contrôle qu'on ressent sur les résultats de nos actions, comme quand on lance une balle et qu'elle va dans un panier. Les chercheurs débattent pour savoir si ce sont les mêmes expériences ou si elles impliquent des processus différents dans le cerveau.

Dans beaucoup d'études, quand les gens parlent du sens de l'agence, ils parlent de comment ils ont l'impression d'avoir causé une action (comme lancer une balle) et de combien ils pensent avoir contrôlé cette action. Cependant, une étude peut décrire ces expériences différemment. Certaines peuvent se concentrer sur l'action elle-même (comme bouger le bras) tandis que d'autres se concentrent sur où cette action mène (comme faire entrer la balle dans le panier).

Le Modèle du Comparateur

Une manière courante d'expliquer le sens de l'agence, c'est à travers un truc appelé le modèle du comparateur. Ce modèle dit que quand on agit intentionnellement, notre cerveau fait des prédictions sur ce qui devrait se passer à la suite de cette action. Ces prédictions se basent sur les commandes envoyées de notre cerveau à nos muscles. Quand ce qui se passe correspond à nos prédictions, on se sent en contrôle. S'il y a un décalage, on peut avoir l'impression d'avoir perdu le contrôle.

Le modèle du comparateur a d'abord été utilisé pour comprendre l'agence sur les mouvements corporels. Cependant, les chercheurs ont découvert que les gens peuvent aussi ressentir un sens d'agence sur les résultats de leurs actions, même s'ils ne sont pas directement liés à leurs propres mouvements. Par exemple, on peut encore se sentir en contrôle même quand quelqu'un d'autre agit en notre nom.

Résultats Mixtes sur les Études de l'Agence

En regardant comment on ressent le contrôle, les études ont produit des résultats variés. Certaines ont trouvé que les gens ressentent plus d'agence quand ils touchent un objectif avec succès, tandis que d'autres ont trouvé que les gens ressentaient moins d'agence quand le résultat était inattendu ou retardé. Certaines études ont même montré que le retour visuel durant une action pouvait changer la sensation de contrôle d'une personne sur son mouvement.

Une autre ligne de recherche a exploré les différentes sensibilités des gens aux erreurs de prédiction liées au mouvement et au résultat. Certaines études ont montré que les participants étaient plus conscients des violations liées au résultat, tandis que d'autres ont indiqué le contraire. Cette inconsistance met en lumière le défi d'étudier comment on perçoit notre propre agence.

Mesurer l'Agence

Pour mieux comprendre l'agence, les chercheurs doivent être prudents sur leur façon de la mesurer. La plupart des études se sont appuyées sur des rapports subjectifs, qui peuvent être influencés par des biais personnels. Si un participant pense qu'il est en contrôle, cette pensée peut fausser les résultats.

Pour des mesures plus précises, les chercheurs pourraient emprunter des méthodes d'un autre domaine : la métacognition. Cette façon de mesurer regarde comment les gens pensent à leurs pensées et jugements. En appliquant ces méthodes pour étudier l'agence, les chercheurs pourraient découvrir à quel point les gens peuvent juger leurs propres sentiments de contrôle.

L'Expérience

Dans une étude explorant le sens de l'agence, les participants ont effectué une tâche motrice similaire à un jeu appelé "Skittles", où ils devaient lancer une balle pour toucher une cible. Les chercheurs ont manipulé le retour visuel sur les mouvements des participants et les résultats de ces mouvements. Les participants ont réalisé plusieurs essais où ils devaient décider dans laquelle de leurs deux actions ils se sentaient plus en contrôle et ensuite évaluer leur confiance dans leur décision.

Les chercheurs ont formulé l'hypothèse que la façon dont les participants ressentaient leurs mouvements et résultats affecterait leur sens de l'agence différemment. Ils ont également prévu d'évaluer l'activité cérébrale durant la tâche pour voir comment différentes manipulations pourraient être liées aux sentiments de contrôle.

Méthodes de Recherche

L'étude a impliqué plusieurs étapes :

  1. Participants : L'étude incluait des personnes sans antécédents de conditions neurologiques ou psychiatriques. Ils devaient avoir une vue normale et être droitiers.

  2. Mise en place : Ils ont utilisé un levier sur mesure que les participants pouvaient saisir et lancer une balle virtuelle, affichée sur un écran d'ordinateur. Cela a permis aux chercheurs de contrôler le retour que les participants recevaient sur leurs mouvements et leurs résultats.

  3. Conditions : Il y avait deux conditions principales pour le mouvement : une où le retour visuel correspondait à l'action et une où ce n'était pas le cas. Les participants devaient décider laquelle de leurs actions leur paraissait plus contrôlée.

  4. Collecte de données : Les chercheurs ont enregistré à quel point les participants étaient confiants dans leurs décisions après chaque essai. Ils ont également collecté des données sur l'activité cérébrale à l'aide de l'EEG pour mesurer l'activité électrique pendant les mouvements.

Résultats Clés

  1. Performance de Discrimination : Les chercheurs n'ont trouvé aucune différence significative dans la capacité des participants à distinguer quelle action ils contrôlaient mieux, peu importe si leur retour était manipulé selon le mouvement ou le résultat.

  2. Évaluations de Confiance : Les évaluations de confiance des participants étaient similaires dans les deux conditions. Cela suggère que leur confiance dans le sentiment de contrôle n'était pas affectée par la manipulation du retour visuel sur le mouvement ou sur le résultat.

  3. Sensibilité Métacognitive : La capacité d'analyser ses propres décisions concernant l'agence était également comparable entre les deux conditions. Cela implique que les deux types de manipulations avaient un effet comparable sur la perception de contrôle des participants.

  4. Signaux Neuraux : Les données de l'EEG ont révélé des schémas intéressants. Quand les participants bougeaient leurs bras, les signaux cérébraux semblaient corrélés avec leur confiance ressentie. En revanche, quand ils relâchaient la balle, les signaux cérébraux ne montraient pas la même corrélation avec leur confiance.

Discussion

Dans l'ensemble, l'étude suggère que tant les mouvements corporels que les résultats externes influencent nos sentiments d'agence. Cependant, ils semblent le faire différemment. La sensibilité métacognitive similaire indique que les deux types de manipulations avaient un effet équivalent sur la façon dont les participants jugeaient leur contrôle.

Les différents signaux cérébraux captés durant le mouvement par rapport au résultat indiquent qu'on pourrait traiter nos sentiments de contrôle à travers différents mécanismes dans le cerveau. Quand on agit, notre cerveau calcule ce qu'on s'attend à ce qui se passe - cela peut bien fonctionner pour nos mouvements, mais peut changer selon comment on perçoit les résultats de nos actions.

Directions de Recherche Futur

Les résultats ouvrent la voie à de futures études. Les chercheurs pourraient vouloir explorer des mesures implicites de l'agence, comme la façon dont on perçoit le timing de nos actions par rapport à leurs résultats.

De plus, explorer comment différentes représentations visuelles des mouvements corporels pourraient affecter notre sentiment de contrôle pourrait être intéressant. Il pourrait également être bénéfique de comparer les résultats en utilisant des mesures métacognitives contre des mesures implicites pour mieux comprendre comment ces différentes approches se rapportent à notre expérience de l'agence.

Le complexe réseau du sens de l'agence montre à quel point nos actions et résultats sont liés dans la formation de nos sentiments de contrôle. La recherche continue dans ce domaine aidera à démêler les diverses influences en jeu et à améliorer notre compréhension de la manière dont nous percevons nos actions dans le monde qui nous entoure.

Source originale

Titre: Dissociation of movement and outcome representations in metacognition of agency

Résumé: We studied the role of movement and outcome information in forming metacognitive representations of agency. Participants completed a goal-oriented task, a virtual version of a ball-throwing game. In two conditions, we manipulated either the visual representation of the throwing movement or its distal outcome (the resulting ball flight/trajectory). We measured participants accuracy in a discrimination agency task, as well as confidence in their responses and tested for differences in the electrophysiological (EEG) signal using linear mixed effect models. We found no mean differences between participants metacognitive efficiency between conditions, but we also found that metacognitive sensitivity did not correlate between the two conditions, suggesting a dissociation in their underlying mechanisms. Furthermore, exploratory analyses pointed toward a difference in the EEG signal between the two conditions. Taken together, our results suggest that while movement and outcome information contribute equally to participants sense of agency, they may do so through distinct underlying processes.

Auteurs: Angeliki Charalampaki, H. Maurer, L. K. Maurer, H. Muller, E. Filevich

Dernière mise à jour: 2024-10-16 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.14.618169

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.14.618169.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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