Comprendre le Long COVID : L'étude RECOVER
Une grande étude vise à explorer le long COVID et ses impacts.
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Table des matières
- Qu'est-ce qui cause le long COVID ?
- Étude RECOVER : Qu'est-ce que c'est ?
- Conception de l'étude
- Qui peut rejoindre l'étude ?
- Combien de personnes sont impliquées ?
- Que se passe-t-il pendant l'étude ?
- Collecte et gestion des données
- Comprendre les résultats
- Suivi de l'étude
- Ajustements continus
- Partage des résultats
- Importance de l'étude
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Beaucoup de gens dans le monde ont eu des problèmes de Santé après avoir été infectés par un virus appelé SARS-CoV-2, qui cause la COVID-19. Ces problèmes de santé persistants, connus sous le nom de long COVID ou séquelles post-aiguës de l'infection par SARS-CoV-2 (PASC), peuvent survenir même après que l'infection initiale soit passée. Les Symptômes peuvent varier énormément, avec plus de 200 symptômes différents signalés. Cependant, les professionnels de santé n'ont pas encore de méthode standard pour diagnostiquer le long COVID, et les estimations sur combien de gens ressentent ces symptômes varient beaucoup.
Qu'est-ce qui cause le long COVID ?
Les chercheurs essaient encore de comprendre pourquoi certaines personnes ont un long COVID. Plusieurs raisons possibles ont été suggérées, comme :
- Le virus pourrait encore être présent dans le corps.
- Il pourrait y avoir des problèmes avec la circulation sanguine dans les petits vaisseaux.
- Les dégâts causés aux tissus pendant l'infection initiale pourraient contribuer à des problèmes persistants.
- Le système immunitaire pourrait ne pas fonctionner comme il le devrait, entraînant de l'inflammation.
- D'autres virus déjà présents dans le corps pourraient se réactiver.
- Des changements dans les bactéries de l'intestin pourraient jouer un rôle.
- Les perturbations causées par la pandémie elle-même peuvent affecter la santé globale.
Il faut encore plus de recherches pour mieux comprendre ces aspects et aider à développer des traitements et des mesures préventives.
Étude RECOVER : Qu'est-ce que c'est ?
Pour mieux comprendre le long COVID, les National Institutes of Health (NIH) mènent une étude appelée RECOVER, qui signifie "Recherche sur la COVID pour améliorer la récupération". Cette étude se concentre sur les adultes et vise plusieurs objectifs :
- Découvrir combien de gens sont touchés par le long COVID.
- Examiner les différents symptômes et problèmes de santé qui apparaissent.
- Identifier des facteurs comme la démographie et l'historique de santé qui pourraient être liés au long COVID ou à la guérison.
- Étudier les changements biologiques qui se produisent dans le corps en rapport avec le long COVID.
Conception de l'étude
L'étude RECOVER suit un groupe de personnes dans le temps pour voir comment leur santé évolue. Elle inclut à la fois des gens qui ont été infectés par le SARS-CoV-2 et ceux qui ne l'ont pas été. Les Participants peuvent rejoindre l'étude à différents moments, soit quand ils sont infectés par le virus soit quand ils testent négatif.
Certaines personnes dans l'étude seront enceintes, et il y a un focus séparé sur leur santé et celle de leurs bébés. L'étude continuera jusqu'au moins octobre 2025.
Qui peut rejoindre l'étude ?
Tout le monde âgé de 18 ans ou plus peut participer à l'étude RECOVER. Il y a des critères spécifiques pour ceux qui ont été infectés par le virus. Ils doivent avoir testé positif ou répondre à d'autres critères liés à la santé. Ceux qui ne sont pas infectés doivent fournir une preuve d'un test négatif.
Les personnes enceintes ou celles qui ont accouché auront aussi des considérations spéciales dans leur participation.
Combien de personnes sont impliquées ?
L'étude prévoit d'inclure environ 14 880 participants – cela inclut environ 12 200 personnes qui ont eu la COVID-19 et 2 680 qui ne l'ont pas eue. L'objectif est d'avoir un groupe diversifié qui reflète différentes âges, races et antécédents de santé pour avoir une image plus claire du long COVID dans différentes populations.
Que se passe-t-il pendant l'étude ?
Les participants passeront par une série d'évaluations et de tests. Au début, ils rempliront des sondages sur leur santé, leur démographie et des informations liées à la COVID-19. Au fil du temps, on leur demandera de compléter d'autres sondages et de subir des examens physiques et des tests de laboratoire à intervalles réguliers. Cela permettra aux chercheurs de suivre les changements dans leur santé.
Pour ceux qui montrent des symptômes ou des problèmes spécifiques pendant l'étude, des tests supplémentaires pourraient être organisés pour obtenir plus d'informations. Cela est conçu pour aider à mesurer un large éventail de facteurs de santé.
Collecte et gestion des données
Les données des participants seront collectées et stockées en toute sécurité. L'étude RECOVER utilise un système spécial pour gérer les données, garantissant que les informations personnelles restent protégées tout en permettant aux chercheurs de mener des analyses approfondies.
Comprendre les résultats
L'objectif principal de l'étude RECOVER est de déterminer combien de personnes finissent par éprouver le long COVID et quels facteurs pourraient être impliqués. Les chercheurs utiliseront ces informations pour chercher des liens entre les symptômes et différentes démographies.
Les analyses incluront diverses méthodes pour aider à identifier des tendances et explorer des questions sur les facteurs de risque et la guérison.
Suivi de l'étude
Un groupe indépendant surveille de près l'étude pour s'assurer qu'elle respecte des normes éthiques et qu'elle est réalisée en toute sécurité. Ce groupe examine régulièrement les progrès et conseille les chercheurs sur les ajustements ou améliorations nécessaires.
Ajustements continus
L'étude RECOVER est conçue pour être flexible. Si de nouvelles informations émergent sur le long COVID, les chercheurs peuvent modifier l'étude pour refléter ces changements. Cela garantit que l'étude reste pertinente et bénéfique pour comprendre l'impact sur la santé publique du long COVID.
Partage des résultats
Une fois l'étude terminée avec la collecte et l'analyse des données, les résultats seront partagés avec la communauté scientifique et le grand public. Cela inclura la publication des résultats de recherche, des conférences, et l'utilisation des réseaux sociaux pour tenir tout le monde informé des principales conclusions.
Importance de l'étude
L'étude RECOVER est vitale pour plusieurs raisons :
- Elle pourrait aider à définir ce qu'est le long COVID et les différentes formes qu'il prend, ce qui est essentiel pour les options de traitement.
- Le groupe de participants divers permet aux chercheurs d'étudier le long COVID à travers différentes populations pour voir comment cela affecte les gens différemment.
- Le focus sur les symptômes rapportés par les patients garantit que les expériences de ceux qui ont vécu le long COVID sont prises en compte.
À travers cette étude, les chercheurs espèrent améliorer non seulement les options de traitement mais aussi les mesures préventives pour aider ceux qui pourraient être touchés à l'avenir.
Conclusion
L'étude RECOVER vise à fournir des informations cruciales sur le long COVID, contribuant à façonner les politiques de santé publique et les soins cliniques à l'avenir. L'objectif est de mieux comprendre cette condition et, au final, d'améliorer la vie de ceux qui sont touchés par elle. À mesure que plus de données sont collectées, l'espoir est que des réponses plus claires émergent sur le long COVID et comment aider ceux qui en souffrent.
Titre: Researching COVID to enhance recovery (RECOVER) adult study protocol: Rationale, objectives and design
Résumé: ImportanceSARS-CoV-2 infection can result in ongoing, relapsing, or new symptoms or other health effects after the acute phase of infection; termed post-acute sequelae of SARS-CoV-2 infection (PASC), or long COVID. The characteristics, prevalence, trajectory and mechanisms of PASC are ill-defined. The objectives of the Researching COVID to Enhance Recovery (RECOVER) Multi-site Observational Study of PASC in Adults (RECOVER-Adult) are to: (1) characterize PASC prevalence; (2) characterize the symptoms, organ dysfunction, natural history, and distinct phenotypes of PASC; (3) identify demographic, social and clinical risk factors for PASC onset and recovery; and (4) define the biological mechanisms underlying PASC pathogenesis. MethodsRECOVER-Adult is a combined prospective/retrospective cohort currently planned to enroll 14,880 adults aged [≥]18 years. Eligible participants either must meet WHO criteria for suspected, probable, or confirmed infection; or must have evidence of no prior infection. Recruitment occurs at 86 sites in 33 U.S. states, Washington, DC and Puerto Rico, via facility- and community-based outreach. Participants complete quarterly questionnaires about symptoms, social determinants, vaccination status, and interim SARS-CoV-2 infections. In addition, participants contribute biospecimens and undergo physical and laboratory examinations at approximately 0, 90 and 180 days from infection or negative test date, and yearly thereafter. Some participants undergo additional testing based on specific criteria or random sampling. Patient representatives provide input on all study processes. The primary study outcome is onset of PASC, measured by signs and symptoms. A paradigm for identifying PASC cases will be defined and updated using supervised and unsupervised learning approaches with cross- validation. Logistic regression and proportional hazards regression will be conducted to investigate associations between risk factors, onset, and resolution of PASC symptoms. DiscussionRECOVER-Adult is the first national, prospective, longitudinal cohort of PASC among US adults. Results of this study are intended to inform public health, spur clinical trials, and expand treatment options.
Auteurs: Leora I. Horwitz, T. Thaweethai, S. B. Brosnahan, M. S. Cicek, M. L. Fitzgerald, J. D. Goldman, R. Hess, S. L. Hodder, V. L. Jacoby, M. R. Jordan, J. A. Krishnan, A. O. Laiyemo, T. D. Metz, L. Nichols, R. E. Patzer, A. Sekar, N. G. Singer, L. E. Stiles, B. S. Taylor, S. Ahmed, H. A. Algren, K. Anglin, L. Aponte-Soto, H. Ashktorab, I. V. Bassett, B. Bedi, N. Bhadelia, C. Bime, M.-A. C. Bind, L. J. Black, A. L. Blomkalns, H. Brim, M. Castro, J. Chan, A. W. Charney, B. K. Chen, L. Q. Chen, P. Chen, D. Chestek, L. B. Chibnik, D. C. Chow, H. Y. Chu, R Clifton
Dernière mise à jour: 2023-05-28 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.05.26.23290475
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.05.26.23290475.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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