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Comprendre le syndrome d'Ehlers-Danlos et la dysautonomie

Un regard de plus près sur l'EDS et son lien avec la dysautonomie.

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Table des matières

Le syndrome d'Ehlers-Danlos (SED) est un groupe de troubles génétiques qui touchent les Tissus conjonctifs, super importants pour donner force et élasticité aux structures du corps. Les gens avec le SED ont des soucis avec leur peau, leurs articulations et leurs vaisseaux sanguins. Les symptômes peuvent varier beaucoup d'une personne à l'autre. Certains problèmes courants incluent des articulations trop flexibles, une peau extensible et une tendance à se retrouver avec des bleus facilement.

La dysautonomie, ça désigne un ensemble de conditions qui affectent le système nerveux autonome, qui gère des fonctions corporelles comme le rythme cardiaque, la pression artérielle et la digestion sans qu'on s'en rende compte. Beaucoup de personnes avec le SED souffrent aussi de dysautonomie, ce qui peut entraîner des symptômes comme un rythme cardiaque rapide, des vertiges en se levant et des problèmes digestifs.

Comprendre les tissus conjonctifs

Les tissus conjonctifs servent de système de soutien au corps. Ils incluent les tendons, ligaments, cartilage, ainsi que les tissus sanguins et graisseux. Ces tissus sont composés de divers protéines et cellules qui aident à maintenir le corps et à protéger les organes. Dans le SED, les tissus conjonctifs peuvent être plus faibles ou plus flexibles que la normale, ce qui peut conduire à diverses complications.

Normalement, les tissus conjonctifs aident à garder l'intégrité structurelle et soutiennent les mouvements du corps. Mais quand ces tissus sont touchés par des problèmes comme le SED, l'équilibre entre le soutien et la flexibilité peut être perturbé, ce qui entraîne des blessures aux articulations, de la douleur et d'autres complications.

Symptômes du SED

Les personnes avec le SED peuvent avoir toute une gamme de symptômes, comme :

  • Problèmes d'articulations : Beaucoup ont des articulations trop flexibles, ce qui conduit à des luxations ou des entorses fréquentes.
  • Changements de peau : La peau peut être très extensible et fragile, ce qui peut causer des bleus facilement et une guérison lente.
  • Problèmes cardiovasculaires : Certains peuvent avoir des soucis avec les vaisseaux sanguins, ce qui peut les amener à s'évanouir facilement ou avoir du sang qui stagne dans les jambes.
  • Douleur chronique : Beaucoup ressentent un inconfort continu à cause de l'instabilité des articulations ou de la faiblesse musculaire.
  • Symptômes de dysautonomie : Ça peut inclure un rythme cardiaque rapide, des étourdissements en se levant, de la fatigue et des soucis digestifs.

Processus de diagnostic

Diagnostiquer le SED implique un historique médical complet, un examen physique, et parfois un Test génétique. Les médecins cherchent des symptômes spécifiques ou des signes physiques, mais avoir une compréhension globale de la façon dont différents symptômes peuvent être liés est crucial pour un diagnostic précis. Par exemple, quelqu'un avec des douleurs articulaires ne sera pas immédiatement relié à des problèmes de fatigue ou de digestion irrégulière sans enquête plus approfondie.

Importance de l'évaluation génétique

Les tests génétiques jouent un rôle clé dans le diagnostic du SED. Si une personne a des symptômes qui suggèrent le SED, un test génétique peut identifier le problème sous-jacent. Cependant, toutes les personnes avec le SED n'ont pas de changements génétiques détectables, indiquant que d'autres études sont nécessaires pour en apprendre plus sur cette condition.

Les tests cherchent généralement des modifications dans des gènes responsables de la production des protéines qui forment les tissus conjonctifs. Comprendre ces facteurs génétiques peut aider à adapter les options de gestion et de traitement selon les besoins spécifiques de chaque individu.

Relation entre le SED et la dysautonomie

Les personnes avec le SED présentent souvent des symptômes de dysautonomie. Cette connexion montre la complexité des troubles qui affectent le système nerveux autonome. La dysautonomie peut entraîner divers symptômes, comme :

  • Syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) : Caractérisé par une augmentation significative du rythme cardiaque en se levant.
  • Dysmotilité gastro-intestinale : Qui peut causer des douleurs abdominales, des ballonnements et des habitudes intestinales irrégulières.
  • Fatigue et problèmes cognitifs : Beaucoup rapportent un brouillard cérébral, ce qui peut impacter significativement les activités quotidiennes.

Le chevauchement entre les symptômes du SED et de la dysautonomie souligne le besoin d'une approche complète pour le diagnostic et le traitement.

Syndrome post-aigu de COVID-19

Après la pandémie de COVID-19, beaucoup de gens ont rapporté des symptômes persistants après s'être remis de la phase aiguë de l'infection. Cette condition est connue sous le nom de syndrome post-aigu de COVID-19 ou COVID long. Les symptômes peuvent inclure fatigue, douleurs articulaires, difficulté à se concentrer, et problèmes respiratoires prolongés.

L'intersection entre le COVID long et le SED est un domaine d'intérêt croissant. Les deux conditions présentent des défis similaires dans la gestion des symptômes et la compréhension des mécanismes sous-jacents.

Facteurs génétiques dans la susceptibilité au COVID-19

Des recherches ont montré que certains facteurs génétiques peuvent influencer comment les individus réagissent au COVID-19 ou la gravité des symptômes qu'ils rencontrent. Comme pour le SED, les études génétiques peuvent fournir des informations sur le rôle que jouent des gènes spécifiques dans la santé d'un individu. Cela peut aider à identifier ceux qui pourraient être à risque plus élevé ou développer des symptômes plus sévères.

Le rôle de l'environnement et du mode de vie

Au-delà de la génétique, le mode de vie et les facteurs environnementaux contribuent aussi à l'impact du SED et des conditions associées. Maintenir un mode de vie sain-y compris une bonne nutrition, de l'exercice régulier, et une gestion du stress-peut aider à alléger les symptômes.

On conseille souvent aux personnes atteintes du SED de faire de l'exercice à faible impact pour renforcer les muscles et améliorer la stabilité des articulations sans se surmener. Des activités comme la natation, le vélo, ou le yoga peuvent être bénéfiques.

Besoin d'une gestion complète

Gérer le SED et la dysautonomie nécessite une approche multi-facette. Les patients bénéficient d'une équipe de spécialistes qui peuvent aborder les différents aspects du trouble. Cela peut inclure :

  • Thérapie physique : Pour améliorer la force musculaire et la stabilité des articulations.
  • Conseils alimentaires : Pour soutenir la santé globale et gérer les symptômes gastro-intestinaux.
  • Médicaments : Pour traiter des symptômes spécifiques comme la douleur ou les irrégularités du rythme cardiaque.
  • Soutien psychologique : Pour aider à gérer le stress, l'anxiété ou la dépression qui peuvent survenir à cause de maladies chroniques.

Conclusion

Le SED et la dysautonomie posent de grands défis aux personnes affectées. Comprendre la relation entre ces troubles et les développements récents dans la recherche génétique peut ouvrir la voie à de meilleures options de traitement. Une prise de conscience accrue et une éducation sont essentielles pour les prestataires de soins de santé et les patients afin de naviguer dans les complexités de ces conditions.

Il est essentiel de continuer à explorer les connexions génétiques et les influences environnementales, avec des plans de gestion complets qui répondent aux besoins uniques de chaque patient. En favorisant une meilleure compréhension de ces syndromes, on peut améliorer la qualité de vie des individus vivant avec le SED et la dysautonomie.

Source originale

Titre: A gene network implicated in the joint-muscle pain, brain fog, chronic fatigue, and bowel irregularity of Ehlers-Danlos and "long" COVID19 syndromes.

Résumé: ObjectivesCharacterization of tissue laxity and dysautonomia symptoms in Ehlers-Danlos syndrome (EDS) uncovered similarities with those of post-infectious SARS-CoV-2 or long COVID19, prompting detailed comparison of their findings and influencing genes. MethodsHolistic assessment of 1261 EDS outpatients for 120 history-physical findings populated a deidentified database that includes 568 patients with 317 variant genes obtained by commercial NextGen sequencing. Findings were compared to 15 of long COVID19 compiled in an extensive review, genes to 104 associated with COVID19 severity in multiple molecular studies. ResultsFifteen symptoms common to Ehlers-Danlos versus long COVID19 ranged from brain fog (27-80 versus 30-70%), chronic fatigue (38-91; 30-60%), dyspnea (32-52; 29-52%) to irritable bowel (67-89; 14-78%), muscle weakness (22-49; 15-25%), and arthritis (32-94; 15-27%). Genes relevant to EDS included 6 identical to those influencing COVID19 severity (F2, LIFR, NLRP3, STAT1, T1CAM1, TNFRSF13B) and 18 similar including POLG-POLD4, SLC6A2-SLC6A20, and NFKB1-NFKB2. Both gene sets had broad genomic distribution, many mitochondrial genes influencing EDS and many involved with immunity-inflammation modifying COVID19 severity. Recurring DNA variants in EDS that merit evaluation in COVID19 resistance include those impacting connective tissue elements--51 in COL5 (joint), 29 in COL1/2/9/11 (bone), 13 in COL3 (vessel), and 18 in FBN1 (vessel-heart)--or neural function--93 in mitochondrial DNA, 28 in COL6/12, 16 in SCN9A/10A/11A, 14 in POLG, and 11 in genes associated with porphyria. ConclusionsHolistic ascertainment of finding pattern and exome variation in EDS defined tissue laxity, neuromuscular, and autonomic correlations that transcend single abnormalities or types. Implied networks of nuclear and mitochondrial genes are linked to findings like brain fog, fatigue, and frailty in EDS, their similarity to long COVID19 supporting shared therapies for disorders affecting a minimum 0.1% of the global population.

Auteurs: Golder N Wilson

Dernière mise à jour: 2023-03-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.03.24.23287706

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.03.24.23287706.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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