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L'apprentissage automatique améliore l'analyse des cellules RPE

De nouvelles méthodes améliorent l'étude des cellules RPE et leurs réponses aux traitements.

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Étude des cellules RPEÉtude des cellules RPEavec l'IAdes réponses des cellules de la rétine.Les méthodes d'IA améliorent l'analyse
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L'épithélium pigmentaire rétinien (EPR) est une couche unique de cellules dans l'œil, super important pour garder les cellules sensibles à la lumière, appelées photorécepteurs, en bonne santé. L'EPR soutient aussi le réseau de vaisseaux sanguins qui alimentent l'œil. Des problèmes avec ces cellules EPR peuvent entraîner plusieurs maladies oculaires, y compris la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui touche pas mal de personnes âgées. Quand les cellules EPR perdent leurs caractéristiques habituelles, ça peut changer leur comportement et les faire bouger d'une manière inappropriée.

Structure et Fonction des Cellules EPR

Les cellules EPR sont bien connectées entre elles, formant une barrière qui contrôle ce qui entre et sort de la couche externe de l'œil. Ces connexions, appelées Jonctions serrées, laissent passer de petites substances tout en maintenant les plus grandes à l'extérieur. Les cellules EPR saines ressemblent à des pavés et ont des bordures solides qui les aident à garder leur structure. Mais quand elles subissent du stress à cause de l'inflammation ou d'autres facteurs, leurs jonctions serrées peuvent être perturbées, ce qui nuit à leur capacité à fonctionner correctement.

Évaluation de la Santé des EPR

Un moyen d'évaluer la santé des cellules EPR est de mesurer la résistance de la couche cellulaire, ce qui indique à quel point elle fonctionne bien comme barrière. Cependant, cette méthode peut être lente et manquer certains détails sur l'état de différentes parties du tissu. Récemment, des scientifiques ont commencé à utiliser des techniques d'imagerie avancées pour examiner les jonctions serrées dans les cellules EPR. Ces images aident les chercheurs à voir comment chaque cellule se porte, surtout quand plusieurs facteurs sont en jeu.

Les chercheurs ont découvert qu'en regardant les cellules EPR dans des maladies comme la DMLA, les changements dans leur structure peuvent être très variés. Chaque cellule peut réagir différemment selon le type et le niveau de stress qu'elle subit. Cette variation rend difficile l’évaluation de la santé globale de la couche EPR. Pour résoudre ce problème, les scientifiques ont combiné des techniques informatiques modernes, y compris l'apprentissage profond et l'apprentissage automatique, pour mieux identifier et classifier les différents types de cellules EPR et leurs comportements.

Matériaux et Méthodes pour la Recherche sur les EPR

Culture Cellulaire

Pour étudier les cellules EPR, les chercheurs ont utilisé un type spécifique de cellules EPR qui peut être cultivé en laboratoire. Ils ont placé ces cellules dans de petits puits, leur ont fourni un milieu riche en nutriments et les ont laissées grandir. Après quelques semaines, les cellules matures étaient prêtes pour les expériences.

Traitements pour les Cellules EPR

Les chercheurs ont traité les cellules EPR avec diverses substances pour voir comment elles réagissent. Par exemple, ils ont ajouté un facteur pouvant provoquer une inflammation (TNFα) en différentes quantités pour comprendre son impact sur les cellules. Ils ont aussi testé un autre facteur (TGFβ2) pour voir s'il provoquait des changements similaires. Après les traitements, les chercheurs ont fixé les cellules pour les préparer à une analyse plus poussée.

Techniques de Coloration

Pour visualiser les changements dans les cellules EPR, les chercheurs ont utilisé une méthode appelée coloration immunohistochimique. Cette technique met en avant des protéines spécifiques dans les cellules. Ils ont fixé les cellules, puis utilisé différentes colorations pour marquer les jonctions serrées. Avec des microscopes avancés, ils ont capturé des images des cellules pour étudier leurs structures.

Mesure de la Fonction Barrière

La fonction barrière des cellules EPR était mesurée en continu en suivant les changements dans la résistance tranépitheliale (TER). En gardant un œil sur ces valeurs, les chercheurs pouvaient déterminer à quel point la couche EPR fonctionnait efficacement comme barrière. Une bonne fonction barrière se reflète dans les valeurs de résistance dans une certaine plage.

Analyse des Données

L’analyse des images et des données était réalisée avec un logiciel spécifique pour évaluer les caractéristiques cellulaires. Cela impliquait de mesurer plusieurs aspects des cellules et de leurs jonctions serrées. Les chercheurs utilisaient des méthodes manuelles et des outils automatisés pour collecter des données sur le comportement des cellules selon différents traitements.

Comprendre les Changements Morphologiques

La recherche a montré que les changements dans la morphologie des EPR pouvaient être très divers. Certaines cellules EPR peuvent montrer des signes évidents de stress alors que d'autres peuvent sembler complètement non affectées. Cette inconsistance vient du fait que différentes cellules peuvent réagir différemment à un même traitement selon leurs caractéristiques uniques.

Pour gérer cette variabilité, les chercheurs ont développé des méthodes utilisant l'apprentissage automatique pour créer des classificateurs capables de catégoriser efficacement les cellules EPR selon leur apparence. Ils ont utilisé cette technologie pour analyser des images de cellules EPR après divers traitements, ce qui leur a permis d'identifier quelles cellules montraient du stress et lesquelles ne le faisaient pas.

Entraînement du Modèle d'Apprentissage Automatique

Dans ce processus, les scientifiques ont créé un ensemble d'entraînement en sélectionnant des images de cellules EPR stressées et non stressées. Ils ont étiqueté ces images en conséquence et les ont utilisées pour apprendre au modèle d'apprentissage automatique à différencier les deux groupes. La précision du classificateur a été testée et améliorée au fil des itérations, garantissant qu'il pouvait identifier de manière fiable les différents types de cellules.

Après l'entraînement, le modèle était capable d'analyser de nouvelles images de cellules EPR, comptant combien étaient classées comme stressées ou non. Cette approche a permis de mieux évaluer la santé globale de la couche EPR.

Exploration de l'Impact du TNFα et du TGFβ2 sur les Cellules EPR

Les chercheurs ont mené des expériences pour voir comment les traitements avec TNFα et TGFβ2 affectaient les cellules EPR. Les deux traitements ont montré des structures de jonction serrée altérées, avec le TNFα provoquant des changements plus significatifs que le TGFβ2. Cette découverte indique que différents stress peuvent entraîner différentes réponses cellulaires.

En plus des changements morphologiques, ces traitements ont aussi eu un impact sur la fonction barrière des cellules EPR. En surveillant les valeurs de résistance après différents dosages de traitement, les chercheurs ont établi un lien clair entre la quantité d'inflammation et le degré de stress observé dans les cellules.

Validation de l'Approche d'Apprentissage Automatique

Pour valider que les méthodes d'apprentissage automatique fonctionnaient efficacement, les chercheurs ont testé la capacité du modèle à identifier et classifier les cellules EPR traitées avec TNFα par rapport aux témoins non traités. Ils ont obtenu des performances de classification similaires pour les deux types de traitement, indiquant la fiabilité de l'approche.

Avec le classificateur, les chercheurs pouvaient aussi évaluer à quel point des traitements spécifiques, comme l'Etanercept (un bloqueur de TNFα), pouvaient inverser les dommages causés par l'inflammation. Ils ont mesuré comment le pourcentage de cellules stressées changeait avec différents dosages du traitement, fournissant des pistes sur son efficacité.

Défis et Considérations dans la Recherche

Bien que l'utilisation de l'apprentissage automatique dans ce domaine soit très prometteuse, il y a des défis à prendre en compte. La diversité des réponses cellulaires peut rendre difficile la mesure des changements globaux avec précision. C'est particulièrement vrai pour les cellules EPR, qui peuvent montrer une gamme de caractéristiques différentes lorsqu'elles sont stressées.

Il est essentiel de capturer autant de caractéristiques des cellules EPR que possible dans l'analyse. Les chercheurs reconnaissent que leurs méthodes doivent s'adapter pour inclure divers traits afin d'assurer des évaluations précises. De plus, l'entraînement du modèle d'apprentissage automatique nécessite une supervision attentive pour éviter des biais dans l'étiquetage des cellules.

En avançant, les chercheurs sont optimistes quant à ce que ces méthodes automatisées d'analyse des cellules EPR peuvent être appliquées à d'autres types de cellules ayant des fonctions similaires, élargissant ainsi les possibilités d'études utiles à l'avenir.

Conclusion

Pour conclure, les avancées récentes en apprentissage automatique offrent un outil précieux pour analyser les cellules EPR et comprendre leur comportement sous différents traitements. La capacité de classifier les cellules en fonction de leurs caractéristiques morphologiques permet de mieux évaluer la santé des EPR, ce qui est crucial pour traiter des maladies comme la DMLA. Cette approche pave aussi la voie à des études plus larges axées sur le traitement et la compréhension des maladies rétiniennes, avec le potentiel d'aboutir à de nouvelles thérapies et de nouvelles perspectives sur la santé des yeux.

Source originale

Titre: Use of machine learning for quantification of retinal pigment epithelium tight junctions improves assay sensitivity

Résumé: The retinal pigment epithelium (RPE) is critical for maintaining outer retinal barrier homeostasis. In age-related macular degeneration (AMD), the RPE can undergo a dedifferentiation process that includes tight junction (TJ) loss and displacement of zonula occludens-1 (ZO-1), which may impair structural and functional integrity of the RPE barrier and contribute to disease pathogenesis. Our objective was to develop an automated and sensitive quantification method for TJ aberrations in an RPE immunofluorescence imaging assay, following treatment with TNF or TGF{beta}2. However, quantifying ZO-1 morphological changes in the RPE using standard image analysis methods did not provide a satisfactory assay window. To address this challenge, we developed an imaging assay to quantify ZO-1 changes using a machine learning approach, enabling enhanced phenotypic characterization of the ZO-1 changes in RPE cells and improved assay sensitivity. We were also able to capture and quantify the reversal of these changes using etanercept, an TNF inhibitor, with this imaging assay. Our findings indicated that this machine learning ZO-1 quantification assay could serve as a potential phenotypic readout for RPE dedifferentiation and enabling large-scale mechanistic studies.

Auteurs: Mark-Anthony Bray, Y. Gao, M. Twarog, Y. Xu, N. Buchanan, Y. Zhang, Q. Medley, M. Saint-Geniez, G. Prasanna, Q. Zhang

Dernière mise à jour: 2024-05-30 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.24.595580

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.24.595580.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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