Le virus H5N1 menace l'industrie laitière : résultats clés
Une nouvelle épidémie de H5N1 chez les vaches laitières soulève des inquiétudes pour la santé publique.
Vincent Munster, F. Kaiser, S. Cardenas, K. C. Yinda, R. Mukesh, M. Ochwoto, S. Gallogly, A. Wickenhagen, K. Bibby, E. de Wit, D. Morris, J. O. Lloyd-Smith
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Table des matières
En mars 2024, un virus sérieux connu sous le nom de grippe aviaire hautement pathogène H5N1 a été trouvé chez des vaches aux États-Unis. Cette épidémie touche les vaches laitières et est liée à un variant du virus qui traîne depuis l'hiver 2021-2022. Le virus H5N1 a causé des maladies chez plusieurs types de mammifères, y compris des travailleurs agricoles qui sont en contact avec des vaches infectées. Le virus peut se transmettre des vaches aux gens et aux autres animaux proches des fermes laitières.
Comment H5N1 affecte les vaches laitières
Le virus H5N1 se développe dans les glandes mammaires des vaches laitières. Quand ça arrive, on trouve beaucoup de virus dans le Lait des vaches infectées. Des études ont montré que le lait peut contenir un très grand nombre de virus, ce qui en fait une source possible de propagation du virus vers d'autres vaches et vers les humains. Le virus peut se répandre de plusieurs manières : par contact direct entre les vaches, via l’environnement (comme du lait contaminé ou des Eaux usées), et par le matériel utilisé pour traire les vaches.
Recherche sur la stabilité du virus
Pour en savoir plus sur comment le H5N1 se propage depuis l'environnement et le matériel, les chercheurs ont étudié combien de temps le virus peut rester Infectieux dans le lait cru, sur différentes Surfaces et dans les eaux usées. Ils ont pris des échantillons de lait cru et d'eaux usées fraîches et y ont ajouté le virus H5N1. Ensuite, ils ont surveillé ces échantillons pendant une semaine pour voir comment le virus se comportait.
Les chercheurs ont également testé combien de temps le virus pouvait survivre sur des surfaces en acier inoxydable et en polypropylène en mettant des gouttes de lait infecté dessus. Des échantillons ont été prélevés chaque jour pour déterminer combien de temps le virus restait infectieux. Les études ont été faites plusieurs fois pour assurer l'exactitude.
Conditions testées
Les chercheurs ont examiné la stabilité du virus à deux températures : 4°C (comme dans un réfrigérateur) et 22°C (plus proche de la température ambiante). Ils ont aussi testé la stabilité du virus dans les eaux usées à 22°C. Les résultats ont montré combien de temps le virus pouvait rester actif dans ces différentes conditions.
Résultats sur la stabilité du lait
Dans le lait en vrac gardé à différentes températures, les chercheurs ont trouvé que le virus H5N1 pouvait rester infectieux pendant un bon moment. À 4°C, le virus avait une demi-vie d'environ 2,1 jours, tandis qu'à 22°C, c'était environ 0,74 jours. Ça veut dire que si beaucoup de virus sont présents, ça pourrait encore être dangereux dans du lait réfrigéré pendant plusieurs semaines.
Le temps nécessaire pour une réduction significative du virus dans le lait était beaucoup plus long à 4°C par rapport à 22°C. Ça suggère que garder le lait au frais pourrait aider à retarder l'inactivation du virus, ce qui pourrait poser un risque si le lait contaminé est consommé.
Résultats sur la stabilité des surfaces
En examinant combien de temps le virus dure sur les surfaces, les résultats ont montré qu'à 4°C, le virus restait infectieux environ 1,4 jours sur polypropylène et 1,2 jours sur acier inoxydable. Cependant, à température ambiante, le virus se dégradait beaucoup plus vite, avec des demi-vies de seulement 0,11 jours sur polypropylène et 0,14 jours sur acier inoxydable. Ça veut dire que le virus peut se propager rapidement dans des conditions plus chaudes, ce qui peut être une préoccupation pour l'hygiène en agriculture laitière.
Pour une réduction significative du virus sur les surfaces, il a été estimé qu'il faudrait beaucoup plus de temps à 4°C qu'à 22°C. Ça montre l'importance de la température pour contrôler la propagation du virus.
Résultats sur la stabilité des eaux usées
Dans des échantillons d'eaux usées testés à température ambiante, le virus avait une demi-vie d'environ 0,48 jours. Ça suggère que le virus pourrait rester infectieux suffisamment longtemps pour poser un risque pour les gens ou les animaux qui pourraient entrer en contact avec des déchets contaminés.
Implications des résultats
Ces résultats montrent que le virus H5N1 est assez stable dans le lait et sur les surfaces, ce qui est préoccupant pour les fermes laitières avec des vaches infectées. Le risque de propagation du virus par le lait ou le matériel est renforcé par la capacité du virus à survivre longtemps. De plus, il y a des préoccupations concernant la sécurité des eaux usées des fermes ayant ces animaux infectés.
Les résultats suggèrent que les travailleurs des fermes laitières et les gens vivant près de ces fermes doivent être prudents, surtout en ce qui concerne l'exposition au lait contaminé, aux surfaces ou aux eaux usées. Le potentiel du virus à se propager par ces moyens doit être géré avec soin pour éviter des infections chez les humains et les autres animaux.
Importance de recherches supplémentaires
Bien que cette recherche éclaire comment le H5N1 peut persister dans le lait et l'environnement, plus d'études sont nécessaires pour relier ces découvertes aux risques d'infection dans le monde réel. En particulier, il faut plus de travail pour comprendre comment différentes quantités d'exposition au virus pourraient affecter la probabilité de tomber malade.
La recherche souligne l'importance de surveiller et de gérer des épidémies comme celle-ci pour protéger à la fois les travailleurs agricoles et le public. Assurer des pratiques sûres dans la manipulation du lait, le nettoyage du matériel, et l'élimination des eaux usées peut aider à réduire les risques.
Dans l'ensemble, ces informations sont cruciales pour comprendre la transmission du H5N1 et guider les réponses de santé publique à cette épidémie en cours.
Titre: Environmental stability of HPAIV H5N1 in raw milk, wastewater and on surfaces
Résumé: H5N1 influenza outbreaks in dairy cows necessitate studying potential transmission routes among livestock and to humans. We measured the stability of infectious H5N1 influenza virus in raw milk, wastewater, and on contaminated surfaces. We found relatively slow decay in milk, indicating that contaminated milk and fomites pose plausible transmission risks.
Auteurs: Vincent Munster, F. Kaiser, S. Cardenas, K. C. Yinda, R. Mukesh, M. Ochwoto, S. Gallogly, A. Wickenhagen, K. Bibby, E. de Wit, D. Morris, J. O. Lloyd-Smith
Dernière mise à jour: 2024-10-22 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.22.619662
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.22.619662.full.pdf
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