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Perceptions du public sur la surveillance des eaux usées pour la santé

Une étude montre que les opinions sur le rôle de la surveillance des eaux usées pour la santé publique évoluent.

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Le public américain a des opinions sur plein de sujets de santé, comme le tabagisme et la vaccination. Avec le temps, la compréhension de ces sujets évolue, souvent influencée par des nouvelles infos et événements. Un bon exemple, c'est la prise de conscience des dangers du tabac, qui a pas mal augmenté ces 70 dernières années, entraînant des régulations plus strictes sur les produits du tabac. Un autre outil de santé important, c'est la Surveillance des eaux usées, qui vérifie les maladies dans les égouts et qui est utilisée dans le monde entier depuis plus de vingt ans. La pandémie de COVID-19 a rendu cette méthode plus populaire, mais on sait pas trop comment les avis des gens ont changé au fur et à mesure de la pandémie.

La surveillance des eaux usées, appelée épidémiologie basée sur les eaux usées (WBE), soulève des questions délicates sur l'éthique, la Vie privée et l'opinion publique. Tandis que différents pays et organisations travaillent sur ces méthodes, les discussions sur l'équilibre entre la Santé publique et la vie privée des individus deviennent plus fréquentes. Malgré l'utilisation croissante de cette technologie, il y a eu peu d'enquêtes sur ce que les Américains pensent de la surveillance des eaux usées.

L'éthique joue un rôle clé dans la surveillance de la santé publique. Il y a quatre principes éthiques majeurs à ce sujet : veiller au bien commun, l'équité, le respect des individus et la bonne gouvernance. Ce ne sont pas des règles strictes, mais plutôt des idées directrices.

Cette étude se base sur des recherches antérieures sur la sensibilisation et l'acceptation du WBE, les problèmes de vie privée liés aux tests des eaux usées, et l'utilisation des données. En 2022, une enquête en ligne a collecté des informations sur ce que les gens savaient et pensaient du WBE pendant la pandémie. Vu comment la pandémie a évolué d'une année à l'autre, l'objectif était de savoir si les opinions des gens avaient changé sur les eaux usées comme outil de surveillance de la santé communautaire.

La première série de sondages a été réalisée début 2022, et le sondage mis à jour a eu lieu début 2023. Les participants ont été recrutés pour répondre à des questions sur leur connaissance du WBE, ce qu'ils pensent qu'il faudrait surveiller dans les eaux usées, et leur Soutien ou opposition à ce type de test. Le sondage incluait aussi des questions sur leurs attitudes envers la vie privée.

La plupart des participants étaient rémunérés pour leur participation, et le sondage cherchait des réponses d'adultes anglophones vivant dans des zones urbaines et suburbaines. Le sondage de 2023 a impliqué plus de 3 000 personnes, légèrement différentes démographiquement du groupe précédent avec plus de représentation des Noirs, des Autochtones et des personnes de couleur. Beaucoup de répondants étaient de jeunes femmes, blanches, éduquées, et gagnaient moins de 40 000 dollars par an.

Sensibilisation et Connaissances

Beaucoup d'agences de santé publique surveillent diverses activités qui pourraient poser des risques pour la santé, comme vérifier la sécurité alimentaire dans les restaurants et surveiller la qualité de l'eau potable. La plupart des gens étaient au courant des inspections de restaurants, des vérifications d'hôtels et de la surveillance de l'eau potable. Cependant, la sensibilisation à la surveillance des égouts pour la santé publique était légèrement plus faible, avec juste moins de la moitié des répondants au courant.

Quand on a demandé comment la surveillance des égouts pouvait aider pendant une pandémie, beaucoup de gens étaient mal informés. Une partie significative croyait qu'elle pouvait identifier des cas individuels de COVID-19 dans les foyers alors qu'en réalité, ce n'est pas possible. Seulement un petit nombre de répondants ont pu répondre correctement aux questions sur la surveillance des égouts.

Soutien ou Opposition à la Surveillance

On a demandé aux participants d'indiquer leur soutien à la surveillance de diverses substances dans les eaux usées, comme les drogues, les maladies et les toxines environnementales. Dans l'ensemble, le soutien pour surveiller ces domaines a augmenté ou est resté stable par rapport à l'année précédente. Par exemple, le soutien a crû pour la surveillance des drogues illicites, des médicaments sur ordonnance, et des indicateurs de santé mentale. Cependant, certaines applications, comme la surveillance des toxines environnementales, ont gardé un fort soutien au cours des deux années.

Les réponses sur les lieux de surveillance ont montré des tendances similaires. La surveillance de villes entières a reçu un soutien constant, tandis qu'il y a eu une augmentation notable du soutien pour surveiller des quartiers spécifiques, des entreprises et des écoles.

Préoccupations et Attitudes envers la Vie Privée

Quand on a demandé aux participants combien ils étaient confiants que les officiels de la ville garderaient leurs informations privées, la plupart étaient au moins un peu confiants. Le taux de ceux qui n'ont pas confiance est resté stable par rapport à l'année précédente, ce qui montre un niveau de confiance constant sur comment leurs données seraient gérées.

Le sondage a aussi mesuré les attitudes des répondants envers leur vie privée dans plusieurs domaines, y compris leur volonté de partager des informations, leur exposition à la surveillance, et comment ils se sentent sur la protection de leurs données. Bien que certaines opinions sur la vie privée n'aient pas beaucoup changé, il y a eu une légère augmentation du confort à partager des informations personnelles.

Ces résultats donnent un aperçu de la manière dont le public voit la surveillance des eaux usées comme un outil de santé publique, surtout à mesure que la pandémie touchait à sa fin. L'étude a souligné que les enquêtes nationales sont essentielles parce que les études précédentes se concentraient uniquement sur des villes ou des États spécifiques.

Début 2023, l'attention du public sur les questions de santé, en particulier COVID-19, avait fortement diminué par rapport aux années précédentes. Malgré cette baisse, les gens soutenaient toujours généralement l'utilisation de la surveillance des eaux usées à des fins de santé publique. Fait intéressant, bien que diverses préoccupations de santé perdaient en urgence, la surveillance des menaces terroristes restait une priorité élevée pour de nombreux répondants.

Bien que la surveillance des maladies et des toxines soit bien soutenue, les gens montraient moins d'intérêt pour le suivi des habitudes de santé individuelles. Les agences de santé publique pourraient avoir besoin de réfléchir à la meilleure façon de coordonner les efforts de surveillance des déchets entre différents secteurs. Par exemple, certaines agences pourraient superviser les données de santé, tandis que d'autres se concentreraient sur les préoccupations environnementales.

Malgré l'acceptation générale de la surveillance des eaux usées, il y a toujours des inquiétudes concernant la vie privée. L'anonymat est important ; la surveillance devrait idéalement se faire dans des groupes plus larges pour protéger les identités individuelles. L'étude a indiqué qu'un mélange d'objectifs de santé publique et de considérations éthiques est nécessaire lors de la mise en œuvre de ces programmes.

Les résultats du sondage suggèrent plusieurs points clés pour les décideurs qui cherchent à intégrer la surveillance des eaux usées dans les stratégies de santé publique. D'abord, le soutien dépend de la manière dont la vie privée est protégée. Les gens sont plus susceptibles de soutenir les initiatives de surveillance s'ils savent que leurs identités individuelles resteront confidentielles. Deuxièmement, il devrait y avoir des politiques empêchant l'utilisation des données des eaux usées pour le suivi génétique individuel. Troisièmement, la surveillance des eaux usées a un niveau de soutien comparable à d'autres mesures de santé publique, donc il est crucial d'allouer les ressources en conséquence. Enfin, il y a une volonté d'étendre la surveillance au-delà des maladies infectieuses pour traiter des toxines environnementales et des menaces à la sécurité.

En conclusion, ce sondage national illustre une augmentation globale du soutien pour la surveillance des eaux usées comme un outil de santé publique utile. À mesure que la pandémie commençait à s'estomper, il était clair que, bien que la sensibilisation n'ait pas beaucoup changé, la confiance dans l'utilisation des eaux usées pour protéger les communautés grandissait. Les résultats soulignent aussi la nécessité de traiter les problèmes de vie privée de manière claire, s'assurant que les efforts de santé publique peuvent se poursuivre tout en respectant les droits individuels.

Source originale

Titre: Tracking national opinion about wastewater monitoring as a standard complement of public health tools in the United States

Résumé: National opinion on a wide variety of public health topics can change over time or have highly contextual nuisances. As the COVID-19 pandemic has progressed, we aimed to see how public perceptions have changed regarding the acceptance of using wastewater for community health monitoring in the metropolitan United States. This study is an annual update of prior inquiry into knowledge of wastewater-based epidemiology, privacy concerns surrounding the collection of wastewater samples and the use of data acquired along with privacy awareness from an online survey administered in the winter of 2023. We found public support for monitoring of toxins (90.8%), disease (90.6%), terror (86.8%), illicit drugs (70.5%), prescription medications (68.6%), and gun residue (59.8%) remained high. Most respondents supported monitoring of the entire city (77.6%). This longitudinal research has shown year-upon-year only slight increases in public support of wastewater monitoring for public health protection and continues to show an absence of significant nationwide privacy concerns as long as catchment population sizes ensure fully anonymous households. This support is conditional and is probably best understood through the lens of the COVID-19 pandemic where the value proposition of public protection was popularized. The survey also consistently showed the public would support expansion of wastewater monitoring as a standard complement of public health tools into other areas of public health protection.

Auteurs: Rochelle H. Holm, A. S. LaJoie, L. Anderson, H. Ness, T. R. Smith

Dernière mise à jour: 2023-06-19 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.16.23291485

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.16.23291485.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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