Liaison du gène ZDHHC9 aux différences de traitement cognitif
Une étude révèle comment le gène ZDHHC9 impacte le traitement du son chez les personnes avec des handicaps intellectuels.
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La cognition, ou comment on pense et traite l'info, est façonnée pendant notre développement par un mélange de facteurs génétiques et de mécanismes cérébraux. Certains rares troubles génétiques peuvent mener à des Handicaps intellectuels, et étudier ces cas peut nous aider à comprendre les différents facteurs qui peuvent causer des difficultés cognitives. Associer des études génétiques avec des modèles cérébraux peut éclairer comment des gènes spécifiques influencent les fonctions du cerveau et, finalement, les capacités cognitives.
Un de ces gènes lié aux handicaps intellectuels est le ZDHHC9. Ce gène aide à modifier des protéines et à les transporter dans les cellules. Quand ce gène ne fonctionne pas bien, ça peut entraîner des handicaps intellectuels légers à modérés, des difficultés d'élocution et des problèmes de langage. Dans certains cas, ces troubles peuvent aussi inclure des crises. Cependant, la cause exacte qui relie ces symptômes n'est pas encore claire. Comprendre le rôle du ZDHHC9 pourrait aider à mettre en lumière des processus biologiques importants qui contribuent à ces défis.
Des recherches utilisant des IRM ont montré que les personnes avec des handicaps intellectuels liés au ZDHHC9 peuvent avoir des différences notables dans la structure de leur cerveau. Ces différences peuvent augmenter le risque de crises et de défis cognitifs, comme des zones plus fines du cerveau et des connexions atypiques dans le réseau cérébral. Des études utilisant une technique appelée magnétoencéphalographie (MEG) ont aussi trouvé que les personnes avec des mutations ZDHHC9 pouvaient montrer des différences dans l'Activité cérébrale, surtout dans la durée de certains états cérébraux et dans la façon dont les régions du cerveau se connectent entre elles.
Alors que les recherches précédentes ont étudié diverses caractéristiques des handicaps liés au ZDHHC9, il reste encore beaucoup de domaines non explorés, notamment sur comment l'activité cérébrale locale se rapporte spécifiquement à ces conditions. À une échelle plus petite, des études sur des animaux ont montré que des problèmes avec le gène ZDHHC9 peuvent entraîner des changements dans la façon dont les cellules cérébrales se connectent et fonctionnent. Par exemple, dans des études de laboratoire, les cellules cérébrales de rats manquant ce gène présentaient des branches plus courtes et plus simples, et il y avait moins de connexions inhibitrices par rapport aux excitatrices.
Dans cette étude, les chercheurs visaient à relier l'activité cérébrale des personnes avec des handicaps liés au ZDHHC9 aux différences de comportement des cellules cérébrales observées dans des études précédentes. Ils ont collecté des données MEG pendant que les participants écoutaient des sons dans une tâche spécifique conçue pour évaluer leur capacité à détecter des changements dans ce qu'ils entendaient. Cette tâche consistait à écouter des sons répétés, avec parfois des sons différents mélangés.
L'étude a impliqué huit participants masculins âgés de 9 à 41 ans ayant des handicaps liés au ZDHHC9 et un groupe témoin de sept garçons d'âge similaire sans problèmes neurologiques ou psychiatriques. Avant l'étude, l'approbation éthique a été obtenue, et un consentement a été recueilli auprès des participants ou de leurs tuteurs.
Pour la collecte des données MEG, les chercheurs ont utilisé une machine spécialisée pour mesurer l'activité cérébrale dans une salle contrôlée. L'objectif était d'analyser comment les participants réagissaient à des sons normaux et des sons déviants tout en se concentrant sur un film silencieux. Les sons variaient en fréquence, et la configuration était conçue pour suivre comment les participants pouvaient remarquer les changements dans ces sons.
Après avoir collecté les données, les chercheurs les ont traitées pour enlever le bruit et les artefacts, s'assurant que seule l'activité cérébrale pertinente liée aux sons était analysée. Ils ont examiné comment différentes fréquences sonores affectaient les réponses cérébrales, qui ont des motifs spécifiques chez les gens avec un développement cérébral typique.
L'analyse a révélé que la réponse cérébrale globale aux sons se produisait plus tard dans le groupe ZDHHC9 par rapport au groupe témoin. Cependant, la réponse était également plus forte en termes d'amplitude pour certaines fréquences, suggérant que les individus avec des variations ZDHHC9 traitaient les sons différemment.
Ensuite, les chercheurs ont comparé comment le cerveau réagissait aux sons normaux par rapport aux sons inhabituels. Ils ont découvert que les personnes avec des mutations ZDHHC9 avaient tendance à avoir des réponses plus puissantes dans leur cerveau lorsque le son changeait, indiquant une possible sensibilité accrue aux changements dans les entrées auditives.
Pour enquêter davantage, les chercheurs ont utilisé un modèle informatique spécial simulant comment le cerveau traite les sons. En ajustant ce modèle pour refléter les caractéristiques de la mutation ZDHHC9, ils ont observé comment les changements dans le fonctionnement cérébral pouvaient influencer les réponses qu'ils avaient vues dans les données MEG. Ce modèle leur a permis de simuler les effets d'une inhibition réduite, qui est souvent associée à la condition ZDHHC9.
Dans leurs expériences avec le modèle, diminuer l'inhibition a conduit à des réponses plus fortes qui reflétaient ce qui était observé chez les individus avec des handicaps liés au ZDHHC9. Cela suggère qu'un tel changement dans le signalement cérébral pourrait jouer un rôle dans les difficultés de Traitement auditif notées chez les personnes avec cette variation génétique.
Cependant, augmenter les signaux excitateurs dans le modèle a entraîné des résultats instables, montrant que simplement augmenter l'excitation n'était pas une solution viable et ne représentait pas précisément ce qui était observé chez les participants. Ces résultats indiquent que l'équilibre entre excitation et inhibition dans le cerveau est crucial pour un traitement auditif sain.
En résumé, cette étude fournit des perspectives précieuses sur la façon dont un trouble génétique spécifique affecte les capacités cognitives à travers son impact sur le fonctionnement cérébral. Comprendre le lien entre les variations génétiques et le traitement cérébral peut ouvrir la voie à plus de recherches sur des stratégies efficaces pour soutenir les individus avec des handicaps intellectuels. D'autres recherches avec des groupes plus larges et des tranches d'âge diverses seront nécessaires pour confirmer ces résultats et explorer d'autres implications pour le développement cognitif et les interventions possibles.
Titre: Synaptic function and sensory processing in ZDHHC9-associated neurodevelopmental disorder: a mechanistic account
Résumé: Loss-of-function ZDHHC9 variants are associated with X-linked intellectual disability (XLID), rolandic epilepsy (RE) and developmental language difficulties. This study integrates human neurophysiological data with a computational model to identify a potential neural mechanism explaining ZDHHC9-associated differences in cortical function and cognition. Magnetoencephalography (MEG) data was collected during an auditory roving oddball paradigm from eight individuals with a ZDHHC9 loss-of-function variant (ZDHHC9 group) and seven age-matched individuals without neurological or neurodevelopmental difficulties (control group). Evoked responses to auditory stimulation were larger in amplitude and showed a later peak latency in the ZDHHC9 group but demonstrated normal stimulus-specific properties. Magnetic mismatch negativity (mMMN) amplitude was also increased in the ZDHHC9 group, reflected by stronger neural activation during deviant processing relative to the standard. A recurrent neural network (RNN) model was trained to mimic recapitulate group-level auditory evoked responses, and subsequently perturbed to test the hypothesised impact of ZDHHC9-driven synaptic dysfunction on neural dynamics. Results of model perturbations showed that reducing inhibition levels by weakening inhibitory weights recapitulates the observed group differences in evoked responses. Stronger reductions in inhibition levels resulted in increased peak amplitude and peak latency of RNN prediction relative to the pre-perturbation predictions. Control experiments in which excitatory connections were strengthened by the same levels did not result in consistently stable activity or AEF-like RNN predictions. Together, these results suggest that reduced inhibition is a plausible mechanism by which loss of ZDHHC9 function alters cortical dynamics during sensory processing. O_FIG O_LINKSMALLFIG WIDTH=200 HEIGHT=93 SRC="FIGDIR/small/587155v1_ufig1.gif" ALT="Figure 1"> View larger version (20K): [email protected]@f54610org.highwire.dtl.DTLVardef@caff66org.highwire.dtl.DTLVardef@145a4d2_HPS_FORMAT_FIGEXP M_FIG O_FLOATNOGraphical AbstractC_FLOATNO C_FIG In the current study, we employed a bottom-up approach to study the impact of synaptic-level alterations associated with ZDHHC9 variants on cortical function in healthy and ZDHHC9-deficient participants. To achieve this, a recurrent neural network model was developed to recapitulate MEG-derived auditory evoked responses and subsequently perturbed in order to determine effects on resulting dynamics. We show that reduced network inhibition recapitulates empirical observations, specifically increased response amplitudes, delayed peak latencies and increased mismatch negativity. These results offered a mechanistic account on the impact of ZDHHC9-associated synaptic alterations on auditory processing.
Auteurs: Rebeca Ianov-Vitanov, J. Achterberg, D. Akarca, D. Astle, K. Baker
Dernière mise à jour: 2024-03-30 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.28.587155
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.28.587155.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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