Rétention des compétences en RCP chez les infirmiers : Une étude
Enquête sur la façon dont les compétences en RCP sont conservées chez les infirmiers en soins critiques et en soins généraux.
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Table des matières
- Design de l'étude
- Recrutement et participants
- Collecte de données
- Considérations éthiques
- Analyse des données
- Caractéristiques sociodémographiques
- Évaluation des connaissances en RCP
- Évaluation de la compétence des compétences en RCP
- Décroissance des connaissances et des compétences
- Conclusion
- Source originale
L'arrêt cardiaque se produit quand le cœur s'arrête subitement de fonctionner. Ça entraîne une chute du flux sanguin vers des organes importants, rendant la personne non réactive et provoquant une respiration anormale. Dans les hôpitaux, c'est très urgent et ça peut causer la mort si ce n'est pas traité rapidement par des professionnels de santé qualifiés. Aux États-Unis, les hôpitaux gèrent environ 200 000 cas d'arrêt cardiaque chaque année. Comme l'arrêt cardiaque peut arriver sans avertir, il faut agir vite.
Une réponse cruciale à l'arrêt cardiaque est la réanimation cardio-pulmonaire (RCP). La RCP vise à rétablir les fonctions vitales et à maintenir le flux sanguin vers les organes clés quand le cœur ne bat plus efficacement. Ça se fait par des compressions thoraciques, des souffles et l'utilisation d'un défibrillateur. Des recherches montrent que quand les professionnels de santé formés effectuent correctement la RCP, ça peut réduire le nombre de décès dans les hôpitaux dus à l'arrêt cardiaque.
L'American Heart Association (AHA) est une organisation de premier plan qui promeut les Connaissances et pratiques liées à la réanimation cardiaque. Elle a une longue histoire de recherche, de développement de directives et de formation des professionnels de santé. Bien que l'AHA recommande aux pros de renouveler leur certification RCP tous les deux ans, beaucoup se sentent anxieux concernant leurs Compétences, surtout s'ils ne les utilisent pas souvent. Des études indiquent que le manque de pratique peut entraîner une perte de confiance et de compétences liées à la RCP. Des recherches supplémentaires suggèrent que former les compétences RCP plus souvent pourrait être bénéfique, car le manque de pratique peut faire décliner ces compétences, entraînant de moins bons résultats pour les patients.
Des études ont montré que les compétences en RCP commencent à s'estomper avec le temps. Certaines recherches indiquent que les compétences peuvent commencer à décliner juste deux semaines après la formation, tandis que la rétention des connaissances chute généralement entre un et six mois après l'entraînement. Ça veut dire que les professionnels de santé, en particulier ceux qui ne pratiquent pas régulièrement la RCP, peuvent avoir du mal à maintenir leurs compétences et leurs connaissances.
Pour faire face à ce problème, l'AHA a lancé le programme de Qualité de Réanimation (RQI). Ce programme se concentre sur le maintien de la préparation des travailleurs de la santé pour les urgences en exigeant qu'ils pratiquent la RCP plus souvent, avec des évaluations de compétences tous les 90 jours. Cependant, on ne sait toujours pas quelles sont les meilleures fréquences de formation pour différents prestataires de soins de santé afin de s'assurer que leurs compétences restent aiguisées. La fréquence à laquelle les professionnels de santé rencontrent des cas de RCP varie, les unités de soins critiques ayant plus de cas par rapport aux unités de soins généraux. Pourtant, il y a eu peu de recherche sur la façon dont les compétences et les connaissances en RCP diffèrent entre les infirmiers en soins critiques et ceux en soins généraux.
L'objectif principal de cette étude est d'évaluer la rétention des compétences et des connaissances en RCP chez les infirmiers titulaires dans les unités de soins critiques par rapport à ceux dans les unités de soins généraux.
Design de l'étude
Cette étude a utilisé un design quasi-expérimental prospective sans groupe témoin. Les compétences et connaissances en RCP ont été évaluées à différents moments : juste après la formation initiale, un mois plus tard, trois mois plus tard et six mois plus tard. Les infirmiers ont été divisés en deux groupes selon leurs unités de travail : soins critiques et soins généraux. Dans chaque groupe, les hôpitaux ont attribué au hasard des infirmiers à l'un des trois moments de tests de suivi.
Recrutement et participants
Tous les infirmiers titulaires prévus pour un cours de Soutien de Vie de Base (BLS) entre avril 2022 et avril 2023 ont été invités à rejoindre l'étude. Parmi 300 infirmiers invités, 275 ont accepté de participer, et 265 ont complété l'étude. Pour être qualifiés, les infirmiers devaient travailler dans une unité de soins critiques ou généraux et devaient être physiquement capables de réaliser la RCP. Les participants ont été informés sur l'objectif, le design et la confidentialité de l'étude, et ils pouvaient se retirer à tout moment sans pénalité.
Collecte de données
Avant la formation BLS, les participants ont donné leur consentement pour rejoindre l'étude. Après la formation, l'évaluation initiale a été effectuée. Les infirmiers ont ensuite été placés dans les groupes de soins critiques ou généraux et assignés anonymement à un certain moment de post-test. L'équipe de recherche a coordonné avec les responsables pour organiser les tests pendant les heures de travail afin de ne pas affecter les résultats. Toute la formation a été dispensée par des instructeurs certifiés par l'AHA. Les chercheurs ont utilisé la checklist d'examen et d'évaluation des compétences de l'AHA, assurant la sécurité de l'examen.
Lors de la deuxième ronde de RCP, les évaluations se sont concentrées sur la précision des compressions, des souffles, et la capacité à reprendre rapidement les compressions. L'arrivée d'un défibrillateur externe automatisé (DEA) a également été simulée et évaluée pour plusieurs actions clés. Chaque participant a traversé le même scénario et a été instruit de réaliser comme il avait appris.
Considérations éthiques
Cette étude a reçu l'approbation du comité d'examen institutionnel. Les participants ont été bien informés sur l'objectif et les méthodes de l'étude. La participation était volontaire, et les infirmiers pouvaient se retirer librement sans conséquences. Un code unique a été attribué à chaque participant pour maintenir la confidentialité.
Analyse des données
L'analyse des données a été réalisée en utilisant un logiciel statistique. Les statistiques descriptives ont été utilisées pour comprendre les moyennes et les distributions, tandis que divers tests ont comparé les résultats initiaux et de suivi. Les résultats étaient considérés comme significatifs si la valeur p était inférieure à 0,05.
Caractéristiques sociodémographiques
L'échantillon de l'étude se composait de deux groupes principaux : 121 des unités de soins critiques et 144 des unités de soins généraux. Aucune différence significative n'a été trouvée en termes de genre ou d'éducation. La plupart des participants détenaient un diplôme de licence, et la majorité étaient des femmes. Les infirmiers en soins critiques avaient une moyenne d'expérience d'environ 4,5 ans, contre environ 6,5 ans pour ceux en soins généraux. L'âge moyen était d'environ 26,6 ans pour les infirmiers en soins critiques, tandis qu'il était de 28,8 ans pour les infirmiers en soins généraux, avec des différences significatives en âge et en expérience observées.
Évaluation des connaissances en RCP
Les résultats ont montré des compétences en connaissance variables entre les deux groupes à différents moments. Lors du test initial, le groupe de soins critiques avait un score moyen de connaissance d'environ 93,8, qui est tombé à 83,8 au post-test. Le groupe de soins généraux a commencé à environ 93,2, avec une chute à 82,5 plus tard.
Les scores de suivi parmi le groupe de soins critiques à un mois, trois mois et six mois étaient respectivement de 95,2, 92,4 et 94,1. En revanche, le groupe de soins généraux avait des scores de 92,4, 93,1 et 93,9 aux mêmes moments. Des différences significatives ont été notées entre le groupe de soins critiques lors du test initial, et aussi parmi le groupe de soins généraux aux points de suivi.
Évaluation de la compétence des compétences en RCP
Tous les participants ont obtenu des scores suffisants lors des évaluations initiales des compétences. Cependant, lors des suivis, le nombre de participants nécessitant une remédiation variait. Dans le groupe de soins critiques, 34 ont nécessité une remédiation à un mois, réduisant à 29 à six mois. Le groupe de soins généraux a vu une augmentation de 29 nécessitant une remédiation à un mois à 50 à six mois. Le groupe de soins critiques a eu une performance plus constante par rapport au groupe de soins généraux, qui a montré des différences significatives nécessitant une remédiation au fil du temps.
Décroissance des connaissances et des compétences
L'étude a révélé que les participants des deux groupes ont subi des déclins dans leurs connaissances et compétences après la formation. Beaucoup ont dû revoir des compétences essentielles en RCP. Cependant, les infirmiers en soins critiques avaient tendance à maintenir leurs compétences mieux que ceux en soins généraux, probablement à cause de facteurs comme l'âge et l'exposition à des situations plus aiguës. Les connaissances des infirmiers en soins critiques ont chuté brusquement après un mois, mais se sont ensuite stabilisées, suggérant que des cours de remise à niveau courts pourraient être bénéfiques à ce moment-là.
Pour les infirmiers en soins généraux, la chute des connaissances s'est également produite après un mois, mais ils ont continué à voir des déclins graduels par la suite. Cela pourrait être dû à leur soin dans des cas moins aigus avec moins de situations de RCP.
Globalement, les infirmiers en soins critiques ont montré une décroissance globale moindre en connaissances et compétences par rapport à leurs homologues en soins généraux. Cet aperçu unique souligne l'importance de remises à niveau de formation adaptées selon différents modèles de décroissance observés dans ces deux groupes.
Conclusion
Cette étude visait à voir comment les compétences et connaissances en RCP sont retenues par les infirmiers titulaires. Elle a montré que les infirmiers en soins critiques maintenaient mieux leurs compétences en RCP que ceux en soins généraux, probablement à cause de leur exposition plus fréquente à des scénarios de RCP. Fait intéressant, les deux groupes ont montré des baisses significatives en connaissances et compétences après un mois, ce qui arrive plus tôt que ce que les études précédentes suggéraient. Ces résultats mettent en avant le besoin de formations de remise à niveau ciblées à des intervalles spécifiques pour améliorer les résultats pour les patients ayant besoin de RCP. D'autres investigations dans ce domaine pourraient conduire à des avancées précieuses dans la formation en santé et les soins aux patients.
Titre: Cardiopulmonary resuscitation (CPR) competency retention among registered nurses in critical care versus general care unit
Résumé: BackgroundCardiac arrest is a sudden and life-threatening event resulting in an end of cardiac activity, necessitating immediate intervention to prevent fatalities. In-hospital cardiac arrest (IHCA) presents a critical medical emergency, demanding swift and competent response. Cardiopulmonary resuscitation (CPR) is a key lifesaving intervention for IHCA, but the frequency of CPR events and the decay of CPR skills and knowledge among healthcare professionals (HCPs) raise concerns. Methods and ResultsIn a prospective quasi-experimental study with no control group, 263 registered nurses (121 in critical care units and 144 in general care units) were assessed for CPR skills and knowledge retention at various time intervals. The result showed that overall decay after six months are almost the same for both groups. Knowledge decay started for both groups after one month and for both groups the highest level of decay was reported after three months, however the decay pattern was quite different. General units mean differences showed sudden sharp decline on three months which was not reported with critical care nurses who showed steady decay reaching to six months. ConclusionsIn this study, it is noteworthy that nurses in critical care units exhibited consistent decay in skills and knowledge, while those in general care units demonstrated a progressive decline over time.
Auteurs: Yahia AL-Helih, M. AL-Ruzzieh, S. AL-Yatim, m. Alawneh, S. Abu AL-Hija, F. Odeah
Dernière mise à jour: 2023-10-17 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.10.16.23297121
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.10.16.23297121.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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