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L'impact du COVID-19 sur la VBG en Ouganda

Examen de la montée de la violence sexuelle basée sur le genre pendant la pandémie.

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La violence sexuelle basée sur le genre (SGBV) est un problème sérieux qui touche beaucoup de monde, surtout les adolescentes et les jeunes femmes. C'est défini comme n'importe quel acte sexuel ou tentative d'obtenir un acte sexuel où quelqu'un utilise la force ou la coercition. Ce type de violence peut arriver à tout le monde, peu importe la relation avec la personne qui fait du mal. Les effets du SGBV sont larges, touchant la santé, l'éducation et la stabilité économique.

SGBV en Ouganda

En Ouganda, environ 22 % des femmes âgées de 15 à 49 ans déclarent avoir vécu du SGBV à un moment de leur vie. La situation est pire pour les adolescentes et les jeunes femmes, qui sont touchées de manière disproportionnée. Des enquêtes récentes montrent qu'une fille sur trois âgée de 18 à 24 ans a subi de la violence sexuelle étant enfant. Parmi les plus jeunes, âgées de 13 à 17 ans, une fille sur quatre a rapporté avoir subi de la violence sexuelle au cours de l'année passée.

Après avoir subi du SGBV, les femmes ont souvent besoin d'aide médicale. Elles devraient recevoir des services vitaux comme la prophylaxie post-exposition (PEP) et la contraception d'urgence dans les 72 heures. Malheureusement, pendant la pandémie de COVID-19, les restrictions ont rendu l'accès à ces services essentiels difficile.

Impact de la COVID-19 sur les cas de SGBV

De mars 2020 à janvier 2022, les écoles en Ouganda étaient fermées pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Des rapports pendant cette période indiquaient une augmentation des cas de SGBV, surtout pendant les périodes de confinement. Le long temps passé hors de l'école a rendu beaucoup de filles vulnérables à la violence chez elles et dans leurs communautés.

Il y a également eu une augmentation notable des Grossesses adolescentes en 2020 et 2021, soulevant des inquiétudes sur le lien entre la pandémie et l'augmentation des cas de SGBV. Une attention particulière a été portée à la région du Mid-Est, où les taux de violence sexuelle étaient élevés parmi les jeunes femmes. Il y avait peu d'informations sur les raisons derrière ces cas de SGBV pendant la pandémie, ce qui a conduit à une étude pour enquêter sur ce problème.

Conception de la recherche et méthodologie

Pour mieux comprendre la situation, une étude mixte a été réalisée dans les districts de Tororo et Busia dans l'Est de l'Ouganda. Ces zones ont été choisies pour leurs taux élevés de grossesses adolescentes pendant la pandémie. L'étude a impliqué la collecte de données dans des Établissements de santé qui accueillent des survivantes de SGBV.

Les chercheurs ont examiné les dossiers de santé des adolescentes qui ont cherché de l'aide pour SGBV de mars 2020 à décembre 2021. Ils ont collecté des informations sur la démographie, les services de santé reçus et les soins de suivi.

Résultats sur les cas de SGBV

Pendant la période d'étude, 389 cas de SGBV ont été identifiés dans les établissements de santé sélectionnés. La plupart des survivantes avaient entre 15 et 19 ans. Un nombre significatif de ces filles étaient enceintes lorsqu'elles ont rapporté leurs expériences bien trop tard, souvent plus de 72 heures après l'incident, rendant l'accès aux soins critiques comme la PEP difficile.

Parmi les filles qui ont rapporté leurs expériences plus tôt, peu ont reçu le traitement PEP nécessaire, soulevant des inquiétudes sur leur santé et le risque d'infection par le VIH.

Perspectives de l'étude cas-témoin

Une étude cas-témoin a été réalisée pour comprendre les facteurs liés au SGBV chez les adolescentes pendant cette période. L'étude impliquait de faire correspondre des cas de SGBV avec des filles de quartiers similaires qui n'avaient pas subi de violence.

L'analyse a montré que le fait d'avoir des frères et sœurs plus âgés, des expériences antérieures de violence sexuelle et d'être impliqué dans le travail du sexe étaient associés à une probabilité plus élevée de subir du SGBV. En revanche, le fait d'avoir une famille capable de répondre aux besoins fondamentaux était protecteur contre cette violence.

Entretiens qualitatifs avec des informateurs clés

En plus des données collectées, des entretiens ont été menés avec des personnes des établissements de santé qui gèrent des cas de SGBV. Ces entretiens ont révélé que beaucoup d'adolescentes venaient dans les établissements de santé longtemps après les incidents, souvent lors de visites prénatales à cause de grossesses liées au SGBV.

Les entretiens ont mis en avant que beaucoup de familles faisaient face à des difficultés financières pendant la pandémie, ce qui a peut-être poussé les filles à chercher de l'aide en dehors de leur foyer, augmentant leur risque de SGBV.

Barrières à la recherche d'aide

L'un des résultats importants était que beaucoup de survivantes ont retardé le signalement de leurs expériences par peur des auteurs et de la stigmatisation sociale. Ce retard a souvent entraîné un manque de soins médicaux et de soutien essentiels.

De nombreuses survivantes ont rapporté qu'un manque de supervision parentale leur a permis d'être dans des situations à risque pendant les fermetures scolaires. Cette absence de guidance a pu mener à une exposition accrue à la violence potentielle.

Le rôle de la pauvreté

L'impact économique de la pandémie de COVID-19 a joué un rôle considérable dans l'augmentation des cas de SGBV. Beaucoup de familles avaient du mal à répondre à des besoins de base comme la nourriture et le logement. Avec les écoles fermées et les parents incapables de travailler, la pression financière était une préoccupation majeure. Certaines filles, cherchant des essentiels, ont peut-être été forcées à entrer dans des situations à risque, augmentant leurs chances de subir du SGBV.

Problèmes d'accès aux soins de santé

Même lorsque les adolescentes cherchaient de l'aide médicale, des problèmes persistaient. Beaucoup arrivaient dans les établissements de santé trop tard pour recevoir des soins efficaces. La PEP est cruciale pour prévenir la transmission du VIH après une violence sexuelle ; cependant, l'utilisation de la PEP était faible pendant la pandémie. Une éducation continue pour les travailleurs de la santé sur l'utilisation et l'accès à la PEP est vitale pour améliorer les résultats pour les survivants.

Conclusion et recommandations

La violence sexuelle basée sur le genre a eu des effets graves sur de nombreuses adolescentes et jeunes femmes pendant la pandémie de COVID-19. L'étude a mis en lumière le besoin urgent d'un meilleur accès aux services et au soutien pour les survivants.

Encourager les filles à signaler les incidents de SGBV et s'assurer qu'elles reçoivent des soins en temps voulu est essentiel. Les programmes de santé publique devraient se concentrer sur le soutien aux AGYW vulnérables, surtout pendant les crises qui les maintiennent à la maison.

Les interventions devraient inclure une éducation communautaire sur le SGBV et renforcer la relation entre parents et filles, créant un espace sûr pour une communication ouverte. S'attaquer aux défis économiques des familles peut également réduire les risques pour les AGYW.

Les résultats soulignent la nécessité d'efforts continus pour traiter le SGBV, surtout en période difficile.

Source originale

Titre: Sexual Gender-Based Violence among Adolescent Girls and Young Women during COVID-19 Pandemic, Mid-Eastern Uganda

Résumé: BackgroundGlobal studies indicate that sexual gender based violence (SGBV) may increase during pandemics including the COVID-19. The Mid-Eastern region in Uganda was of a concern due to high prevalence of intimate partner sexual violence among adolescent girls and young women (AGYW) (13% in 2016). Due to limited data, we investigated factors associated with SGBV among AGYW during the COVID-19 pandemic in Eastern Uganda, April 2022. MethodsWe line listed all AGYW 10-24 years who obtained SGBV services at ten high-volume health facilities from March 2020 to December 2021, the main COVID-19 period in Uganda. We conducted a case-control study among these AGYW. A case was [≥]1 SGBV episode experienced by an AGYW aged 10-24 years residing in Tororo and Busia Districts. For every randomly-selected case from the health facility line list, we identified two neighbourhood-matched AGYW controls who reported no SGBV. We interviewed 108 and 216 controls on socio-demographics, socio-economics, and SGBV experiences during COVID-19. We conducted logistic regression to obtain adjusted odds ratios and confidence intervals. ResultsAmong 389 SGBV cases, the mean age was 16.4 (SD{+/-} 1.6: range 10-24) years, and 350 (90%) were 15-19 years. Among 108 cases interviewed, 79 (73%) reported forced sex. Most (73; 68%) knew the perpetrator. In multivariate analysis, self-reported SGBV before the COVID-19 period [aOR=5.8, 95%CI: 2.8-12] and having older siblings [aOR=1.9, 95%:CI 1.1-3.4] were associated with SGBV during the period. Living with a family that provided all the basic needs was protective [aOR=0.42, 95%: CI 0.23-0.78]. ConclusionPrevious SGBV experiences and family dynamics, such as having older siblings, increased the odds of SGBV during the COVID-19 pandemic in Uganda. Conversely, a supportive family environment was protective. Identifying, supporting, and enacting protective interventions for existing SGBV victims and socioeconomically vulnerable AGYW could reduce the burden of SGBV during similar events.

Auteurs: Patience Mwine, B. Kwesiga, R. Migisha, J. Cheptoris, D. Kadobera, L. Bulage, E. J. Nsubuga, P. Mudiope, A. R. Ario

Dernière mise à jour: 2023-09-12 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.09.11.23295394

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.09.11.23295394.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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