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# Biologie# Neurosciences

Comment on choisit quelle main utiliser

Une étude révèle le processus de prise de décision derrière l'utilisation des mains dans les mouvements.

Christian Seegelke, T. Heed

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Dans notre vie quotidienne, on fait souvent des choix sur comment accomplir des tâches, comme quelle main utiliser. Par exemple, quand tu ouvres une porte, tu pourrais choisir une main plutôt qu'une autre en fonction de si tes mains sont libres ou si tu portes quelque chose. Les chercheurs étudient comment on décide quelle main utiliser pour se déplacer, souvent en demandant aux Participants de choisir une main pour attraper quelque chose à un endroit précis.

Plein de trucs peuvent influencer ce choix. Par exemple, si une personne est droitière, elle pourrait préférer sa main droite pour la plupart des tâches. De plus, le type de tâche qu'on fait peut influencer la main qu'on choisit. L’effort nécessaire pour faire une tâche et les Mouvements qu’on vient de faire jouent aussi un rôle.

Une observation courante, c'est que les gens ont tendance à utiliser la même main pour deux tâches de suite. Souvent, c'est parce que notre cerveau réutilise les plans qu'on a faits pour le premier mouvement quand on en fait un second. Quand on utilise la même main pour des actions consécutives, nos Temps de réaction – la vitesse à laquelle on commence la seconde action – sont généralement plus rapides. Ça arrive même si on fait des mouvements différents avec cette main. Par contre, si on répète le même mouvement mais avec l'autre main, nos temps de réaction ne s'accélèrent pas, ce qui suggère qu'il y a une sorte de codage spécifique dans le cerveau pour chaque main.

Comment le cerveau traite les mouvements de la main

Quand on fait un mouvement avec une main, notre cerveau a des zones spécifiques qui s'activent, et ces zones ont tendance à rester actives même après que le mouvement se soit arrêté. Cette activité continue nous aide à réagir plus vite quand on utilise à nouveau la même main parce que notre cerveau n’a pas besoin de repartir de zéro. Des études montrent que quand les gens répètent des mouvements de main, il y a moins d'Activité cérébrale dans certaines zones quand ils utilisent la même main par rapport à quand ils utilisent des mains différentes.

De plus, un modèle appelé diffusion de dérive peut expliquer comment on accumule les infos quand on décide de bouger. Si on réutilise la même main, notre cerveau commence à capter l'info plus rapidement, ce qui soutient l'idée que notre cerveau change ses niveaux d'activité en fonction des actions récentes.

Bien que les recherches passées confirment que l'utilisation de la même main accélère les temps de réaction, c'est intéressant de savoir si répéter à la fois la main et le type de mouvement donne un coup de pouce supplémentaire. Si on peut le prouver, ça suggère que notre cerveau pourrait organiser comment on planifie les mouvements en couches : d'abord décider de la main à utiliser, puis décider du mouvement spécifique.

Tester la répétition de la main et du mouvement

Des études précédentes ont montré que l'utilisation de la même main rend les temps de réaction plus rapides, mais elles incluaient aussi des Indices Visuels répétés – les mêmes signaux visuels pour des actions répétées. Ça pourrait signifier que l'amélioration des temps de réponse était due aux indices visuels plutôt qu'au mouvement de la main.

Pour clarifier le rôle des indices visuels, une nouvelle expérience a été mise en place. Les participants devaient effectuer deux mouvements en séquence – une action principale suivie d'une action d'essai. Ils pouvaient utiliser soit leur main gauche, soit leur main droite, avec des mouvements dans deux directions : vers l'intérieur du corps ou vers l'extérieur. Importamment, différents indices visuels étaient utilisés pour chaque action, donc il n'y avait pas d'infos visuelles répétées.

Les participants devaient bouger leur main puis revenir à une position de départ entre les actions. L'étude visait à montrer que si les participants utilisaient la même main, même avec des mouvements différents, ils réagiraient quand même plus vite. De plus, ils ont émis l'hypothèse que si la main et le mouvement étaient tous les deux répétés, les temps de réaction seraient encore plus rapides.

Mise en place de l'expérience

Dans l'expérience, les participants effectuaient l'action principale quand une forme apparaissait à l'écran, suivie d'une courte pause avant d'effectuer l'action d'essai déclenchée par une nouvelle forme. Il y avait deux blocs où les participants pouvaient s'exercer jusqu'à ce qu'ils soient familiers avec quelles formes signifiaient quelles actions. Chaque participant a réalisé plusieurs essais, aboutissant à un nombre conséquent de mouvements à analyser.

Résultats de l'expérience

Les résultats ont montré que l'utilisation de la même main pour les deux actions entraînait effectivement des temps de réaction plus rapides, conforme aux découvertes antérieures. En plus, si les participants répétaient aussi le même mouvement avec la même main, leurs temps de réaction tombaient encore plus. Ça soutient l'idée que la main et le mouvement peuvent influencer la performance mais souligne que la répétition de la main est cruciale.

Fait intéressant, bien que répéter la direction du mouvement entraînait une baisse du temps de réaction, ça ne se produisait que lorsque la même main était utilisée. Si les participants changeaient de main, répéter la direction du mouvement n’accélérait pas leur réponse.

Conclusions

Cette recherche a confirmé que la répétition de la main et des mouvements spécifiques améliore la rapidité de réaction lors des actions. Elle suggère aussi que notre cerveau traite ces processus séparément : d'abord choisir quelle main utiliser, puis décider du mouvement spécifique à réaliser.

En utilisant différents indices visuels, les chercheurs ont réussi à séparer les effets de répétition visuelle de la répétition moteur, menant à une compréhension plus claire de la façon dont notre cerveau traite le mouvement.

Dans l'ensemble, ces résultats mettent en lumière la complexité de la façon dont on planifie et exécute des mouvements, montrant que même de légers changements dans notre approche peuvent énormément affecter notre performance. Comprendre ces processus peut aider à améliorer notre maîtrise des fonctions motrices et comment on peut optimiser nos tâches quotidiennes.

Implications pour les recherches futures

Cette étude ouvre de nouvelles pistes pour explorer comment notre cerveau encode les plans de mouvement. Des recherches futures pourraient approfondir comment différents facteurs, comme la fatigue ou les distractions, influencent nos décisions quand on choisit une main pour des tâches. De plus, comprendre ces mécanismes pourrait avoir des applications concrètes dans la réhabilitation et l'entraînement, améliorant les façons d'aider les gens à récupérer après des blessures ou à apprendre de nouvelles compétences motrices.

En résumé, étudier comment on prend des décisions sur l'utilisation des mains dans les actions quotidiennes éclaire le fonctionnement complexe de notre cerveau et son rôle dans la planification des mouvements, fournissant une base pour de futures investigations sur le contrôle moteur humain.

Source originale

Titre: Effector selection precedes movement specification: evidence from repetition effects in motor planning

Résumé: Motor performance is influenced by movements that were performed shortly prior. For example, reaction times (RTs) for successive movements are reduced when executed with the same effector, even if the specifics of the consecutive movements differ. These findings have been taken to support the notion that repetition effects in motor planning reflect the involvement of effector-specific motor plans. However, previous studies have confounded motor and visual aspects of repetition: movements have typically been instructed via visual cues, and movement repetition, therefore, implied repeating also the visual cue, so that the latter may be (at least partly) responsible for the observed RT effects. In the present study, participants performed two movements in succession, a prime and a probe action, either with their left or right hand and in one of two directions, inward or outward relative to the body midline. We used different cues for prime and probe actions, so that movement repetitions did not involve repetition of the visual cue. Participants initiated successive same-limb movements faster than different-limb movements, but this RT advantage was smaller than observed in previous work. Moreover, repeating movement direction also led to a decrease in RT, though only in combination with hand repetition. Whereas these findings imply that visual cue repetition can contribute to accelerated RTs in movement repetition, they confirm that the recent motor history affects motor planning. Furthermore, they support the idea of a hierarchical framework of motor planning in which effector selection precedes specification of motor parameters.

Auteurs: Christian Seegelke, T. Heed

Dernière mise à jour: 2024-10-23 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.23.619895

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.23.619895.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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