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Le rôle des champignons dans la croissance des plantes

Explorer la connexion super importante entre les champignons mycorhiziens arbusculaires et les plantes.

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Les champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) sont des petits organismes qui vivent dans le sol et aident les plantes à grandir. Ils forment des partenariats avec environ 70 à 90 % des plantes terrestres, donc presque toutes les plantes que tu vois dépendent de ces champignons pour être en meilleure santé. Dans ce partenariat, les champignons se connectent aux racines des plantes et créent un réseau étendu dans le sol. Ce réseau aide les plantes à absorber des nutriments importants, surtout le Phosphore, qui est crucial pour leur croissance. En retour, les plantes renvoient une partie de l'énergie qu'elles créent grâce à la photosynthèse aux champignons. Cet échange de nutriments et d'énergie est vital pour la santé des plantes et soutient aussi l'écosystème en général.

Importance des CMA pour la santé des plantes

La relation entre les plantes et les CMA est essentielle non seulement pour améliorer l'Absorption des nutriments mais aussi pour augmenter la capacité d'une plante à résister aux maladies ou aux conditions environnementales difficiles. Tandis que les plantes fournissent des sucres et des graisses aux champignons, ces derniers améliorent la façon dont les plantes peuvent absorber les nutriments du sol. Ce bénéfice mutuel est clé pour maintenir des communautés de plantes saines et favoriser leur croissance.

Le rôle des Acides gras

Les graisses, en particulier les acides gras, jouent un rôle important dans ce partenariat. Les plantes libèrent des acides gras dans le sol par leurs racines, et ces acides servent de source d'énergie pour les champignons. Cependant, les chercheurs n'ont pas encore bien compris comment ces acides gras sont transférés des plantes aux champignons pendant leur partenariat. Certaines études ont indiqué que les CMA comptent sur des gènes spécifiques et des signaux des plantes pour utiliser ces acides gras efficacement.

Défis dans l'étude des CMA

Un des grands problèmes pour étudier les CMA, c'est qu'ils ont besoin de plantes vivantes pour grandir et se reproduire. Les scientifiques ont du mal à cultiver les CMA indépendamment en laboratoire, car ces champignons dépendent beaucoup des nutriments que seules les plantes vivantes peuvent fournir. Cette dépendance rend la recherche sur leur comportement et leurs applications potentielles en agriculture difficile.

Résultats de recherche sur les acides gras et les CMA

Des études récentes ont souligné l'importance des acides gras pour améliorer la croissance des CMA. Quand les scientifiques ont ajouté certains acides gras aux champignons en laboratoire, ils ont constaté que cela favorisait leur croissance et même les aidait à produire des spores, qui sont essentielles pour leur reproduction. Cette découverte a ouvert de nouvelles pistes pour comprendre comment les CMA fonctionnent et comment ils peuvent être cultivés à des fins agricoles.

Certaines études ont mis en avant le myristate, un type d'acide gras que l'on trouve dans beaucoup de plantes. Quand les chercheurs ont appliqué du myristate en laboratoire, cela a encouragé les champignons à mieux grandir et à former des spores. De plus, quand il était mélangé à d'autres substances comme des hormones végétales, le myristate améliorait encore plus la croissance des champignons.

L'impact du myristate sur la croissance des CMA

Malgré les effets positifs du myristate sur la croissance des CMA en laboratoire, les implications concrètes de ces résultats restent floues. Une étude a indiqué que l'ajout de myristate ne changeait pas la quantité de croissance des champignons dans leur environnement naturel, mais aidait à augmenter leur capacité à s'étendre et à prospérer hors des racines des plantes.

Le défi reste de comprendre comment ces résultats peuvent être appliqués dans l'agriculture. Par exemple, les agriculteurs peuvent-ils utiliser le myristate pour booster les avantages des CMA dans leurs cultures ? À quelle fréquence les champignons rencontrent-ils le myristate dans la nature ? Ces questions soulignent le besoin de plus de recherches sur ce sujet.

Comprendre la relation avec les plantes hôtes

Pour bien comprendre le partenariat entre les CMA et les plantes, il est crucial d'étudier comment les acides gras affectent les échanges de nutriments des plantes, notamment le phosphore. Le phosphore est essentiel pour la croissance des plantes, et les CMA aident à faciliter son absorption du sol. Cependant, l'ajout de myristate semble perturber cet échange de nutriments, réduisant la quantité de phosphore que les plantes reçoivent des champignons.

Cette interférence est particulièrement importante dans des conditions de faible phosphore, où les plantes comptent généralement beaucoup sur les CMA pour ce nutriment. Dans de tels cas, le myristate peut en fait freiner l'efficacité des CMA, suggérant qu'il faut encore explorer comment divers nutriments interagissent avec le partenariat entre les CMA et les plantes.

Approche et expériences d'étude

Les chercheurs ont mené des expériences pour étudier le rôle du myristate sur les CMA et comment il affecte leur croissance et l'échange de nutriments entre champignons et plantes. Ils ont utilisé un cadre d'expérience contrôlé, où du myristate était ajouté aux CMA se développant aux côtés de racines de carottes en laboratoire. En examinant la croissance des champignons, l'absorption des nutriments et la production de spores, les scientifiques espéraient collecter des données sur l'impact du myristate sur l'interaction entre les CMA et leurs plantes hôtes.

Pour étudier l'échange de nutriments, deux types de plantes-l'alfalfa et le riz-ont été choisis pour leurs réponses distinctes aux CMA. Ces plantes ont été cultivées dans un sol avec des niveaux de phosphore différents, ce qui a aidé les chercheurs à déterminer comment le myristate influençait les performances des champignons dans chaque cas.

Résultats clés sur l'utilisation du myristate

Les expériences ont fourni des aperçus précieux, montrant que les CMA pouvaient absorber le myristate lorsqu'ils étaient cultivés en partenariat avec des plantes. Cela suggère que les champignons peuvent accéder à d'autres sources de nutriments en plus des matériaux organiques de leurs plantes hôtes. Étonnamment, la présence de myristate a modifié la manière dont les champignons interagissaient avec les plantes, affectant la quantité de phosphore transférée des champignons aux plantes et la quantité de carbone envoyée des plantes aux champignons.

Les résultats ont indiqué que dans certaines conditions, particulièrement lorsque le phosphore était rare, l'ajout de myristate entraînait des échanges de nutriments moins efficaces, réduisant les bénéfices que les CMA fournissent généralement à leurs plantes hôtes. Plus important encore, ces interactions variaient en fonction du type de plante spécifique et du niveau de phosphore dans le sol.

Myristate comme molécule de signalisation

Une autre découverte significative était que le myristate agit aussi comme une molécule de signalisation, incitant les champignons à croître et à se reproduire plus efficacement. Cependant, ce signal semblait perturber la communication naturelle entre les CMA et les plantes, affectant leur collaboration sur les échanges de nutriments.

Par exemple, alors que le myristate encourageait la croissance des champignons, il semblait réduire l'efficacité avec laquelle les plantes pouvaient gérer leurs défenses contre une éventuelle sur-colonisation par les champignons, désactivant certaines des réponses protectrices naturelles que les plantes développent pour réguler leurs partenaires fongiques.

Implications pour l'agriculture

Les résultats de ces études pourraient avoir des implications significatives pour les pratiques agricoles. Comprendre ces relations peut conduire à de meilleures stratégies pour utiliser les CMA dans la production de cultures. Les agriculteurs pourraient potentiellement améliorer leurs rendements en utilisant du myristate ou des composés similaires pour booster la croissance et l'efficacité des CMA. Cependant, la complexité de ces interactions nécessite des recherches supplémentaires pour établir des méthodes d'application efficaces de ces découvertes dans des scénarios agricoles réels.

Conclusion

La relation entre les champignons mycorhiziens arbusculaires et les plantes est complexe, impliquant divers échanges de nutriments et mécanismes de signalisation. La recherche met en lumière le rôle crucial des acides gras comme le myristate dans l'amélioration de la croissance des CMA et l'influence sur la dynamique des nutriments. Ces découvertes ouvrent de nouvelles portes pour des applications agricoles, mais elles soulignent aussi la nécessité d'une meilleure compréhension de l'équilibre délicat entre les CMA et leurs plantes hôtes. Grâce à des recherches continues, on peut mieux tirer parti du potentiel de ces partenariats pour promouvoir une agriculture durable et améliorer la santé des plantes.

Source originale

Titre: Tap into non-symbiotic carbon? Exogenous myristate fuels the growth of symbiotic arbuscular mycorrhizal fungi but disrupts their carbon-phosphorus exchange with host plants

Résumé: Arbuscular mycorrhizal fungi (AMF) facilitate plant uptake of mineral nutrients, particularly phosphorus, and draw organic carbon from the plant. The ability of symbiotic AMF to utilize external non-symbiotic carbon sources remains unclear, complicating our comprehension of their ecosystem functions. Here we examine the direct absorption of exogenous 13C1-labeled myristate by symbiotic AMF and their growth responses using an in-vitro dual culture system. We also investigated the impact of exogenous myristate on the carbon-phosphorus exchange between AMF and two different host plants in a greenhouse experiment, employing both stable isotope labeling (13CO2) and profiling of P transporter genes. Our results indicate that the extraradical hyphae of symbiotic AMF are capable of absorbing external myristate and transporting it (or its metabolic products) to intraradical structures. Myristate serves a dual function as a carbon source and signaling molecule, leading to increased intraradical and extraradical fungal biomasses, with RNA-Seq data indicating a suppressed mycorrhizal defense response as a potential mechanism. Intriguingly, exogenous myristate generally reduced the mycorrhizal phosphorus benefits for both alfalfa and rice, and decreased their carbon allocation to symbiotic AMF, likely by interfering with their normal trading mechanisms. These findings provide novel insights into the ecosystem functions and ecological applications of AMF.

Auteurs: Yutao Wang, B. Guan, T. Xiong, H. Chen, D. Zhao, Y. Chen, H. Liang, Y. Li, J. Wu, S. Ye, T. Li, W. Shu, J.-t. Li

Dernière mise à jour: 2024-04-29 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.26.591230

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.26.591230.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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