Les ordinateurs voient-ils comme nous ?
Explorer comment les machines perçoivent les visuels par rapport à la vision humaine.
Jiaying Lin, Shuquan Ye, Rynson W. H. Lau
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Table des matières
- C'est Quoi les Modèles de Langage Large Multimodaux ?
- Le Système Visuel Humain
- Combler le Fossé : HVSBench
- Évaluation des MLLM avec HVSBench
- Tâches de Saillance
- Tâches de Subitizing
- Tâches de Visualisation Libre et de Recherche
- Conclusions Clés
- Marge de Manœuvre
- Pourquoi les Modèles Ont-ils Du Mal ?
- Implications pour l'Avenir
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
T'as déjà pensé si les ordis voient le monde comme nous ? Dans un monde où la techno avance à fond, les chercheurs essaient de combler le fossé entre la façon dont les machines et les humains perçoivent les visuels. Les Modèles de Langage Large Multimodaux (MLLM) sont à la pointe de cette exploration. Les MLLM combinent info textuelle et visuelle pour comprendre, décrire et interagir avec des images et des textes. Mais une question critique reste : est-ce que ces modèles voient les images comme nous ?
Ce rapport plonge dans la relation entre les MLLM et la perception visuelle humaine, explorant à quel point ces modèles avancés réussissent dans des tâches qui reflètent notre façon de voir et d'interpréter le monde.
C'est Quoi les Modèles de Langage Large Multimodaux ?
Les Modèles de Langage Large Multimodaux sont un type d'IA qui peut traiter et comprendre à la fois le texte et les images. Imagine un robot super intelligent qui peut non seulement lire mais aussi regarder des photos et en tirer du sens. Ces modèles ont fait des progrès dans diverses tâches, comme répondre à des questions sur des photos, décrire des images, et même faire des calculs selon ce qu'ils voient.
Malgré leurs capacités impressionnantes, la façon dont ces modèles et les humains perçoivent l'info visuelle peut être assez différente. Par exemple, quand on voit une photo, notre attention se porte naturellement sur les objets qui ressortent en raison de divers facteurs comme la couleur, la taille, ou le contexte. Les MLLM, eux, se basent souvent sur des schémas dans les données au lieu de l'intuition humaine sur les indices visuels.
Le Système Visuel Humain
Pour comprendre comment fonctionnent les MLLM, on peut jeter un œil au système visuel humain (SVH). Le SVH est super complexe et a évolué pour nous aider à traiter rapidement l'info visuelle et à prendre des décisions selon ce qu'on voit.
Nos cerveaux filtrent une quantité énorme de données visuelles, nous permettant de nous concentrer sur les éléments importants tout en ignorant les distractions. Par exemple, si tu rentres dans une pièce pleine de gens, tes yeux vont probablement se poser sur la personne avec un t-shirt rouge vif ou celle qui te fait coucou. Notre attention est attirée par des caractéristiques saillantes, ce qui signifie que certains objets captent plus notre attention que d'autres. Cette capacité a été affinée au fil des années d'évolution et d'apprentissage, nous permettant de réagir rapidement à notre environnement.
Combler le Fossé : HVSBench
Alors, comment peut-on mesurer l’efficacité des MLLM à imiter la vision humaine ? Voilà HVSBench, un nouveau benchmark conçu pour évaluer à quel point les MLLM s'alignent sur la façon dont les humains perçoivent les visuels.
HVSBench, c'est comme un grand terrain de jeu pour les modèles, rempli de diverses tâches qui reflètent le traitement visuel humain. Les chercheurs ont construit ce benchmark avec plus de 85 000 questions dans plusieurs catégories, chacune conçue pour tester différents aspects de l'attention visuelle. Ces catégories incluent examiner ce qui se démarque dans une image (saillance), compter rapidement des objets (subitizing), et comprendre comment les humains pourraient regarder différentes zones d'une scène (visualisation libre et recherche).
Évaluation des MLLM avec HVSBench
Avec HVSBench en place, les chercheurs ont évalué plusieurs MLLM populaires. Ces modèles ont été mis à l'épreuve pour voir à quel point ils pouvaient répondre à des questions que les humains se poseraient naturellement en regardant des images. Les résultats étaient révélateurs—et pas dans le bon sens.
Tâches de Saillance
La tâche de saillance teste si les modèles peuvent identifier l'objet le plus frappant d'une image. Étonnamment, beaucoup de modèles ont eu du mal avec ça. Tandis que les humains remarqueraient immédiatement un objet coloré et brillant, les MLLM passent souvent à côté. Par exemple, dans une situation, un modèle a identifié une camionnette comme l'élément le plus saillant, alors que les humains auraient probablement choisi une personne au premier plan.
Tâches de Subitizing
Le subitizing consiste à compter rapidement le nombre d'objets saillants dans une image. Les humains peuvent faire ça presque instantanément, mais les MLLM ont souvent flanché. Au lieu de compter précisément les objets présents, certains modèles ont fait des estimations complètement à côté, conduisant à des résultats décevants. Imagine une pièce remplie de ballons : alors que la plupart des gens pourraient facilement estimer le nombre de ballons d'un coup d'œil, les MLLM galèrent comme des petits qui essaient de compter des bonbons.
Tâches de Visualisation Libre et de Recherche
La visualisation libre est une tâche où le comportement de regard humain est prédit sans objectifs spécifiques, tandis que la recherche implique de chercher des objets spécifiques basés sur des cibles déterminées. Comme on s'y attendait, les MLLM ont mieux performé dans les tâches de recherche puisqu'ils avaient des objectifs clairs à suivre. Cependant, quand laissés à explorer librement, leur performance chutait, ressemblant à un petit qui se lâche dans un magasin de bonbons sans savoir quoi prendre en premier.
Conclusions Clés
Marge de Manœuvre
Les résultats d'HVSBench indiquent que même si certains modèles ont fait des progrès impressionnants, il leur reste encore un chemin important à parcourir pour s'aligner sur la perception visuelle humaine. Les tâches qui impliquaient le classement et la comparaison de saillance se sont révélées particulièrement difficiles.
En gros, même si les MLLM peuvent être comparés à des étudiants motivés, ils n'ont pas encore pleinement intégré les indices visuels que les humains perçoivent naturellement. Il y a beaucoup de place pour s'améliorer, et les chercheurs travaillent dur pour aider ces modèles à apprendre à voir le monde un peu plus comme nous.
Pourquoi les Modèles Ont-ils Du Mal ?
Une des raisons de ces difficultés est que les MLLM se basent souvent sur des schémas fixes appris lors de leur entraînement plutôt que sur la compréhension contextuelle que les humains ont développée. Les humains peuvent ajuster leur concentration en fonction d'aspects comme les interactions sociales et le langage corporel ; les MLLM, en revanche, peuvent complètement manquer ces indices.
Pour compliquer encore les choses, ces modèles traitent les données visuelles de manière qui peut mener à des résultats incohérents. Contrairement aux humains qui déplacent leur attention sans effort selon le contexte, les MLLM peuvent tomber dans des schémas qui les laissent fixés sur des détails sans rapport quand ils devraient regarder ailleurs.
Implications pour l'Avenir
Les conclusions d'HVSBench ne sont pas juste des exercices académiques ; elles ont de vraies implications dans le monde. Améliorer l'alignement des MLLM avec la vision humaine peut mener à de meilleures applications dans divers domaines, y compris le design automatisé, la technologie d'assistance pour les personnes malvoyantes, et même des avancées en robotique.
Par exemple, si les MLLM peuvent apprendre à identifier et classer les éléments visuels importants, ils pourraient aider à améliorer la capacité des véhicules autonomes à naviguer dans des environnements complexes, rendant les routes plus sûres. Cela pourrait aussi améliorer les interactions homme-machine, rendant la technologie plus intuitive et conviviale.
Conclusion
En conclusion, même si les MLLM ont fait des avancées remarquables dans le traitement et la compréhension de l’information visuelle, ils ont encore un long chemin à faire pour imiter la perception visuelle humaine. HVSBench fournit un outil précieux pour les chercheurs afin d'évaluer et d'améliorer ces modèles, ouvrant la voie à un futur où les machines pourraient voir le monde presque aussi bien que nous.
Au fur et à mesure que la technologie continue d'évoluer, c'est crucial que ces modèles apprennent les nuances de la perception visuelle humaine. Qui sait—un jour, on pourrait voir des ordis non seulement traiter des images, mais vraiment les "voir", nous offrant une toute nouvelle perspective sur le monde numérique. D'ici là, espérons juste qu'ils ne confondent pas un t-shirt rouge vif avec une grosse camionnette !
Source originale
Titre: Do Multimodal Large Language Models See Like Humans?
Résumé: Multimodal Large Language Models (MLLMs) have achieved impressive results on various vision tasks, leveraging recent advancements in large language models. However, a critical question remains unaddressed: do MLLMs perceive visual information similarly to humans? Current benchmarks lack the ability to evaluate MLLMs from this perspective. To address this challenge, we introduce HVSBench, a large-scale benchmark designed to assess the alignment between MLLMs and the human visual system (HVS) on fundamental vision tasks that mirror human vision. HVSBench curated over 85K multimodal samples, spanning 13 categories and 5 fields in HVS, including Prominence, Subitizing, Prioritizing, Free-Viewing, and Searching. Extensive experiments demonstrate the effectiveness of our benchmark in providing a comprehensive evaluation of MLLMs. Specifically, we evaluate 13 MLLMs, revealing that even the best models show significant room for improvement, with most achieving only moderate results. Our experiments reveal that HVSBench presents a new and significant challenge for cutting-edge MLLMs. We believe that HVSBench will facilitate research on human-aligned and explainable MLLMs, marking a key step in understanding how MLLMs perceive and process visual information.
Auteurs: Jiaying Lin, Shuquan Ye, Rynson W. H. Lau
Dernière mise à jour: 2024-12-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2412.09603
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2412.09603
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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