Activité neuronale et perception du mouvement visuel
Une étude révèle comment l'adaptation influence la perception du mouvement cohérent et incohérent.
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L’adaptation du taux de tir est un truc courant chez les neurones sensoriels. Ça implique une baisse à court terme de l’activité de ces neurones quand ils sont exposés au même stimulus plusieurs fois. Cette adaptation aide le cerveau à fonctionner plus efficacement en étant plus sensible aux stimuli inattendus ou inhabituels. Cependant, ce processus peut aussi causer des illusions visuelles, comme l'effet d'après-mouvement (EAM), qui est la perception de mouvement dans une image fixe après avoir regardé un stimulus en mouvement longtemps.
L’adaptation visuelle a été étudiée de différentes manières, notamment avec des expériences sur la perception des gens et des enregistrements mesurant l’Activité neuronale. En imagerie cérébrale, l’adaptation montre comment des zones spécifiques du cerveau traitent certains types d'informations. Quand certaines régions du cerveau s’occupent d’une caractéristique spécifique, elles montrent souvent une activité réduite quand cette caractéristique est présentée plusieurs fois. D’un autre côté, la recherche sur l’EAM s'est concentrée sur une activité accrue dans des groupes de neurones qui ne se sont pas adaptés.
Étudier les effets de l’adaptation peut être compliqué. Des techniques comme l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) capturent l'activité de grands groupes de neurones, qui peuvent réagir à différentes caractéristiques. Ça complique l’isolement des effets spécifiques de l’adaptation. Les gens pensent que l’adaptation aide notre cerveau à comprendre des stimuli ambigus en influençant notre interprétation.
Un exemple intéressant de ça, c’est le stimulus en plaid, qui consiste en deux motifs en mouvement qui peuvent être perçus de différentes manières. Ils peuvent apparaître comme un seul motif qui descend ou comme deux motifs qui se croisent. Cette confusion peut être observée dans des études IRMf, qui montrent différents niveaux d’activation cérébrale en fonction de ce que la personne perçoit. La recherche a trouvé que les réponses au Mouvement Cohérent sont plus faibles par rapport au mouvement incohérent.
Il y a deux idées principales sur pourquoi ça se passe comme ça. La première idée suggère que les deux types de mouvement provoquent des réponses similaires, mais que le mouvement constant est plus réduit lors d'expositions répétées. La deuxième idée affirme que le mouvement cohérent active moins de neurones, entraînant une réponse plus faible.
Pour étudier ces idées, un modèle d’activité neuronale est créé, avec un second modèle qui simule comment cette activité se traduit en changements de flux sanguin mesurés dans les IRMf. Ce modèle consiste en trente-deux neurones, chacun réglé pour réagir à un mouvement dans une direction spécifique. En ajustant le niveau d’adaptation, les chercheurs peuvent voir comment ça affecte les réponses des neurones et les signaux de flux sanguin qui en résultent.
Chaque neurone réagit le mieux à une direction de mouvement qu’il préfère. La force de leur réponse dépend de la façon dont le stimulus en mouvement correspond à cette direction. Le modèle calcule comment les neurones réagissent à deux types de stimuli : cohérent et incohérent. Dans le cas cohérent, le stimulus est surtout un mouvement vers le bas, tandis que le cas incohérent implique des mouvements dans plusieurs directions.
Les chercheurs ont varié la force d’adaptation dans le modèle pour voir comment ça affectait les réponses. Ils ont découvert qu’une forte adaptation aide à faire correspondre les résultats expérimentaux lors de la présentation du stimulus. Les réponses étaient comme attendu, montrant un ordre clair : les réponses cohérentes étaient plus basses que les incohérentes. Cependant, à mesure que les niveaux d’adaptation augmentaient, cet ordre restait constant, indiquant que la réponse plus basse au mouvement cohérent est probablement due au fait que moins de neurones sont impliqués.
Après l’arrêt du stimulus en mouvement, le modèle montre un motif différent. Le mouvement cohérent tend à entraîner un effet d’après-mouvement plus fort que le mouvement incohérent. Cette découverte s’aligne avec l’observation que l’EAM est plus vif après une exposition cohérente.
Le modèle peut aussi simuler différentes versions du stimulus pour voir comment les changements affectent les réponses. Les chercheurs ont découvert que peu importe les ajustements spécifiques, les réponses cohérentes restaient inférieures à celles incohérentes, sauf dans quelques cas spécifiques où le stimulus n’était pas équilibré. Ces exceptions n’ont pas remis en question de manière significative les résultats globaux.
La perception visuelle de stimuli qui peuvent être compris de plusieurs manières a été une question de longue date en science. Plusieurs théories existent sur comment nos cerveaux traitent ces différentes interprétations, mais des réponses claires ont été difficiles à trouver. Ce modèle aide à éclairer les activités neuronales impliquées dans la perception du mouvement cohérent et incohérent.
Les résultats montrent que l’ordre des réponses neuronales lors de la présentation du mouvement cohérent et incohérent correspond aux données expérimentales fournies par des recherches antérieures, confirmant que l’adaptation est un facteur essentiel. De plus, les résultats suggèrent que les différences dans le nombre de neurones réagissant à chaque type de mouvement jouent un rôle significatif dans la perception de ces stimuli.
L’effet d’après-mouvement est un aspect important de la perception visuelle qui se produit après une exposition à un stimulus en mouvement. Après l’arrêt du stimulus, tant le mouvement cohérent que le mouvement incohérent entraînent une activité accrue dans les neurones, avec une adaptation au mouvement cohérent résultant en un effet d’après-mouvement plus intense. Ce résultat est significatif car il montre comment l’adaptation impacte la perception visuelle même après que le stimulus initial a été retiré.
Une limite de l’étude pourrait être que le modèle ne prend pas complètement en compte certaines variations des signaux IRMf enregistrés dans les expériences. Ça suggère que d’autres mécanismes, comme les interactions entre neurones, pourraient être en jeu.
En résumé, cette étude sur les neurones adaptatifs sensibles au mouvement réussit à reproduire les motifs observés dans les réponses au mouvement cohérent, incohérent et non-adaptatif. La recherche explore deux idées concurrentes sur pourquoi le mouvement cohérent entraîne une réponse plus faible par rapport au mouvement incohérent. En simulant diverses conditions, les résultats indiquent que la dernière idée est plus probablement vraie.
Dans l’ensemble, ce travail soutient non seulement le rôle de l’adaptation et le recrutement variable des neurones dans la compréhension de la perception du mouvement visuel, mais il offre aussi un aperçu plus profond de la façon dont nos cerveaux traitent des informations visuelles complexes. Ça met en lumière les mécanismes complexes du cerveau et sa capacité à s’adapter à différents stimuli, contribuant à notre compréhension de la perception visuelle en général.
Titre: Joint contribution of adaptation and neuronal population recruitment to response level in visual area MT: a computational model
Résumé: Adaptation is a form of short-term plasticity triggered by prolonged exposure to a stimulus, often resulting in altered perceptual sensitivity to stimulus features through a reduction in neuronal firing rates. Experimental studies have explored adaptation to bistable stimuli, specifically a stimulus comprising inward-moving plaids that can be perceived as either a grating moving coherently downward or two plaids moving incoherently through each other. Functional magnetic resonance imaging (fMRI) recordings have shown higher activity during incoherent perception and lower activity during coherent stimulus perception. There are two potential explanations for the underlying neural mechanisms: a weaker coherent stimulus response may result from stronger adaptation to coherent versus incoherent motion, or a stronger incoherent stimulus response could stem from the involvement of more neural populations to represent motion in more directions. Here, we employ a computational model of visual neurons with and without firing rate adaptation to test these hypotheses. By simulating the mean activity of a network of thirty-two columnar populations of visual area MT, each tuned to one direction of motion, we investigate the impact of firing rate adaptation on the blood-oxygen-level-dependent (BOLD) signal generated by the network in response to coherent and incoherent stimuli. Our results replicate the experimental curves both during and after stimulus presentation only when the model includes adaptation, highlighting the importance of this mechanism. However, our findings reveal that the response to incoherent motion is larger than the response to coherent motion for a wide variety of stimulus parameters and adaptation regimes, suggesting that the observed reduced response to coherent stimuli is most likely due to the activation of smaller neuronal populations, in alignment with the second hypothesis. Hence, adaptation and differential neuronal recruitment work together to give rise to the observed hemodynamic responses. This computational work sheds light on experimental results and enriches our understanding of the mechanisms involved in neural adaptation, particularly in the context of heterogeneous neuronal populations.
Auteurs: Miguel Castelo-Branco, M. I. Cravo, R. Bernardes
Dernière mise à jour: 2024-03-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.13.584758
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.13.584758.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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