Nouvelles idées sur le repliement des protéines et les traitements
Des recherches sur Hsp104 donnent de l'espoir pour traiter les maladies neurodégénératives liées au mauvais repliement des protéines.
― 6 min lire
Table des matières
- Une solution potentielle : les désaggrégases de protéines
- La structure et la fonction de Hsp104
- Découverte de nouveaux variants de Hsp104
- Études des interactions au sein de Hsp104
- Sélectivité et agrégation des protéines
- Test des variants de Hsp104 dans les cellules
- Perspectives futures sur les variants de Hsp104
- Source originale
Les protéines sont des molécules super importantes dans notre corps qui font plein de trucs. Pour que les protéines fonctionnent bien, elles doivent être repliées dans la bonne forme. Parfois, elles se replient mal à cause de divers stress comme des erreurs lors de leur fabrication, la chaleur ou des chocs chimiques, surtout en vieillissant. Quand les protéines se replient mal, elles peuvent s'agglomérer, ce qui est mauvais et peut être toxique pour les cellules.
Pour éviter ça, les cellules ont mis en place des mécanismes pour garder les protéines en bonne santé. Elles ont des aides spéciales appelées chaperonnes moléculaires qui aident à plier les protéines correctement, et des systèmes qui peuvent détruire les protéines abîmées. Mais en vieillissant, les protéines mal repliées peuvent s'accumuler et former des structures nuisibles, contribuant à des maladies graves comme la maladie de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Pour l’instant, il n’y a pas de traitements efficaces contre ces conditions dévastatrices.
Une solution potentielle : les désaggrégases de protéines
Une façon de s'attaquer à ces Maladies neurodégénératives, c'est de développer des traitements qui puissent aider à restaurer les protéines mal repliées dans leur forme correcte. Ces traitements fonctionneraient en séparant les agrégats et en ramenant les protéines à un état où elles peuvent fonctionner normalement. L'idée, c'est de résoudre deux gros problèmes causés par le mauvais repliement : les effets toxiques des agrégats et la perte de la fonction normale des protéines.
Un candidat prometteur pour ce type de traitement est une protéine appelée Hsp104. Hsp104 a une structure unique qui lui permet de dissoudre différents types d'Agrégats de protéines, y compris ceux qui ressemblent à des structures amyloïdes, souvent liées aux maladies neurodégénératives. Mais il n’y a pas d’équivalent direct d’Hsp104 dans des organismes complexes comme les humains, même s'il y a des protéines similaires dans les cellules humaines qui pourraient potentiellement faire des trucs similaires.
Quand Hsp104 est introduit dans les cellules d'organismes plus complexes, il semble bien toléré et peut aider à réduire l'agrégation et la toxicité des protéines liées aux maladies neurodégénératives.
La structure et la fonction de Hsp104
Hsp104 est composé de divers segments, chacun jouant un rôle dans sa fonction. Il a deux domaines de liaison aux nucléotides (NBD1 et NBD2), un domaine central (MD), et deux domaines terminales. Le domaine central est particulièrement important car il peut contrôler l'activité de Hsp104. Des changements ou des mutations dans ce domaine central peuvent soit renforcer, soit inhiber la fonction désaggrégante de Hsp104.
Deux autres protéines, Hsp70 et Hsp40, sont essentielles pour le bon fonctionnement de Hsp104. Hsp70 se lie aux protéines qui ont besoin d'aide et les aide à les transférer à Hsp104. Cependant, on ne comprend pas encore totalement comment ces protéines travaillent ensemble avec Hsp104.
Découverte de nouveaux variants de Hsp104
Les recherches ont révélé divers variants de Hsp104 qui ont été modifiés chimiquement et montrent une activité renforcée dans la dissolution des agrégats de protéines. Cependant, certains de ces variants peuvent causer des effets secondaires indésirables, entraînant une toxicité dans les cellules. Cela est particulièrement évident lorsque des variants sont surexprimés, ce qui peut endommager d'autres protéines importantes.
Une question importante dans cette recherche est comment concevoir des variants de Hsp104 qui soient assez puissants pour combattre l'agrégation des protéines sans causer de toxicité. Cela implique de comprendre comment Hsp104 interagit avec Hsp70 et Hsp40 et comment on peut contrôler ces interactions pour obtenir le résultat souhaité.
Études des interactions au sein de Hsp104
Les chercheurs étudient les interactions spécifiques entre les parties de Hsp104 qui régulent son activité dans différents états (lié à l'ATP et lié à l'ADP). En présence d'ATP, certaines interactions mènent à un Hsp104 fonctionnel qui peut collaborer efficacement avec Hsp70. Quand l'état énergétique passe à ADP, les interactions changent et Hsp104 se comporte différemment.
En analysant ces interactions, les scientifiques ont appris à créer des variants de Hsp104 qui ont soit une activité plus forte, soit plus sélective. Modifier des ponts salins spécifiques et d'autres connexions au sein de Hsp104 a mené à la conception de variants qui fonctionnent mieux dans des contextes spécifiques.
Sélectivité et agrégation des protéines
Un aspect clé de la conception de variants efficaces de Hsp104 est de s'assurer que ces protéines ciblent sélectivement les agrégats nuisibles sans interférer avec les protéines normales et saines. Cette sélectivité peut réduire les effets secondaires potentiels et améliorer l'efficacité du traitement contre les maladies.
En ajustant finement la manière dont Hsp104 interagit avec Hsp70 et Hsp40, les chercheurs peuvent augmenter son activité contre les agrégats tout en minimisant son impact sur les protéines normales. Cet équilibre délicat est crucial pour développer Hsp104 en tant qu'agent thérapeutique.
Test des variants de Hsp104 dans les cellules
Dans des laboratoires, les scientifiques ont testé plusieurs variants de Hsp104 pour voir comment ils fonctionnent dans des cellules vivantes, y compris des cellules humaines. Certains de ces variants ont montré qu'ils réduisent les effets nuisibles de l'agrégation des protéines, surtout dans des maladies comme la SLA et la démence frontotemporale, où les protéines se localisent mal et s'agrègent de manière incontrôlable.
En évaluant comment différents variants se comportent dans des cellules de levure et humaines, les chercheurs collectent des informations précieuses sur leurs potentielles bénéfices thérapeutiques. Les variants qui montrent de fortes capacités à atténuer les agrégats toxiques sans effets secondaires significatifs sont particulièrement prometteurs.
Perspectives futures sur les variants de Hsp104
Les insights obtenus en étudiant les variants de Hsp104 pourraient ouvrir la voie à des traitements innovants pour les maladies neurodégénératives. En utilisant des techniques avancées, les chercheurs peuvent introduire ces protéines dans les cellules de manière contrôlée. Cette livraison ciblée pourrait constituer une méthode puissante pour s'attaquer à l'accumulation de protéines mal repliées dans diverses maladies.
Au fur et à mesure que la recherche progresse, une meilleure compréhension des mécanismes derrière le repliement et l'agrégation des protéines aidera à la conception rationnelle de traitements efficaces qui pourraient alléger le fardeau des maladies neurodégénératives. Le potentiel d'Hsp104 et de ses variants en tant qu'agents thérapeutiques reste une avenue excitante pour les futures investigations scientifiques.
Titre: Design principles to tailor Hsp104 therapeutics
Résumé: The hexameric AAA+ disaggregase, Hsp104, collaborates with Hsp70 and Hsp40 via its autoregulatory middle domain (MD) to solubilize aggregated protein conformers. However, how ATP- or ADP-specific MD configurations regulate Hsp104 hexamers remains poorly understood. Here, we define an ATP-specific network of interprotomer contacts between nucleotide-binding domain 1 (NBD1) and MD helix L1, which tunes Hsp70 collaboration. Manipulating this network can: (a) reduce Hsp70 collaboration without enhancing activity; (b) generate Hsp104 hypomorphs that collaborate selectively with class B Hsp40s; (c) produce Hsp70-independent potentiated variants; or (d) create species barriers between Hsp104 and Hsp70. Conversely, ADP-specific intraprotomer contacts between MD helix L2 and NBD1 restrict activity, and their perturbation frequently potentiates Hsp104. Importantly, adjusting the NBD1:MD helix L1 rheostat via rational design enables finely tuned collaboration with Hsp70 to safely potentiate Hsp104, minimize off- target toxicity, and counteract FUS proteinopathy in human cells. Thus, we establish important design principles to tailor Hsp104 therapeutics. Graphical Abstract O_FIG O_LINKSMALLFIG WIDTH=200 HEIGHT=128 SRC="FIGDIR/small/591398v1_ufig1.gif" ALT="Figure 1"> View larger version (31K): [email protected]@db3f5org.highwire.dtl.DTLVardef@1a1ae5eorg.highwire.dtl.DTLVardef@1beab7e_HPS_FORMAT_FIGEXP M_FIG C_FIG
Auteurs: James Shorter, J. Lin, P. J. Carman, C. W. Gambogi, N. M. Kendsersky, E. Chuang, S. N. Gates, A. L. Yokom, A. N. Rizo, D. R. Southworth
Dernière mise à jour: 2024-04-28 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.26.591398
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.26.591398.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.