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Améliorer les soins aux patients avec l'évaluation des signes vitaux

Une étude montre les avantages de faire des contrôles des signes vitaux avant les visites chez le doc.

John Broughan, S. McMahon, S. Gordon, N. Ravichandran, D. Bailey, J. Grant, G. McCombe, J. Sheil, W. Cullen

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Vérifier les signes vitaux des patients, c'est super important dans le soin de santé, surtout pour ceux qui ont vraiment besoin d'aide rapidement. Les signes vitaux donnent aux médecins une manière claire de suivre la santé d'un patient. La sécurité, c'est la priorité dans le healthcare, et des études ont montré que des vérifications régulières des signes vitaux aident à assurer la sécurité des patients et à réduire les risques de gros problèmes. Donc, c'est crucial de faire ces vérifications régulièrement pour que les soignants puissent intervenir vite quand c'est nécessaire.

Malgré tous les avantages de vérifier les signes vitaux, beaucoup d'endroits de soins de santé qui sont débordés n'arrivent pas à le faire à cause du manque de personnel. Des études ont montré que rajouter des évaluations de signes vitaux à chaque visite peut causer des problèmes à cause des pressions déjà présentes dans le système de santé. Par exemple, un sondage récent a montré que les généralistes ne vérifient les signes vitaux que dans environ 30 % des rendez-vous, passant en moyenne trois minutes sur chaque évaluation. Ça veut dire que les généralistes à temps plein passent plus de 100 heures chaque année juste à mesurer ces signes.

Vérifier les signes vitaux peut aussi mener à ce qu'on appelle "l'hypertension des blouses blanches," où les patients peuvent avoir des lectures de pression artérielle élevées à cause du stress d'être dans un cadre clinique. La recherche a montré que ces vérifications ne sont parfois pas valorisées par les médecins, ne sont pas enregistrées de manière fiable et les infos récoltées peuvent paraître peu importantes. Ça peut causer des problèmes, car si on ne suit pas les bonnes procédures pour vérifier les signes vitaux, des problèmes de santé sérieux peuvent passer inaperçus.

Pour résoudre ces soucis, une étude a été faite pour introduire une nouvelle procédure appelée Évaluation des Signes Vitaux Pré-Clinique (PCVSA) dans un centre de santé très fréquenté. Dans ce système, un Assistant de Soins Primaires (PCA) vérifiait les signes vitaux de chaque patient pendant qu'ils attendaient de voir le généraliste. Le PCA a créé un rapport de ces signes vitaux et l'a envoyé au généraliste avant que le patient n'entre dans la salle de consultation, permettant au docteur de se concentrer plus sur les décisions éclairées.

Conception de l'Étude

L'étude a utilisé un mélange de méthodes, y compris des calculs de temps pour le PCVSA et des sondages ou interviews avec les personnes clés impliquées. Elle visait à évaluer la faisabilité et l'acceptabilité de la nouvelle procédure selon un cadre spécifique. Ce cadre regardait divers facteurs comme si les parties prenantes trouvaient la nouvelle procédure utile, si elle était demandée et à quel point elle était pratique à réaliser.

Cadre et Participants

L'étude a eu lieu dans un centre de santé très fréquenté à Dublin, en Irlande, sur trois jours. L'étude impliquait des membres du personnel travaillant à la pratique et environ 20 patients venus pour leurs visites habituelles chez le médecin. Des critères spécifiques ont été établis pour savoir quels patients pouvaient participer à l'étude, notamment :

  • Être âgé de plus de 18 ans.
  • Pouvoir donner un consentement éclairé.
  • Aller chez le médecin pour un nouveau problème de santé physique ou un problème en cours.

Les patients jugés trop malades pour attendre le généraliste ont été exclus de l'étude.

Recrutement des patients

Les patients ont été recrutés lorsqu'ils assistaient à leurs rendez-vous chez le généraliste. À leur arrivée, la réceptionniste les a informés de la nouvelle étude et leur a fourni une feuille explicative. Le PCA assistait les patients avec leurs questions, et des membres de l'équipe de l'étude étaient disponibles pour donner plus de détails. Les patients pouvaient emporter la feuille d'information chez eux s'ils voulaient réfléchir à leur participation avant de décider.

Recrutement du Personnel

Les membres du personnel étaient également invités à participer. S'ils choisissaient de le faire, ils recevaient des infos sur l'étude et avaient la possibilité d'en discuter avec l'équipe de recherche avant de signer un formulaire de consentement.

Lors de l'évaluation, chaque patient recevait un autocollant d'identification unique qui aidait à suivre quand ils venaient pour leur vérification des signes vitaux. Le PCA appelait chaque patient dans un bureau privé où des signes vitaux comme la température, la pression artérielle, les niveaux d'oxygène, le rythme cardiaque et la respiration étaient mesurés. Si des lectures étaient en dehors des normes, des évaluations supplémentaires étaient faites.

Une fois que le PCA avait vérifié les signes vitaux, les résultats étaient envoyés au généraliste avant que le patient ne passe à sa consultation. Les patients étaient également invités à scanner leur autocollant d'identification au début et à la fin de leur temps avec le généraliste pour suivre le temps total passé.

Collecte de données

Après que le PCVSA ait été terminé, les patients et le généraliste ont rempli de brèves questionnaires sur leurs expériences. Les patients étaient questionnés sur leur âge, leur sexe et s'ils trouvaient l'évaluation des signes vitaux utile ou positive. Le questionnaire du généraliste se concentrait sur combien il pensait que le PCVSA était bénéfique pour leurs consultations.

Des interviews approfondies ont également été tenues avec le personnel de la pratique pour obtenir plus d'informations sur leur expérience avec le nouveau processus. Cette approche a fourni des infos précieuses sur le fonctionnement de la procédure et si elle était efficace dans un cadre de santé très fréquenté.

Résultats

Au total, 36 patients étaient prévus pendant la période d'étude, mais certains n'ont pas participé à cause d'annulations ou d'autres raisons. Parmi ceux qui étaient présents, une majorité a décidé de participer. Les données démographiques des patients participants montraient que la plupart étaient des femmes et d'âge moyen.

Le temps passé par le PCA sur chaque évaluation des signes vitaux était en moyenne un peu plus de deux minutes, tandis que les rencontres en face à face avec le généraliste duraient environ neuf minutes. La plupart des patients ont eu une expérience positive et ont déclaré qu'ils seraient contents d'avoir leurs signes vitaux vérifiés à chaque visite.

Les généralistes ont également rapporté que d'avoir les données des signes vitaux à disposition améliorait leurs interactions avec les patients. Ils étaient d'accord pour dire que ça leur permettait de mieux discuter avec les patients et fournissait des informations sur l'état des patients avant même que les consultations commencent.

Retours du Personnel

Les interviews avec le personnel ont révélé plusieurs thèmes clés. D'abord, ils ont convenu que le nouveau processus améliorait l'engagement des patients et rendait les consultations plus efficaces. Les participants ont noté que connaître les signes vitaux des patients à l'avance les aidait à fournir de meilleurs soins et à répondre aux inquiétudes des patients plus efficacement.

La simplicité et la rapidité du PCVSA ont également suggéré qu'il pouvait facilement s'intégrer dans la pratique régulière, permettant potentiellement à plusieurs généralistes de voir plus de patients en une journée. Cependant, le personnel a également souligné qu'il pourrait être nécessaire d'avoir plus de personnel pour gérer les tâches supplémentaires des évaluations des signes vitaux en plus de leurs responsabilités actuelles.

Bien qu'il y ait eu quelques défis, notamment des barrières linguistiques lors du consentement des patients, les retours globaux du personnel et des patients étaient favorables. Ils ont exprimé leur satisfaction avec le processus et ses bénéfices potentiels pour les futures pratiques de soin de santé.

Conclusions

L'étude a mis en avant comment les évaluations des signes vitaux peuvent être précieuses dans un cadre de médecine générale. L'initiative PCVSA a montré un bon potentiel pour améliorer les soins aux patients, identifier plus tôt les problèmes de santé et améliorer le flux de travail et la gestion du temps pour les soignants. Elle a aussi indiqué que des évaluations répétées des signes vitaux pourraient mener à une meilleure communication entre les patients et le personnel de santé.

Dans l'ensemble, les retours suggèrent qu'avoir une évaluation des signes vitaux pré-clinique pourrait être un ajout favorable aux pratiques générales, aidant à améliorer l'expérience globale pour les patients et les professionnels de santé. Des recherches futures sont recommandées pour explorer et confirmer davantage les bénéfices de cette approche, surtout dans des environnements de santé différents.

Source originale

Titre: Assessing the feasibility and acceptability of a pre-clinic vital signs assessment in primary care: a pilot study.

Résumé: BackgroundVital signs assessment can be crucial. However, such assessments are time-consuming and so are not always prioritised. Measuring vital signs before doctor visits may therefore be an effective and efficient strategy. We piloted a pre-clinic vital signs assessment (PCVSA) within a primary care centre to determine its feasibility and acceptability. MethodsA mixed methods cross-sectional design was piloted. Study participants included adult patients and practice staff. Patients had vital signs assessed by a Primary Care Assistant before GP visits. Data collected concerned participants study engagement, the timings of PCVSA / GP visits, and surveys / interviews investigating participants experiences. ResultsSixteen patients and four staff participated. The mean PCVSA was 2mins23secs (SD = 38.8) and the mean GP visit was 9mins21secs (SD = 252.4). Patients said the PCVSA was a Positive experience (87%), Helpful (81%), Valuable (44%), and Interesting (38%). The GP said the PCVSA was either Helpful (n=8, 54%) or Extremely Helpful (n=7, 47%) in each of their consultations, and that it improved engagement with 80% of patients, allowed them to spend more time gaining understanding of the conditions of 93% of patients, and enhanced productivity in 73% of consultations. The GP strongly agreed that collecting PCVSA data before appointments would benefit patients over time. Qualitative interviews with practice staff yielded three themes: (1) Improved patient engagement and efficient consultation, (2) Time-saving potential, and (3) Practicing in general practice and associated challenges. ConclusionThe PCVSA pilot showed good feasibility and acceptability as indicated by high participant engagement, short PCVSA and GP visit times (albeit GP visit times did not measure non-patient facing clinical activity), and positive feedback from patients and staff. Introducing PCVSA in healthcare settings may have potential in terms of improving the standard and efficiency of care. Author summaryChecking vital signs is important for patient care, as it helps doctors assess, monitor, and make clinical decisions. However, it is often overlooked to save time for other tasks considered more urgent. A new approach called pre-clinic vital signs assessment (PCVSA), where patients vital signs are measured before their one-on-one visit with the doctor, may help address this issue. This study tested the PCVSA at a primary care centre in Dublin, Ireland, to see if it could improve care quality, save time, and be accepted by both staff and patients. On average, the PCVSA took 2 minutes and 23 seconds, while the typical doctor visit lasted 9 minutes and 21 seconds. Most patients and staff saw the PCVSA as useful, highlighting its benefits for better patient-doctor communication and timesaving. Some concerns were raised about the extra demand it might place on clinic resources. Overall, the findings suggest that PCVSA could positively impact the quality and efficiency of care in primary care settings, with future research needed to explore its benefits in larger and more varied clinics.

Auteurs: John Broughan, S. McMahon, S. Gordon, N. Ravichandran, D. Bailey, J. Grant, G. McCombe, J. Sheil, W. Cullen

Dernière mise à jour: 2024-10-22 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.20.24315845

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.20.24315845.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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