L'impact de l'Afadin sur le développement de la rétine
La perte d'Afadin entraîne de graves problèmes de vision chez les souris.
Matthew R. Lum, Sachin H. Patel, Hannah K. Graham, Mengya Zhao, Yujuan Yi, Liang Li, Melissa Yao, Anna La Torre, Luca Della Santina, Ying Han, Yang Hu, Derek S. Welsbie, Xin Duan
― 8 min lire
Table des matières
- Importance des Molécules d'adhésion cellulaire
- Rôle de l’Afadin dans le développement neuronal
- Étudier la rétine de souris
- Effets de la perte d’Afadin sur le développement rétinien
- Rosettes et mauvaise localisation neuronale
- Cheminement des axes et fonction visuelle
- Perte de photorécepteurs et déficience visuelle
- Conclusion
- Source originale
Le système nerveux central (SNC) est composé de cellules nerveuses appelées Neurones, qui forment des réseaux ou circuits durant le développement. Ces circuits sont un peu comme du câblage électrique et peuvent être modifiés par l’activité des neurones eux-mêmes ou par la mort naturelle de certaines cellules. Cependant, les manières exactes dont les neurones créent ces connexions, notamment comment des molécules spéciales sur leurs surfaces les aident à se déplacer aux bons endroits et à former des connexions, ne sont pas encore totalement comprises.
Molécules d'adhésion cellulaire
Importance desUn groupe de ces molécules de surface spéciales s'appelle les molécules d'adhésion cellulaire (CAMs). Elles aident les neurones à se coller ensemble et à former des connexions, ce qui est essentiel au bon fonctionnement du cerveau. Des études ont montré que les CAMs jouent des rôles cruciaux dans l’organisation des couches de neurones et dans la création de synapses, qui sont les points où les neurones communiquent entre eux.
La rétine de souris, la couche sensible à la lumière à l'arrière de l'œil, a été utilisée comme modèle pour étudier ces questions de développement. Les chercheurs ont découvert que certains types de cadherines, une famille de CAMs, sont vitaux pour créer des connexions entre différents types de neurones rétiniens, comme les cellules ganglionnaires rétiniennes (CGRs) et les cellules bipolaires (CBs).
Afadin dans le développement neuronal
Rôle de l’L'Afadin est une autre protéine importante qui relie les CAMs à la structure de la cellule. Elle aide à rassembler différentes molécules aux jonctions où les neurones se connectent. Bien que de nombreuses parties de ces jonctions soient cruciales pour que les neurones survivent et s’organisent, toutes ne font pas le même travail.
Des recherches ont montré qu'en l'absence d'Afadin dans les cerveaux de souris, cela peut entraîner des problèmes. Dans des zones comme l'hippocampe et le cortex, cette perte entraîne moins de connexions et des problèmes d'organisation des neurones. Les effets peuvent mener à des changements sérieux dans la structure du cerveau.
Fait intéressant, chez les mouches, la protéine équivalente à l'Afadin s'appelle Canoe. Cela a été lié à la façon dont les neurones se connectent et communiquent, soulignant à quel point ces protéines sont vitales à travers différentes espèces.
Étudier la rétine de souris
La rétine de souris est un endroit utile pour étudier le développement neuronal parce qu'elle est organisée en couches distinctes contenant différents types de neurones. Pendant le développement, des cellules appelées précurseurs rétiniens se déplacent et se divisent, formant finalement les divers types de neurones nécessaires pour la vision. Cela inclut les Photorécepteurs, qui capturent la lumière, et d'autres types de cellules qui aident à traiter les informations visuelles.
Les chercheurs se sont récemment concentrés sur le rôle de l’Afadin dans la rétine. En ciblant spécifiquement l’Afadin dans les CGRs et les cellules amacrines (CAs), ils ont trouvé qu’il joue un grand rôle dans la façon dont ces neurones se connectent entre eux. Cependant, le rôle exact de l’Afadin dans d'autres processus, comme comment les neurones se déplacent et comment ils sont triés dans les bonnes couches, reste un mystère.
Pour en savoir plus, les scientifiques ont créé des souris avec une forme modifiée d'Afadin qui n’affecte que sa fonction dans la rétine. Cela leur a permis d’étudier comment l'absence d'Afadin impacte les premières étapes du développement rétinien.
Effets de la perte d’Afadin sur le développement rétinien
Quand les chercheurs ont examiné les rétines de souris manquant d’Afadin, ils ont constaté que les couches de neurones étaient complètement mélangées. Normalement, les neurones sont bien arrangés en trois couches, mais dans ces mutants, ils formaient des structures étranges en forme de rosettes et étaient mélangés de manière inattendue. Cette disruption était visible à divers stades de développement, dès les premiers jours après la naissance.
Chez les souris saines, la rétine ressemble à une structure bien organisée, avec une séparation claire entre les différentes couches de cellules. Cependant, chez les mutants, ces couches étaient soit manquantes, soit mal formées, ce qui la faisait ressembler plus à un tas désordonné qu'à une structure ordonnée.
Même si l'organisation était chaotique, le nombre de différents types de neurones n'était pas significativement différent de ce qu’on voit chez les souris normales. Ça suggère que, même si l’Afadin est crucial pour garder les choses organisées, il ne semble pas affecter le nombre total de neurones produits.
Rosettes et mauvaise localisation neuronale
Parmi les structures étranges formées chez les mutants Afadin, il y avait des choses appelées rosettes. Ce sont des arrangements circulaires de neurones qui semblent un peu organisés, même au milieu du chaos. Dans ces rosettes, différents types de neurones peuvent être trouvés regroupés ensemble, ce qui pourrait potentiellement suggérer une forme de communication qui se produit encore entre eux.
Les chercheurs ont compté le nombre de rosettes présentes dans les rétines affectées et ont trouvé un nombre significatif. Cela pourrait indiquer que même si les neurones ne sont pas à leurs places appropriées, ils essaient toujours de se connecter entre eux, reflétant une sorte de tentative désespérée de maintenir un certain niveau de fonction.
Cheminement des axes et fonction visuelle
En plus des problèmes de placement des neurones dans la rétine, les chercheurs ont examiné comment la perte d’Afadin affecte les projections des CGRs vers des zones importantes du cerveau où les informations visuelles sont traitées. C'est crucial pour la vision parce que les CGRs doivent envoyer leurs signaux aux bonnes parties du cerveau pour un bon fonctionnement visuel.
En utilisant des colorants spéciaux, les scientifiques ont marqué les axones des CGRs et ont observé où ils finissaient dans le colliculus supérieur (CS), une zone clé pour le traitement des informations visuelles. Ils ont été surpris de constater que, malgré le fait que certains des CGRs soient mal localisés, beaucoup étaient encore capables d’envoyer leurs signaux au CS, bien qu'il y ait eu des problèmes avec l'organisation de ces connexions.
Cependant, il semblait que le schéma habituel de traversée vers l’autre côté du cerveau était perturbé. Plus de CGRs envoyaient leurs signaux du même côté du cerveau, plutôt que de l'autre côté, ce qui est normalement le cas. Cela suggère des problèmes sérieux dans les processus de signalisation de ces neurones.
Perte de photorécepteurs et déficience visuelle
Au fur et à mesure que les chercheurs continuaient d'examiner les effets de la perte d’Afadin, ils ont trouvé un autre problème majeur : une réduction des photorécepteurs, les cellules qui capturent la lumière et nous aident à voir. Ces cellules disparaissaient dans la partie centrale de la rétine, conduisant à une déficience visuelle significative.
La situation s'est aggravée à mesure que les souris vieillissaient, avec beaucoup de photorécepteurs disparaissant complètement à l'âge adulte. C'est un gros souci parce que les photorécepteurs sont essentiels pour la vision, et leur perte peut entraîner de gros problèmes visuels.
Quand les scientifiques ont mesuré à quel point les souris pouvaient bien voir en testant leurs réponses rétiniennes dans différentes conditions d'éclairage, il était clair que les mutants Afadin avaient du mal. Leurs yeux produisaient des réponses affaiblies par rapport aux souris saines, indiquant une mauvaise fonction visuelle.
Conclusion
En résumé, la perte d’Afadin a un impact dramatique sur le développement et le fonctionnement de la rétine. Le désordre dans l'organisation neuronale et la perte de photorécepteurs essentiels entraînent de importantes déficiences visuelles. Bien que certains neurones maintiennent des connexions et forment des rosettes, la fonction et la communication globales au sein de la rétine sont gravement affectées.
Cette étude souligne les rôles critiques que jouent des molécules d'adhésion cellulaire comme l’Afadin dans le développement et l'organisation du cerveau. Ça rappelle combien même les plus petits changements au sein de nos cellules peuvent avoir un effet domino sur nos sens, comme la vue. Donc, la prochaine fois que tu plisses les yeux sur quelque chose de flou, imagine juste une bande de neurones confus essayant de retrouver leur chemin - ça pourrait juste être un cas d’Afadin en action !
Titre: Afadin Sorts Different Retinal Neuron Types into Accurate Cellular Layers
Résumé: Neurons use cell-adhesion molecules (CAMs) to interact with other neurons and the extracellular environment: the combination of CAMs specifies migration patterns, neuronal morphologies, and synaptic connections across diverse neuron types. Yet little is known regarding the intracellular signaling cascade mediating the CAM recognitions at the cell surface across different neuron types. In this study, we investigated the neural developmental role of Afadin1-4, a cytosolic adapter protein that connects multiple CAM families to intracellular F-actin. We introduced the conditional Afadin mutant5 to an embryonic retinal Cre, Six3-Cre6-8. We reported that the mutants lead to the scrambled retinal neuron distribution, including Bipolar Cells (BCs), Amacrine Cells (ACs), and retinal ganglion cells (RGCs), across three cellular layers of the retina. This scrambled pattern was first reported here at neuron-type resolution. Importantly, the mutants do not display deficits for BCs, ACs, or RGCs in terms of neural fate specifications or survival. Additionally, the displayed RGC types still maintain synaptic partners with putative AC types, indicating that other molecular determinants instruct synaptic choices independent of Afadin. Lastly, there is a significant decline in visual function and mis-targeting of RGC axons to incorrect zones of the superior colliculus, one of the major retinorecipient areas. Collectively, our study uncovers a unique cellular role of Afadin in sorting retinal neuron types into proper cellular layers as the structural basis for orderly visual processing.
Auteurs: Matthew R. Lum, Sachin H. Patel, Hannah K. Graham, Mengya Zhao, Yujuan Yi, Liang Li, Melissa Yao, Anna La Torre, Luca Della Santina, Ying Han, Yang Hu, Derek S. Welsbie, Xin Duan
Dernière mise à jour: Dec 25, 2024
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.24.630272
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.12.24.630272.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.