Défis de santé mentale chez les étudiants universitaires
Un examen des problèmes de santé mentale chez les étudiants de l'Université de Busitema.
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Table des matières
Les problèmes de santé mentale chez les étudiants universitaires sont une préoccupation depuis longtemps. Beaucoup d'universités et d'écoles ne prêtent pas assez attention à cet aspect crucial de la vie étudiante. Les problèmes de santé mentale peuvent sérieusement affecter les performances des étudiants et leur bien-être général. En Ouganda, de nombreux étudiants à l'université souffrent de conditions comme la dépression et l'anxiété. Malheureusement, beaucoup d'entre eux ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin pour faire face à leurs défis.
Bien que certaines universités offrent des services de conseil et des programmes de santé mentale, de nombreux étudiants restent sans soutien. Ce manque d'assistance peut entraîner des problèmes sérieux, comme de mauvaises performances académiques et un stress émotionnel. Comprendre les facteurs qui contribuent aux problèmes de santé mentale chez les étudiants est essentiel. Cet article vise à discuter des différents facteurs associés aux problèmes de santé mentale rencontrés par les étudiants de l'Université de Busitema.
Cadre de l'étude
Cette étude a examiné deux sites au sein de l'Université de Busitema. Le premier est la Faculté des sciences de la santé située à Mbale, qui propose des programmes liés à la médecine. Le second est la Faculté d'ingénierie située sur le campus principal, offrant différents cours d'ingénierie. Les deux facultés offrent un environnement unique qui affecte les étudiants différemment.
Conception de la recherche
L'étude a impliqué la collecte d'informations auprès des étudiants des deux campus. L'accent a été mis sur les étudiants de premier cycle diagnostiqués avec des troubles de santé mentale. La méthode utilisée pour recueillir des informations comprenait des entretiens avec les étudiants, leur permettant de partager leurs expériences et leurs défis.
Collecte et analyse des données
Des entretiens ont été menés avec des étudiants diagnostiqués avec des troubles de santé mentale. Au total, 42 étudiants ont participé. Les entretiens ont été enregistrés puis transcrits pour analyse. Les informations recueillies ont été examinées avec soin pour identifier les thèmes communs concernant les expériences des étudiants.
Résultats clés
Alcool et consommation de substances
L'un des résultats les plus significatifs était les niveaux élevés de consommation d'alcool et de substances parmi les étudiants. Beaucoup d'entre eux ont rapporté consommer de l'alcool, souvent dans des contextes sociaux. La pression des pairs et le désir de s'intégrer ont poussé de nombreux étudiants à boire, ce qui a entraîné des risques d'addiction et de problèmes de santé.
Les étudiants ont aussi mentionné utiliser d'autres substances, comme le cannabis et le café, pour faire face au stress académique. Certains croyaient que les stimulants comme le café les aideraient à rester éveillés pour étudier, mais cela entraînait souvent des conséquences négatives, y compris la dépression et l'anxiété.
Environnement universitaire
L'environnement de l'université est un autre facteur majeur affectant la santé mentale des étudiants. Beaucoup ont rapporté que leurs conditions de vie n'étaient pas adaptées. Des problèmes comme des dortoirs surpeuplés et le manque de commodités de base rendaient la vie difficile. L'espace physique dans lequel les étudiants vivaient et étudiaient jouait un rôle significatif dans leur bien-être mental.
Les étudiants rencontraient aussi des difficultés pour accéder aux salles de cours et aux tutos. Beaucoup devaient attendre longtemps avant que les cours ne commencent en raison d'un manque d'espace disponible, ce qui entraînait frustration et sentiments d'impuissance.
Manque de systèmes de soutien
L'absence de systèmes de soutien appropriés à l'université ajoutait aux luttes des étudiants. Beaucoup sentaient que l'administration était distante et peu réactive à leurs besoins. Ce fossé empêchait les étudiants de partager efficacement leurs préoccupations et de demander de l'aide.
L'étude a révélé que les étudiants faisaient également face à des défis liés aux politiques universitaires. Des politiques d'examen défavorables signifiaient que certains étudiants avaient du mal à maintenir de bonnes performances académiques après avoir raté des examens pour des raisons personnelles.
Facteurs familiaux
Les problèmes familiaux, comme des difficultés financières et des foyers brisés, contribuaient significativement aux problèmes de santé mentale des étudiants. Beaucoup ressentaient la pression des attentes familiales, souvent en luttant pour soutenir des frères et sœurs plus jeunes et gérer des charges financières.
Certains étudiants ont également signalé avoir vécu des événements traumatisants à la maison, y compris la violence domestique et d'autres formes d'abus. Ces expériences créaient un stress supplémentaire qui affectait leur vie académique.
Pressions académiques
La pression de réussir académiquement était un thème récurrent dans l'étude. Les étudiants confrontaient des attentes élevées de la part de leur famille et de l'institution, entraînant anxiété et stress. La demande écrasante pour l'excellence académique laissait peu de place à la détente ou à la croissance personnelle.
De plus, beaucoup d'étudiants se sentaient mal préparés pour certaines méthodes d'enseignement, notamment à la Faculté des sciences de la santé. Le système d'apprentissage par problème (PBL) introduisait de nouveaux défis auxquels beaucoup avaient du mal à s'adapter, augmentant encore leurs niveaux de stress.
Défis relationnels
Les étudiants ont rapporté divers problèmes relationnels qui ont eu un impact sur leur santé mentale. Les difficultés incluaient des relations avec des pairs et des conflits avec des enseignants. Dans certains cas, des relations amoureuses se sont détériorées, entraînant une détresse émotionnelle.
Les malentendus et les confrontations dans les milieux académiques laissaient les étudiants anxieux et frustrés. La pression de maintenir des relations réussies dans un environnement exigeant contribuait également à leurs luttes en matière de santé mentale.
Facteurs contextuels
Plusieurs facteurs contextuels ont influencé la santé mentale des étudiants. Le jeu est apparu comme un problème courant, certains étudiants s'engageant dans des activités de paris qui épuisaient leurs finances. Il y avait aussi un manque d'activités récréatives, laissant peu de choses à faire en dehors des études, ce qui pouvait entraîner une fatigue mentale supplémentaire.
Les réseaux sociaux étaient un autre facteur affectant la santé mentale des étudiants. Les notifications constantes et les histoires négatives alimentaient l'anxiété et les sentiments d'inadéquation.
Conclusion
Cette étude met en lumière plusieurs facteurs associés aux troubles de santé mentale parmi les étudiants de l'Université de Busitema. Ces facteurs incluent l'usage d'alcool et de substances, l'environnement universitaire, le manque de systèmes de soutien, les défis familiaux, les pressions académiques, les problèmes relationnels, et les facteurs contextuels.
Améliorer la santé mentale des étudiants nécessite une approche multifacette qui inclut de meilleurs systèmes de soutien, des conditions de vie améliorées, et une administration plus réactive. En travaillant ensemble, les universités peuvent créer un environnement plus sain pour les étudiants, les aidant à prospérer sur le plan académique et émotionnel.
Titre: Factors associated with mental health disorders among students at Busitema University, an exploratory qualitative study among students at Mbale and Busia campus.
Résumé: BackgroundFollowing the loss of several students at Busitema University faculty of health sciences and other branches, there was an urgent need to understand the factors contributing to the death of the students and it was anticipated that most of them succumbed to mental health issues. This study aimed to explore the potential factors associated with mental health disorders among students at Busitema University. MethodsKey informant interviews were conducted among the students who were diagnosed with mental health disorders. A total of 42 key informant interviews were conducted following a well-structured interview grid. All participants consented during the study. Each interview was audiotaped and recordings were later subjected to verbatim transcription. Each transcript was carefully reviewed by the principal investigator prior to the analysis. Thematic content analysis was done following a deductive approach. Dedoose software was used to support the coding and categorization of thematic areas. ResultsThe results indicate that several factors associated with mental health disorders included alcohol and substance use, poor learning environment, stringent and unfavourable university policies, the big gap that exists between students and administration, relationship challenges, academic pressure, family factors (Broken families, poverty), Gambling, lack of curricular activities, poor counselling services and political pressures. ConclusionsConsidering the high propensity of mental health issues that hinder the success of students at the university level. Its worth paramount for universities to continually evaluate the mental health of their students and tailor treatment programs and other cost-effective interventions to specifically target students.
Auteurs: Enid Kagoya Kawala, J. Mpagi, P. Waako, J. Wandabwa, S. Biira, B. Birabwa, S. A. Acon, S. B. Kucel, D. Otim, J. Kirabira
Dernière mise à jour: 2023-07-07 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.07.05.23291819
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.07.05.23291819.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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