Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Informatique # Calcul et langage # Intelligence artificielle # Interaction homme-machine # Recherche d'informations

Créer des chatbots pour les langues à faibles ressources

Créer des chatbots pour des langues comme le Wolof ouvre des portes à une meilleure communication.

Derguene Mbaye, Moussa Diallo

― 6 min lire


Chatbots pour la langue Chatbots pour la langue wolof c'est super important. faibles ressources comme le wolof, Créer des chatbots pour des langues à
Table des matières

Ces dernières années, les chatbots sont devenus de plus en plus populaires. Ce sont des programmes informatiques qui peuvent discuter avec les gens, souvent utilisés dans le service client ou pour aider à des tâches comme réserver une chambre d'hôtel. Cependant, créer des chatbots qui peuvent comprendre et répondre dans plusieurs langues différentes, c'est pas évident, surtout pour des langues qui n'ont pas beaucoup de ressources, comme le Wolof, parlé au Sénégal.

Le défi des langues à faibles ressources

Beaucoup de langues populaires, comme l'anglais et le français, ont plein de données qui aident à entraîner les chatbots. Ça veut dire que quand tu poses une question dans ces langues, le chatbot peut souvent comprendre et répondre correctement. Par contre, des langues comme le Wolof n'ont pas autant d'infos disponibles, ce qui rend l'apprentissage et la performance des chatbots plus difficiles.

Un problème courant chez les chatbots, c'est la "hallucination", quand le bot invente des trucs au lieu de donner des infos précises. C'est un vrai obstacle parce que ça peut mener à des malentendus et à de la confusion, ce que personne ne veut quand il essaie juste de réserver un taxi ou de savoir ce qu'il y a au menu du dîner.

Architecture modulaire des systèmes de dialogue

Une approche pour créer de meilleurs chatbots, c'est d'utiliser ce qu'on appelle une "architecture modulaire". Ça veut dire diviser le chatbot en différentes parties qui ont chacune un rôle spécifique. Par exemple, une partie identifie l'objectif de l'utilisateur (comme vouloir réserver une table), tandis qu'une autre partie trouve les détails (comme la date et l'heure).

Dans le langage des chatbots, reconnaître l'objectif d'un utilisateur est appelé "Reconnaissance d'intention". Les détails nécessaires pour accomplir cette intention sont appelés "slots". Donc, quand un utilisateur dit, "Réserve-moi une chambre du 15 juillet au 24 juillet," l'intention est "réserver une chambre," tandis que les dates de début et de fin sont les slots remplis avec les dates fournies.

Utiliser Rasa pour créer des chatbots

Pour relever les défis de la création d'un chatbot pour le Wolof, un framework populaire appelé Rasa est utilisé. Rasa, c'est comme une boîte à outils qui aide les développeurs à construire des chatbots capables d'avoir des conversations naturelles avec les utilisateurs. L'objectif est de créer un moteur de génération de chatbots qui peut facilement s'adapter à différentes langues, et le Wolof en fait partie.

Traduction automatique et Annotations

Pour aider le chatbot à comprendre le Wolof, un système de traduction automatique est nécessaire. Ce système traduit du français au Wolof, rendant plus facile l'utilisation des données françaises existantes pour construire un chatbot en Wolof. Le processus implique de transférer des étiquettes des phrases françaises à leurs équivalents wolofs. C'est un peu comme prendre une recette écrite en français et la réécrire en Wolof en gardant toutes les instructions importantes intactes.

L'idée consiste à remplacer des mots dans le texte original par des étiquettes numérotées avant de les traduire. Comme ça, le système de traduction sait qu'il doit garder les étiquettes et peut simplement les remettre en place après la traduction, pour garder tout propre et organisé.

Évaluer la performance du chatbot

Pour vérifier comment le chatbot fonctionne, on compare souvent ses performances sur deux ensembles de données : le français d'origine, qui a beaucoup de données, et le Wolof synthétique créé par la traduction. Ça aide à voir si le chatbot est efficace pour comprendre et répondre en Wolof comme il le fait en français.

Imagine une course : l'ensemble de données français, c'est l'athlète bien entraîné, tandis que l'ensemble de données wolof, tout juste sorti de l'entraînement, espère rattraper son retard. L'objectif est de créer un chatbot qui ne rate pas une note, même quand il switch de langue plus vite qu'un chef qui retourne des crêpes !

Résultats et observations

Les résultats ont montré que le chatbot pouvait effectivement identifier les intentions et remplir les slots dans les deux ensembles de données avec une efficacité similaire. Cependant, il a encore du mal à répondre correctement en Wolof, ce qui indique que le système de traduction ne produit pas toujours les meilleurs résultats. Ça peut arriver quand les mots ont des significations différentes ou quand les phrases se mélangent un peu pendant la traduction.

En regardant de près les niveaux de confiance des prédictions, le chatbot semblait souvent plus sûr de lui en répondant en français qu'en Wolof. C'est comme un étudiant qui connaît les réponses en sa langue maternelle mais qui hésite un peu en répondant dans une langue étrangère.

Conclusion et futures directions

Créer des chatbots efficaces pour des langues à faibles ressources comme le Wolof, c'est un défi mais c'est faisable. La méthode de création de données synthétiques à travers la traduction automatique et la projection d'annotations montre des promesses. Bien que la qualité de la traduction puisse affecter la performance, les résultats indiquent que des chatbots peuvent être conçus pour bien fonctionner dans ces langues.

Les travaux futurs se concentreront sur l'amélioration de la qualité des traductions, ce qui est crucial pour le succès du chatbot. Il y a aussi de l'intérêt pour explorer des stratégies d'augmentation de données qui pourraient offrir plus d'exemples pour que le chatbot puisse apprendre. Enfin, explorer des façons de corriger les variations d'orthographe pourrait aider à rendre le chatbot wolof encore plus convivial.

En fin de compte, créer un chatbot qui parle le Wolof est une aventure excitante. Ça aide non seulement à combler le fossé entre la technologie et la langue, mais ça ouvre aussi de nouvelles possibilités pour communiquer dans une langue qui mérite une place à la table numérique. Donc, même si on n'a pas encore de voitures volantes, un chatbot parlant wolof est un pas vers des conversations avec les machines un peu plus inclusives et fun !

Source originale

Titre: Task-Oriented Dialog Systems for the Senegalese Wolof Language

Résumé: In recent years, we are seeing considerable interest in conversational agents with the rise of large language models (LLMs). Although they offer considerable advantages, LLMs also present significant risks, such as hallucination, which hinder their widespread deployment in industry. Moreover, low-resource languages such as African ones are still underrepresented in these systems limiting their performance in these languages. In this paper, we illustrate a more classical approach based on modular architectures of Task-oriented Dialog Systems (ToDS) offering better control over outputs. We propose a chatbot generation engine based on the Rasa framework and a robust methodology for projecting annotations onto the Wolof language using an in-house machine translation system. After evaluating a generated chatbot trained on the Amazon Massive dataset, our Wolof Intent Classifier performs similarly to the one obtained for French, which is a resource-rich language. We also show that this approach is extensible to other low-resource languages, thanks to the intent classifier's language-agnostic pipeline, simplifying the design of chatbots in these languages.

Auteurs: Derguene Mbaye, Moussa Diallo

Dernière mise à jour: Dec 15, 2024

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2412.11203

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2412.11203

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Articles similaires