L'impact de la première langue sur l'apprentissage d'une deuxième langue
Cette étude examine comment la première langue influence l'acquisition de la deuxième langue.
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Table des matières
- Discours dirigé vers l'enfant (CDS)
- Le rôle du Transfert Négatif
- Familles de langues et comparaisons
- Collecte de données
- Conception de l'expérience
- Entraînement du modèle
- Résultats
- Discussion des résultats
- Implications pour l'apprentissage des langues
- Suggestions pour de futures recherches
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Apprendre une deuxième langue peut être compliqué. Un facteur important dans la façon dont les gens apprennent est leur langue maternelle, qui peut aider ou rendre plus difficile l'apprentissage d'une nouvelle langue. Cette influence de la première langue sur la deuxième s'appelle le transfert interlinguistique.
Dans cet article, on se concentre sur comment mieux comprendre les effets de ce transfert, surtout les impacts négatifs. Alors que beaucoup d'études regardent comment une langue peut aider à en apprendre une autre, moins se sont penchées sur comment elles peuvent entraver ce processus. On vise à explorer les aspects positifs et négatifs de ce transfert.
On introduit un nouveau modèle pour étudier comment les gens acquièrent une deuxième langue, qu'on appelle SLABERT. Notre but est de mieux comprendre comment les enfants apprennent leur langue maternelle et comment cela affecte leur capacité à apprendre une nouvelle langue.
Discours dirigé vers l'enfant (CDS)
Quand les adultes parlent aux enfants, ils modifient souvent leur façon de parler. C'est ce qu'on appelle le discours dirigé vers l'enfant (CDS). Les adultes ont tendance à utiliser des mots plus simples, des tons exagérés et des prononciations plus claires. On pense que ce type de discours est important pour les enfants pendant qu'ils apprennent la langue.
Utiliser le CDS dans notre étude aide à voir comment ça pourrait influencer l'acquisition d'une deuxième langue. On regarde comment ce discours peut être bénéfique ou, dans certains cas, freiner l'apprentissage.
Le rôle du Transfert Négatif
Le transfert négatif se produit quand les connaissances d'une personne dans sa langue maternelle interfèrent avec l'apprentissage d'une nouvelle. Par exemple, si quelqu'un parle espagnol, il pourrait appliquer incorrectement les règles de grammaire espagnoles en essayant d'apprendre le français.
Notre recherche examine comment ce transfert négatif se produit et quels facteurs y contribuent. On croit que comprendre comment la première langue peut créer ces problèmes est crucial pour améliorer les méthodes d'enseignement des nouvelles langues.
Familles de langues et comparaisons
Les langues appartiennent à des familles basées sur leurs similitudes. Dans notre étude, on a comparé cinq langues différentes : l’allemand, le français, le polonais, l’indonésien et le japonais. Ces langues ont été choisies parce qu'elles diffèrent beaucoup de l'anglais, qui est la deuxième langue qu'on étudie.
On s'attend à ce que plus la première langue est proche de l'anglais, plus ça aidera à apprendre l'anglais. Par exemple, l’allemand et l’anglais partagent plus de similitudes que le japonais et l’anglais. Ça veut dire que les locuteurs allemands pourraient avoir plus de facilité à apprendre l'anglais par rapport aux locuteurs japonais.
Collecte de données
Pour nos expériences, on a développé un dataset spécial appelé MAO-CHILDES, qui inclut des transcriptions des interactions entre enfants et adultes dans différentes langues. Ce dataset aide à créer un environnement d'entraînement réaliste pour notre modèle en capturant comment les enfants entendent et apprennent vraiment la langue.
En utilisant le CDS, on a nettoyé et organisé les données pour s'assurer qu'elles reflètent des schémas de discours naturels. Le dataset fournit une riche source d'input linguistique qui peut nous aider à comprendre comment les structures de la langue maternelle affectent l'apprentissage d'une deuxième langue.
Conception de l'expérience
Nos expériences ont utilisé SLABERT pour étudier combien bien les modèles peuvent apprendre à partir de différents types de discours. On a regardé comment les modèles entraînés sur le discours conversationnel se comparaient à ceux entraînés sur des discours scriptés.
Le discours conversationnel est plus dynamique et ressemble aux interactions naturelles entre enfants et adultes, tandis que le discours scripté suit une structure fixe. On a émis l'hypothèse que le discours conversationnel donnerait de meilleurs résultats pour les modèles d'apprentissage des langues.
Entraînement du modèle
L'entraînement de notre modèle comportait deux étapes clés. D'abord, on l'a entraîné sur le discours dirigé vers l'enfant des langues choisies. Ensuite, on l'a affiné sur des données de langue anglaise.
Cette méthode nous permet d'observer comment la structure et les caractéristiques de la première langue peuvent soit aider, soit entraver l'apprentissage de la deuxième langue. Nos tests étaient conçus pour évaluer combien bien le modèle pouvait appliquer les règles de l'anglais en se basant sur ce qu'il a appris du CDS.
Résultats
Les résultats de nos expériences ont montré un mélange d'effets de transfert positifs et négatifs. Les modèles entraînés sur le CDS ont montré quelques avantages, mais ils ont aussi eu des difficultés avec divers aspects de la grammaire anglaise.
Fait intéressant, on a trouvé que les modèles formés sur l'anglais conversationnel performent mieux que ceux formés sur le CDS. Ça suggère que le discours conversationnel, avec sa nature interactive, fournit un input d'entraînement plus riche pour les modèles de langue que les phrases structurées trouvées dans les textes écrits.
Discussion des résultats
Nos résultats soulignent plusieurs tendances importantes :
Discours conversationnel vs. discours scripté : Les modèles entraînés sur le discours conversationnel ont mieux performé lors de la plupart des tests grammaticaux par rapport à ceux entraînés sur le discours scripté. Cela soutient l'idée qu'un input linguistique plus dynamique est plus efficace pour l'apprentissage des langues.
Distances linguistiques : Plus la première langue est différente de l'anglais, moins les performances de l'apprentissage de l'anglais sont bonnes. Cela est décrit comme l'Effet Linguistique, reflétant comment les différences structurelles peuvent entraîner des défis dans l'apprentissage des langues.
Erreurs et apprentissage : Les modèles ont montré à la fois des transferts positifs et négatifs. Par exemple, alors que certaines règles étaient facilement adaptées du CDS, d'autres ont causé confusion et erreurs. Ces résultats s'alignent avec ce qu'on observe chez les apprenants de langue humains.
L'importance du contexte : Le contexte conversationnel du CDS le rend particulièrement utile. Les enfants apprennent par l'interaction, ce que les modèles n'arrivent pas à reproduire complètement quand ils sont entraînés uniquement sur des données scriptées.
Implications pour l'apprentissage des langues
Comprendre la relation entre l'acquisition de la langue maternelle et l'acquisition d'une deuxième langue peut mener à de meilleures stratégies d'enseignement. En se concentrant sur comment le CDS influence l'apprentissage, les enseignants peuvent concevoir des programmes linguistiques plus efficaces qui prennent en compte l'impact de la langue native de l'apprenant.
Cette recherche ouvre plusieurs pistes pour des études futures. On peut explorer comment différents facteurs jouent un rôle dans l'apprentissage des langues, comme l'âge, le contexte et l'exposition à divers types de discours.
Suggestions pour de futures recherches
Les études futures pourraient bénéficier d'examiner un éventail plus large de langues, tout en considérant les rôles de l'interaction sociale et des retours dans l'acquisition linguistique. Étant donné que beaucoup d'apprentissage linguistique se passe dans des contextes dynamiques, explorer des datasets multimodaux incorporant des éléments visuels et auditifs pourrait fournir des aperçus encore plus profonds sur la façon dont les enfants apprennent la langue.
Conclusion
Notre exploration des effets du discours dirigé vers l'enfant sur l'acquisition d'une deuxième langue révèle la nature complexe de l'apprentissage linguistique. Tant le transfert positif que négatif de la première langue influence comment les individus abordent une nouvelle langue. Les résultats soulignent l'importance d'utiliser un input conversationnel réaliste lors de l'enseignement des langues.
En établissant des connexions plus claires entre les processus d'apprentissage des première et deuxième langues, on pave la voie à de meilleures pratiques éducatives. Les connaissances issues de SLABERT servent à faire avancer notre compréhension de la façon dont les langues interagissent dans l'esprit de l'apprenant, aidant finalement à améliorer les méthodes d'instruction linguistique.
En résumé, examiner comment les enfants apprennent leur langue maternelle offre des leçons précieuses pour comprendre l'acquisition d'une deuxième langue, ce qui peut conduire à des stratégies d'enseignement plus efficaces à l'avenir.
Titre: SLABERT Talk Pretty One Day: Modeling Second Language Acquisition with BERT
Résumé: Second language acquisition (SLA) research has extensively studied cross-linguistic transfer, the influence of linguistic structure of a speaker's native language [L1] on the successful acquisition of a foreign language [L2]. Effects of such transfer can be positive (facilitating acquisition) or negative (impeding acquisition). We find that NLP literature has not given enough attention to the phenomenon of negative transfer. To understand patterns of both positive and negative transfer between L1 and L2, we model sequential second language acquisition in LMs. Further, we build a Mutlilingual Age Ordered CHILDES (MAO-CHILDES) -- a dataset consisting of 5 typologically diverse languages, i.e., German, French, Polish, Indonesian, and Japanese -- to understand the degree to which native Child-Directed Speech (CDS) [L1] can help or conflict with English language acquisition [L2]. To examine the impact of native CDS, we use the TILT-based cross lingual transfer learning approach established by Papadimitriou and Jurafsky (2020) and find that, as in human SLA, language family distance predicts more negative transfer. Additionally, we find that conversational speech data shows greater facilitation for language acquisition than scripted speech data. Our findings call for further research using our novel Transformer-based SLA models and we would like to encourage it by releasing our code, data, and models.
Auteurs: Aditya Yadavalli, Alekhya Yadavalli, Vera Tobin
Dernière mise à jour: 2023-05-31 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.19589
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.19589
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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