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# Sciences de la santé # Maladies infectieuses (sauf VIH/SIDA)

Regard sur AHC : L'épidémie virale au Kenya

Un aperçu de la récente épidémie de conjonctivite hémorragique aiguë au Kenya.

Arnold W. Lambisia, John Mwita Morobe, Edidah Moraa, Salim Mwarumba, Fredrick K.N. Korir, Raila Seif Athman, Rebecca Kiptui, Micheal Mbee, Nelly Mugo, Patrick Amoth, Penny Muange, Charlotte J. Houldcroft, Edwine Barasa, Joseph Mwangangi, George Githinji, Edward C. Holmes, Lynette Isabella Ochola-Oyier, Charles N. Agoti

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Une épidémie d'AHC frappe Une épidémie d'AHC frappe le Kenya. les régions côtières. soulève des inquiétudes sanitaires dans Une infection oculaire contagieuse
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La conjonctivite hémorragique aiguë (CHA) est une infection de l'œil qui peut vraiment rendre tes yeux malheureux. Repérée pour la première fois au Ghana en 1969, cette maladie sournoise est connue pour sa nature contagieuse, ce qui signifie qu'elle peut se propager comme des ragots dans une petite ville. Elle a plusieurs surnoms comme "œil rouge", "œil rose" et, amusant mais vrai, "maladie Apollo 11". Parle-moi d'un nom accrocheur !

Quels sont les Symptômes ?

Alors, qu'est-ce que tu peux attendre si jamais tu chopes ce petit virus ? La CHA se pointe avec un tas de symptômes. On parle de douleur soudaine dans l'œil, la sensation qu'il y a quelque chose de bizarre coincé là-dedans (et ce n'est pas ton ex), rougeurs, démangeaisons, sensibilité à la lumière, paupières enflées, un écoulement oculaire qui te fait ressembler à quelqu'un qui a pleuré pendant des jours, et même une vision floue. Sympa, non ?

Mais attends, ce n'est pas tout ! Certaines personnes vivent des symptômes supplémentaires comme de la fièvre, un nez qui coule, et un sentiment de malaise général. Ça peut amener les gens à prendre des jours de congé de l'école ou du travail, ce qui impacte pas mal d'autres personnes et même l'économie. Pas cool quand les écoles doivent fermer ou que les gamins ne peuvent pas y aller à cause d'une épidémie.

La propagation de la CHA

La CHA a un petit faible pour les régions tropicales et subtropicales. C'est comme ce pote qui ne peut pas s'empêcher d'aller à toutes les fêtes. Des Épidémies ont été signalées dans plein de pays, et pendant ces périodes, les cliniques voient un afflux de patients. Et voici le truc : les médecins prescrivent souvent des antibiotiques, même si la CHA est généralement causée par un virus. Ça peut mener à une résistance aux antibiotiques, ce qui est un vrai problème dans le monde médical.

Qu'est-ce qui cause la CHA ?

Cette condition casse-pieds peut être due à divers trouble-fêtes, y compris des virus, des bactéries ou des allergènes. Cependant, les causes virales sont les plus courantes, avec des épidémies explosives qui se répandent vite. Trois virus clés sont liés à la CHA : certains types d'adénovirus, l'entérovirus 70 et le variant coxsackievirus A24 (CA24v).

Pour ceux qui aiment les rebondissements, d'autres virus comme le SARS-CoV-2 (celui qui a fait rester tout le monde enfermé), la rougeole et l'herpès simplex peuvent aussi être impliqués. C'est ça, la CHA n'est pas difficile !

L'épidémie de 2024 au Kenya

Avançons à janvier 2024, et on se retrouve face à une épidémie dans la région côtière du Kenya. Le Ministère de la Santé a sonné l'alarme sur une hausse des cas de conjonctivite virale, surtout dans des zones comme Mombasa et Kilifi. Ils se sont dit qu'il était temps de découvrir ce qui se cachait derrière cette épidémie.

Les chercheurs ont prélevé des échantillons auprès de patients souffrant de CHA et les ont testés de différentes manières pour identifier la cause. Devine quoi ? Le fameux CA24v se cachait dans quelques échantillons, et il semblerait que ce soit le principal instigateur de cette petite crise oculaire.

Considérations éthiques

Avant de prendre des échantillons, les chercheurs se sont assurés de suivre les protocoles appropriés établis par le Ministère de la Santé du Kenya. Cela signifie qu'ils n'avaient pas besoin d'obtenir un consentement écrit puisque les échantillons faisaient partie de la réponse à l'épidémie. Après tout, personne ne veut perdre du temps avec des papiers quand il y a une épidémie oculaire en cours !

Comment sont testés les échantillons ?

Lors de l'analyse de ces échantillons, les chercheurs ont d'abord vérifié la croissance bactérienne. Ils ont examiné différents types de plaques d'agar mais ont constaté que la plupart des échantillons ne montraient pas de bactéries problématiques. En fait, les trois cultures qui ont poussé étaient des bactéries inoffensives, qui pourraient mieux se sentir dans ton yaourt que dans l'œil de qui que ce soit !

Ensuite, les chercheurs ont cherché des adénovirus à l'aide d'un test spécial. Mais devine quoi ? Tous les échantillons sont revenus négatifs pour l'adénovirus. Alors, quelle est la prochaine étape pour ces détectives scientifiques ? Le séquençage métagénomique, bien sûr ! En analysant le matériel génétique des échantillons, ils espéraient trouver les coupables cachés.

Que révèle le séquençage ?

Après avoir fouillé dans les données de séquençage, les chercheurs ont découvert que trois des treize échantillons avaient des séquences indiquant la présence de CA24v. Ils ont aussi pu identifier des traces de rotavirus dans certains échantillons, mais cela ne semblait pas être la cause principale de la CHA dans ce cas.

Et voici la meilleure partie : ils ont également fait d'autres tests pour confirmer la présence de CA24v dans les échantillons positifs. Cela a inclus des études détaillées utilisant divers séquences de primers pour se concentrer sur le virus. C'est comme essayer de trouver Waldo dans une image chargée, mais avec un résultat bien plus sérieux.

Analyse phylogénétique : c'est quoi ?

Dans le but de mieux comprendre la souche de CA24v, les chercheurs ont examiné les infos génétiques pour voir comment cela se comparait à d'autres souches connues. Ils ont découvert que le CA24v des échantillons kenyans est étroitement lié à des virus d'une région proche. Cela signifie que ce qui se passe au Kenya n'est pas un événement isolé ; c'est une partie d'une histoire plus large d'épidémies de CHA qui ont été documentées dans différentes parties du monde.

Un peu d'historique

Le variant coxsackievirus A24 a été isolé pour la première fois à Singapour en 1970, et il a joué un rôle clé dans plusieurs épidémies de CHA depuis. Il a tendance à prospérer dans des environnements chauds et bondés, faisant des régions tropicales son terrain de jeu. En termes de géographie, on a remarqué que la plupart des grandes épidémies ont eu lieu dans des zones densément peuplées.

L'importance de la recherche

Malgré le sérieux de la CHA, beaucoup de régions, y compris le Kenya, n'explorent pas souvent les causes des épidémies. Cela pourrait être dû à des ressources limitées, car traquer les germes n'est pas exactement une promenade de santé.

Avec la dernière épidémie, le ministère de santé local a rapidement réagi et a recueilli des données précieuses. Cela aide à construire une image plus claire de la CHA et de ce qui peut être fait pour prévenir les futures épidémies.

Qu'est-ce qui nous attend ?

Cette recherche met en lumière l'importance de comprendre ce qui cause les épidémies, surtout quand les symptômes peuvent varier énormément. Bien que l'étude actuelle ait ses limites, avec une petite taille d'échantillon et le fait qu'ils n'ont regardé qu'une seule zone, ça ouvre définitivement la porte à plus d'investigations.

Alors que les chercheurs continuent de travailler à déchiffrer les mystères de CA24v, cela soulève aussi plus de questions. Comment ce virus se comporte-t-il dans les populations locales ? Quelles sont les tendances de sa propagation ? Et peut-être le plus important, comment peut-on mieux se préparer pour la prochaine épidémie qui ne manquera pas de survenir quand on s'y attend le moins ?

Dernières pensées

La CHA n'est peut-être pas encore le sujet de conversation de tout le monde, mais c'est certainement quelque chose à surveiller—jeu de mots totalement intentionnel ! Avec les connaissances tirées des épidémies et des recherches, on peut mieux se préparer à affronter ça et d'autres problèmes de santé similaires à l'avenir. Alors, espérons que la science fasse sa magie et maintienne nos yeux en bonne santé et heureux !

Source originale

Titre: Identification of coxsackievirus A24 variant during an acute hemorrhagic conjunctivitis outbreak in coastal Kenya, 2024

Résumé: BackgroundIn early 2024, a surge in acute hemorrhagic conjunctivitis (AHC), also referred as "red eye" disease, was observed in coastal Kenya, prompting the Ministry of Health to issue an outbreak alert. Herein, we investigated the etiology of this outbreak. MethodsOcular swabs were obtained from 13 individuals presenting with AHC at a Mombasa clinic in early February 2024. Ten of these were analyzed using bacterial cultures, and all 13 using a pan-adenovirus quantitative PCR (qPCR) and metagenomic sequencing. Potential viral etiology was confirmed by a specific qPCR, amplicon sequencing and phylogenetic analysis. ResultsBacterial cultures yielded no growth except in three samples where non-pathogenic bacteria were detected. All 13 samples were adenovirus qPCR negative. Metagenomic sequencing detected coxsackievirus A24 variant (CA24v) in three of the 13 samples. CA24v detections were confirmed by both CA24v specific qPCR and amplicon sequencing of an approximately 450 nucleotide long VP4/2 junction genomic region. Phylogenetic analysis of the VP4/2 sequences showed that they were closely related to CA24v genotype IV. ConclusionThe AHC epidemic in coastal Kenya in early 2024 was likely caused by CA24v. Metagenomic sequencing is a powerful tool for identifying potential causative agents of new disease outbreaks.

Auteurs: Arnold W. Lambisia, John Mwita Morobe, Edidah Moraa, Salim Mwarumba, Fredrick K.N. Korir, Raila Seif Athman, Rebecca Kiptui, Micheal Mbee, Nelly Mugo, Patrick Amoth, Penny Muange, Charlotte J. Houldcroft, Edwine Barasa, Joseph Mwangangi, George Githinji, Edward C. Holmes, Lynette Isabella Ochola-Oyier, Charles N. Agoti

Dernière mise à jour: 2024-12-05 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.24318475

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.24318475.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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