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Avancées dans les méthodes d'identification bactérienne rapide

De nouvelles techniques améliorent l'identification des bactéries pour des décisions de traitement plus rapides.

Erik Hallström, E. Hallström, V. Kandavalli, C. Wählby, A. Hast

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Les antibiotiques sont super importants en santé depuis qu'ils ont été introduits au milieu du 20e siècle, sauvant beaucoup de vies. Ils aident à traiter les infections bactériennes et à les prévenir chez les patients avec un système immunitaire affaibli, comme ceux qui reçoivent une chimiothérapie ou des greffes d'organes. Cependant, on voit une augmentation de la résistance aux antimicrobiens à cause de l'excès d'utilisation des antibiotiques à large spectre. Ça rend crucial d'identifier rapidement la bactérie qui cause l'infection pour choisir le bon antibiotique et limiter les chances de créer de nouvelles résistances.

Dans des cas comme la septicémie, où l'infection est sévère, un traitement rapide avec les bons antibiotiques peut être vital pour la survie. Chaque heure compte dans ces situations.

Méthodes d'Identification Bactérienne

Aujourd'hui, l'une des méthodes les plus utilisées pour identifier les bactéries s'appelle la spectrométrie de masse par désorption/ionisation laser assistée par matrice (MALDI-TOF). Bien que cette méthode soit précise, elle nécessite une pré-culture durant la nuit sur des plaques d'agar pour que les bactéries forment des colonies, ce qui peut être laborieux et coûteux.

Les chercheurs cherchent des moyens d'accélérer le processus de détection. Une approche consiste à utiliser la microscopie pour observer la vitesse de croissance des micro-colonies, ce qui peut réduire le temps de détection à environ 6 à 12 heures. Une autre méthode est la spectroscopie Raman. Cette technique utilise des lasers pour analyser des échantillons de bactéries, mais il faut généralement aussi quelques heures pour que les colonies se développent. Il y a aussi le génotypage par microscopie à fluorescence, qui n'a pas besoin de pré-culture mais est destructeur parce qu'il nécessite de détruire les parois cellulaires pour permettre à la teinture de pénétrer.

Dispositifs microfluidiques

Une méthode prometteuse pour suivre la croissance bactérienne à cellule unique implique des dispositifs microfluidiques. Ces dispositifs ont de minuscules pièges conçus pour contenir uniquement une colonne de cellules. La cellule mère se trouve en haut du piège, poussant ses descendants vers un canal central. Ce design est connu sous le nom de "machine mère".

Un design plus récent a introduit un arrêt physique qui immobilise les cellules bactériennes tout en permettant aux fluides, comme les antibiotiques, de passer. Cette amélioration permet un chargement plus rapide de la puce microfluidique, améliorant l'administration de substances directement aux cellules.

Dans cette étude, des données du nouveau design de puce microfluidique ont été utilisées. Le dispositif expérimental global a impliqué des microscopies à fluorescence pour étiqueter le jeu de données, tandis que la classification a été faite à l'aide d'images en contraste de phase en temps réel de cellules vivantes se reproduisant dans les pièges.

Configurations Expérimentales

Le dispositif expérimental a présenté une machine mère où les bactéries se reproduisent. À l'aide de la microscopie en contraste de phase, des images en temps réel des bactéries en croissance ont été capturées. Après cette croissance, les cellules ont été traitées pour permettre un marquage fluorescent spécifique aux espèces. Ensuite, une lumière laser a été appliquée, faisant émettre de la lumière aux cellules révélant leur espèce.

En utilisant ce processus, l'étude s'est concentrée sur la classification de sept espèces bactériennes différentes. Des travaux précédents avaient déjà démontré cette technique pour quatre espèces. Le jeu de données de cette étude provenait d'une publication qui identifiait sept espèces bactériennes, utilisant différentes teintures fluorescentes pour chaque espèce.

Apprentissage profond dans la Classification Bactérienne

Ces dernières années, l'apprentissage profond est devenu une technique clé pour analyser différents types de données, y compris des images et des vidéos. Cette étude a formé des modèles de classification d'images et de vidéos pour identifier les espèces bactériennes basées sur des enregistrements en temps réel de microscopie en contraste de phase.

Des modèles comme le Vision Transformer et les Réseaux de Neurones Convolutifs ont été utilisés. L'ensemble d'entraînement comprenait des milliers de pièges provenant de divers expérimentations, et les modèles ont été testés sur une expérience séparée contenant plusieurs pièges. Étonnamment, le meilleur modèle a obtenu des scores de précision et de rappel impressionnants, indiquant une grande précision dans l'identification des espèces bactériennes.

Entraînement des Modèles d'Apprentissage Profond

L'étude a utilisé plusieurs réseaux d'apprentissage profond pour classifier les espèces bactériennes. Au total, divers modèles avec différents nombres de paramètres ont été utilisés, chacun avec ses propres forces. Les images en contraste de phase ont été traitées, et les réseaux ont été entraînés pour classifier les espèces bactériennes en fonction des caractéristiques visibles dans ces images.

Les modèles ont pu produire des résultats significatifs, même lorsque la qualité des données variait à cause de différents facteurs. En ajustant les paramètres et les réglages d'entraînement, les chercheurs ont réussi à améliorer considérablement les performances des modèles.

Classification Vidéo et Performance

La performance des réseaux de classification vidéo a été évaluée en analysant la classification des espèces au fil du temps. À mesure que des images en temps réel étaient progressivement ajoutées à l'entrée, les modèles ont montré une performance améliorée. Cela souligne l'importance des caractéristiques spatiotemporelles - des spécificités dérivées de l'observation de changements au fil du temps - dans l'identification correcte des différentes espèces bactériennes.

La matrice de confusion générée à partir de ces classifications a révélé les domaines où les modèles ont bien performé et ceux où des erreurs ont été commises. Ces informations sont cruciales pour affiner davantage les modèles et améliorer leur fiabilité dans des scénarios réels.

Sous-échantillonnage et Performance à Basse Résolution

Des expériences ont également été menées pour déterminer combien les modèles performaient à des résolutions plus basses, simulant des conditions qui pourraient être rencontrées dans des milieux cliniques. Les techniques de sous-échantillonnage ont permis aux chercheurs de tester comment les modèles se comportaient avec des tailles d'images plus petites.

Les résultats de ces tests ont montré que l'utilisation de caractéristiques spatiotemporelles reste essentielle, en particulier à très basse résolution. Cela suggère qu'il existe un potentiel pour utiliser des systèmes de microscopie plus simples et moins coûteux dans des situations cliniques sans nuire à la capacité de classifier les espèces bactériennes.

Techniques d'Augmentation

Un autre facteur important influençant la performance des modèles était l'augmentation des données. Différentes techniques ont été utilisées lors du processus d'entraînement pour aider les modèles à mieux généraliser. Cependant, retirer certaines augmentations a entraîné une baisse de performance, indiquant la nécessité de ces méthodes pour prévenir le sur-apprentissage et améliorer l'apprentissage.

Les chercheurs ont également exploré comment la texture, la morphologie et les schémas de division cellulaire contribuaient à la performance globale. En examinant ces caractéristiques, les modèles pouvaient devenir plus robustes dans leur capacité à identifier et classifier les espèces bactériennes.

Nettoyage des Données et Ajustements

La qualité des données est essentielle pour une classification précise. Dans le cadre de l'étude, les chercheurs ont nettoyé le jeu de données et apporté des ajustements basés sur des erreurs observées. Ces corrections ont assuré que l'ensemble d'entraînement était équilibré et contenait des exemples de haute qualité, ce qui est crucial pour former des modèles efficaces.

Applications Potentielles dans les Environnements Cliniques

Les résultats de cette étude suggèrent que les méthodes d'apprentissage profond pourraient être utilisées dans des environnements cliniques pour classifier les espèces bactériennes beaucoup plus rapidement que les méthodes traditionnelles ne le permettent actuellement. Alors que les méthodes conventionnelles peuvent prendre des jours, cette approche pourrait fournir des résultats en quelques heures, voire minutes.

Cette identification plus rapide a le potentiel d'améliorer la manière dont les infections bactériennes aiguës sont traitées, déplaçant les professionnels de la santé d'une approche d'essai-erreur vers des décisions plus informées basées sur des données précises. Des diagnostics plus rapides peuvent conduire à de meilleurs résultats pour les patients, réduisant l'abus d'antibiotiques et sauvant finalement des vies.

Conclusion

En résumé, cette recherche met en lumière le potentiel d'utiliser des techniques d'imagerie avancées et l'apprentissage profond pour identifier les espèces bactériennes de manière rapide. Les résultats montrent que divers facteurs, tels que les caractéristiques morphologiques, les stratégies d'augmentation et l'utilisation de réseaux de classification vidéo, jouent tous des rôles cruciaux pour atteindre des taux de précision élevés.

Malgré les défis rencontrés, l'étude démontre la capacité d'utiliser ces méthodes dans des environnements cliniques réalistes, ouvrant la voie à l'avenir de la gestion des infections bactériennes. En se concentrant sur une identification rapide et précise, les systèmes de santé peuvent mieux répondre aux infections bactériennes, améliorant ainsi le soin et la sécurité des patients.

Directions Futures

Les recherches futures continueront d'explorer l'efficacité de ces méthodes avec différentes espèces et isolats cliniques. Élargir les types d'échantillons utilisés pour les tests fournira des insights plus profonds et améliorera la fiabilité des modèles.

De plus, bien que cette étude ait utilisé un type spécifique de puce microfluidique, les principes sous-jacents pourraient être appliqués à d'autres contextes avec des technologies d'imagerie variées. En fin de compte, ce travail pourrait inspirer de nouvelles avancées dans la classification et le traitement des bactéries, contribuant à de meilleures pratiques de santé et résultats.

Source originale

Titre: Rapid identification of seven bacterial species using microfluidics, time-lapse phase-contrast microscopy, and deep learning

Résumé: For effective treatment of bacterial infections, it is essential to identify the species causing the infection as early as possible. Currently, the main techniques for determining the species require hours of overnight culturing of a bacterial sample and a larger quantity of cells to function effectively. This study uses one-hour phase-contrast time-lapses of bacterial growth collected from a microfluidic chip, also known as a "mother machine". Then, this data is used to train deep artificial neural networks to identify the species. Both video and image classification models of the Vision Transformer (ViT) and Convolutional Neural Network (CNN) families were evaluated in this study. We have previously demonstrated this approach to classify four different species, which is now extended to seven species: Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Acinetobacter baumannii, Enterococcus faecalis, Proteus mirabilis, and Staphylococcus aureus. The models are then trained and evaluated using subsampled images, simulating using lower-resolution microscopy in a potential clinical setting. The method can be used simultaneously with phenotypic antibiotic susceptibility testing (AST) in the microfluidic chip. The best models attained an average precision of 93.5% and a recall of 94.7% (0.997 AUC) on a trap basis in a separate, unseen experiment with mixed species within 70 minutes. However, in a real-world scenario, one can assume many traps will contain the actual species causing the infection, improving the reliability. The experiments suggest spatiotemporal features can be learned from video data of bacterial cell divisions, and both textures and morphology contribute to the final performance of the models. Rapidly identifying responsible species causing acute infection and simultaneously performing drug sensitivity in a much shorter time than today -- reduced from days to hours or minutes -- could lead to a paradigm shift in how initial treatments for severe bacterial infections are chosen. These developments could contribute to the fight against antibiotic resistance, improve patient outcomes, and ultimately save lives. Author SummaryAcute bacterial infections are initially treated by administering many different antibiotics (broad-spectrum) to a patient. Specimens taken from the patient will then be sent to a microbiology laboratory to be cultivated on agar plates, after which the species and the resistance profile to different antibiotics can be obtained. Depending on this information, the patients treatment will be adjusted, but the process is work-intensive and typically takes more than 24 hours. However, prompt treatment with suitable antibiotics is critical for the patients survival, especially for multi-resistant strains. This study demonstrates a method to speed up this species identification. It utilizes a microfluidic chip, also known as a "mother machine", to film seven different bacterial species for one hour using phase-contrast microscopy. Artificial neural network models are then trained to identify the bacterial species in an unseen experiment, only using microscopy video data of bacteria reproducing inside traps of the microfluidic chip. The best model achieved a precision of 93.% and a recall of 94.7%. Furthermore, a large part of the performance was retained when the network was trained to recognize bacteria at low resolution, demonstrating the potential to use the method in a clinical setting using lower-magnification microscopy. The technique opens the door for more effective and targeted treatment of acute bacterial infections and could ultimately save lives.

Auteurs: Erik Hallström, E. Hallström, V. Kandavalli, C. Wählby, A. Hast

Dernière mise à jour: 2024-10-18 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.15.618380

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.15.618380.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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