Progrès dans la prédiction de l'enthalpie de formation
L'apprentissage automatique améliore les prédictions de l'énergie de formation pour divers composés.
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Table des matières
- Le défi de la prédiction de l'enthalpie
- Fonctionnelles alternatives et leurs limitations
- L'apprentissage machine comme solution
- Le jeu de données utilisé
- Caractéristiques pour l'apprentissage machine
- Résultats et constatations
- Identification des régions fiables
- Implications pour la conception de matériaux
- Conclusion
- Source originale
Ces dernières années, les scientifiques ont bossé sur des méthodes pour améliorer la prédiction de l'Enthalpie de formation (une mesure d'énergie dans les matériaux) pour divers composés. Une méthode qui est en cours d'exploration est l'utilisation de l'apprentissage machine, qui est un type de technologie permettant aux ordinateurs d'apprendre à partir des données. Ce truc vise à faire des prédictions plus précises en corrigeant les calculs faits par les modèles couramment utilisés en chimie.
Le défi de la prédiction de l'enthalpie
L'enthalpie de formation est essentielle pour déterminer la stabilité des matériaux. Quand les scientifiques veulent développer de nouveaux matériaux, ils ont besoin de savoir à quel point ces matériaux sont stables en fonction de leurs caractéristiques énergétiques. Les méthodes traditionnelles reposent sur un cadre théorique connu sous le nom de la théorie de la fonctionnelle de densité (DFT), en utilisant spécifiquement certaines approximations appelées fonctionnelles. Cependant, ces méthodes peuvent produire des erreurs, surtout pour certains types de composés.
La fonctionnelle la plus couramment utilisée s'appelle PBE. Elle a des résultats mitigés ; elle fonctionne bien pour certains matériaux, mais elle galère avec d'autres, surtout ceux qui contiennent des métaux et des non-métaux ensemble, comme les oxydes et les nitrures. Les erreurs liées à l'utilisation de PBE viennent principalement d'un problème d'auto-interaction qui affecte la précision générale.
Fonctionnelles alternatives et leurs limitations
Pour régler les problèmes avec PBE, une fonctionnelle plus récente appelée Scan a été introduite. Ça a montré quelques améliorations, mais ça reste insuffisant pour certains types de composés faiblement liés. Les scientifiques ont aussi tenté d'autres méthodes, comme des corrections supplémentaires ou des fonctionnelles hybrides, qui combinent différentes approches pour obtenir de meilleurs résultats. Mais ces alternatives peuvent être complexes et coûteuses à calculer.
L'apprentissage machine comme solution
L'apprentissage machine offre une solution potentiellement plus simple. En formant des modèles sur des données existantes, les chercheurs peuvent mieux prédire l'enthalpie de formation pour de nouveaux matériaux. Des études antérieures ont utilisé l'apprentissage machine pour trouver des relations entre les propriétés des matériaux et l'enthalpie, mais ils héritent souvent des erreurs des calculs DFT originaux.
Ce travail s'appuie sur ces idées en examinant non seulement la composition des matériaux, mais aussi les caractéristiques détaillées de la structure électronique qui peuvent influencer les calculs. En utilisant un modèle d'apprentissage machine avec ces propriétés, l'objectif est de prédire avec précision les résultats expérimentaux.
Le jeu de données utilisé
L'étude a impliqué un grand jeu de données contenant divers composés, y compris des mélanges binaires, ternaires et quaternaires. Les chercheurs ont généré des caractéristiques détaillées de la structure électronique pour ces composés. Ils ont utilisé des outils de calcul avancés pour analyser comment différentes propriétés influencent l'enthalpie de formation.
Caractéristiques pour l'apprentissage machine
Les modèles d'apprentissage machine ont été conçus pour utiliser une gamme de caractéristiques décrivant la structure électronique des composés. Cela incluait divers indicateurs de la façon dont les atomes se lient et transfèrent des charges, ainsi que des caractéristiques des géométries des matériaux. En analysant ces caractéristiques, les chercheurs visaient à découvrir celles qui affectent significativement les erreurs dans les valeurs d'enthalpie prédites.
Les propriétés sélectionnées ont ensuite été utilisées pour former plusieurs modèles d'apprentissage machine, y compris des méthodes de régression, pour prédire dans quelle mesure les valeurs d'enthalpie calculées correspondent aux données expérimentales.
Résultats et constatations
Les résultats ont montré que l'approche de l'apprentissage machine pouvait réduire considérablement les erreurs liées aux prédictions d'enthalpie. Par exemple, en utilisant PBE, l'erreur absolue moyenne est passée d'une valeur élevée à un nombre beaucoup plus petit grâce aux corrections apportées par le modèle d'apprentissage machine. Cependant, des réductions similaires n'ont pas été observées avec SCAN. Les erreurs sont restées plus comparables.
L'analyse a révélé que les erreurs de PBE étaient plus systématiques et prévisibles dans certains cas. En particulier, des caractéristiques comme l'ionicité-comment les charges sont réparties dans un composé-avaient une forte corrélation avec la précision des prédictions. Les composés avec des valeurs d'ionicité élevées montraient des erreurs plus grandes, indiquant que le modèle d'apprentissage machine pouvait aider à identifier quels matériaux pourraient donner des prédictions moins précises.
Identification des régions fiables
Une partie de l'étude était axée sur l'identification des "régions fiables" où les prédictions étaient les plus précises. En appliquant des techniques de découverte de sous-groupes, les chercheurs ont trouvé des ensembles de composés qui donnaient systématiquement de faibles erreurs dans les valeurs d'enthalpie prédites. Cette analyse a indiqué qu'une gamme spécifique de caractéristiques (y compris un faible transfert de charge) menait à des prédictions plus fiables.
Implications pour la conception de matériaux
Les découvertes ont des implications importantes pour la conception et la découverte de nouveaux matériaux. Comprendre où les modèles réussissent ou échouent peut aider les chercheurs à cibler leurs efforts plus efficacement. Les insights obtenus grâce à l'analyse de l'apprentissage machine fournissent des indications sur les caractéristiques à privilégier lors du développement de nouveaux matériaux avec des propriétés souhaitées.
Conclusion
Cette recherche illustre comment l'apprentissage machine peut améliorer la précision des prédictions d'enthalpie pour une large gamme de matériaux. En s'appuyant sur des caractéristiques détaillées de la structure électronique et en analysant des erreurs systématiques, les chercheurs commencent à mieux comprendre les limites des méthodes de calcul traditionnelles. Les résultats ouvrent des voies pour développer des modèles théoriques plus fiables, ce qui peut mener à un processus de conception plus efficace pour de nouveaux matériaux.
Alors que le domaine continue d'évoluer, intégrer l'apprentissage machine avec des méthodes de calcul traditionnelles pourrait entraîner des avancées significatives. Le travail souligne une tendance croissante dans la science des matériaux à aller au-delà des théories standards et à adopter des approches plus innovantes pour s'attaquer à des problèmes complexes en thermochimie.
Titre: Interpretable machine learning to understand the performance of semi local density functionals for materials thermochemistry
Résumé: This study investigates the use of machine learning (ML) to correct the enthalpy of formation (Hf) from two separate DFT functionals, PBE and SCAN, to the experimental Hf across 1011 solid-state compounds. The ML model uses a set of 25 properties that characterize the electronic structure as calculated using PBE and SCAN. The ML model significantly decreases the error in PBE-calculated Hf values from an mean absolute error (MAE) of 195 meV/atom to an MAE = 80 meV/atom when compared to the experiment. For PBE, the PDP+GAM analysis shows compounds with a high ionicity (I), i.e., I>0.22, have errors in Hf that are twice as large as compounds having I < 0.22 (246 meV/atom compared to 113 meV/atom). Conversely, no analogous trend is observed for SCAN-calculated Hfs, which explains why the ML model for PBE can more easily correct the systematic error in calculated Hfs for PBE but not for SCAN. Although the literature suggests PBE is reliable for intermetallics but less so for oxides and halides, our analysis reveals intermetallics pose a challenge for PBE only when the charge transfer is significant (I >0.22). Meanwhile, oxides and halides may be described accurately by PBE for systems in which charge transfer is relatively low (I < 0.22).
Auteurs: Santosh Adhikari, Christopher J. Bartel, Christopher Sutton
Dernière mise à jour: 2023-07-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.07609
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.07609
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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