L'efficacité énergétique de la nage en groupe chez les poissons
Des recherches montrent comment les poissons économisent de l'énergie en nageant en groupe.
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Les animaux qui volent ou nagent se déplacent souvent en groupe. Ce comportement peut les aider à économiser de l’Énergie en voyageant. Mais étudier ces économies d’énergie, c’est pas simple. Pourquoi ? Parce que les animaux ne se déplacent pas toujours en lignes bien ordonnées. Ils changent souvent de position, ce qui rend difficile de mesurer combien d’énergie ils économisent en étant ensemble. De plus, mesurer l'énergie utilisée par des animaux en mouvement, c’est compliqué et ça peut donner des résultats trompeurs. Tout ça rend difficile de lier la façon dont les animaux s'organisent en Groupes à l'énergie qu'ils dépensent.
Comprendre comment l'agencement des animaux en groupe affecte leur utilisation d'énergie pourrait nous donner des indices sur le développement de ces structures sociales au fil du temps. Ça pourrait aussi éclairer des trucs comme la façon dont les animaux partagent les ressources et leur survie globale dans des activités comme chercher de la nourriture, se reproduire ou fuir les prédateurs. De plus, cette connaissance pourrait aider à créer de meilleurs designs pour des robots ou des véhicules qui peuvent se déplacer en groupes, comme des essaims de drones ou des robots sous-marins. Ils pourraient travailler ensemble plus efficacement en utilisant moins d’énergie.
Économies d'énergie dans le mouvement de groupe
Pour étudier les avantages énergétiques du déplacement en groupe, les chercheurs ont essayé différentes méthodes. Par exemple, des études ont examiné comment des paires de nageurs robotiques économisent de l'énergie en ajustant le timing de leurs mouvements selon la distance entre eux. Ils ont découvert que quand un poisson suit un autre, il peut économiser de l'énergie en synchronisant ses mouvements avec les courants d'eau créés par le poisson devant. Fait intéressant, même des paires de vrais poissons montraient des schémas similaires, même quand ils ne voyaient pas bien.
Cependant, les chercheurs ne sont pas encore sûrs si ce comportement d'économie d'énergie est un choix conscient des poissons ou si ça se produit naturellement à cause des courants d'eau. Une autre question demeure : ces Comportements se voient-ils quand plus de deux poissons sont réunis ?
Dans des études récentes, les scientifiques ont mesuré l'utilisation d'énergie dans des groupes de poissons nageant ensemble à grande vitesse. Ils ont noté que les poissons en bancs utilisaient moins d'énergie que ceux nageant seuls, mais ils n'ont pas analysé comment les poissons étaient agencés dans ces bancs. D'autres études ont noté des changements dans la façon dont les poissons se positionnaient en groupes quand ils nageaient plus vite, ce qui laisse entendre que certains agencements pourraient être plus efficaces en termes d'énergie.
Quand on considère des Formations comme côte à côte ou en ligne, les avantages de chaque agencement ne sont pas clairs. Certaines mesures suggèrent que côte à côte pourrait être moins efficace que des agencements diagonaux. Cependant, dans des tests pratiques, les poissons nageaient souvent en lignes côte à côte dans des conditions difficiles. Alors, pourquoi les poissons semblent-ils préférer cette formation quand la vitesse compte ?
La complexité du comportement en groupe des poissons
De nombreux facteurs peuvent influencer l'efficacité énergétique de différentes formations de nage. Par exemple, les nageurs côte à côte peuvent créer une barrière, réduisant l'effort nécessaire pour se déplacer dans l'eau. À l'inverse, un poisson nageant derrière un autre peut faire face à moins de résistance, ce qui entraîne des économies d'énergie significatives. En fin de compte, les avantages de ces formations n'ont pas été analysés de manière exhaustive, laissant de nombreuses questions sans réponse.
Des recherches montrent que les poissons peuvent naturellement former des paires stables en nageant. Ces formations incluent des arrangements côte à côte et en ligne. Les interactions entre ces nageurs peuvent entraîner d'importantes économies d'énergie. Cependant, à mesure que la taille du groupe augmente, les chercheurs essaient toujours de déterminer si ces avantages sont maintenus.
Modèles informatiques pour comprendre la dynamique de groupe
Pour mieux comprendre ces comportements, les chercheurs ont créé des modèles informatiques qui simulent comment des paires de poissons nagent et interagissent. Ces modèles peuvent imiter les effets de vrais poissons nageant dans l'eau et aident les chercheurs à visualiser comment ces interactions se produisent sans avoir besoin de mesurer constamment des poissons vivants.
Des études montrent que des paires de ces nageurs simulés peuvent s'auto-organiser en formations stables. Ils peuvent maintenir ces formations même en changeant leur position relative les uns aux autres. Il semble que l'énergie ressentie par chaque nageur puisse varier en fonction de sa position dans le groupe.
Les chercheurs ont également exploré comment différents agencements de nageurs impactent leur mouvement. Par exemple, ils ont découvert que les formations en ligne peuvent être bénéfiques pour les poissons qui suivent, tandis que les arrangements côte à côte répartissent les économies d'énergie plus équitablement parmi tous les membres du groupe. Cette information suggère que la taille du groupe et l'agencement des nageurs jouent des rôles cruciaux dans la quantité d'énergie utilisée.
Tester le comportement émergent dans des groupes plus grands
Les chercheurs ont poussé leurs conclusions plus loin en analysant des groupes plus importants de nageurs. Ils ont testé comment six poissons se comporteraient en étant libres de nager dans des formations en ligne et côte à côte. Il s'est avéré que les groupes en ligne avaient tendance à perdre leur cohésion et à se diviser en sous-groupes plus petits. Les nageurs en tête bénéficiaient le plus d'économies d'énergie, tandis que ceux à l'arrière n'en profitaient souvent pas.
En revanche, les formations côte à côte plus grandes restaient stables et cohésives. Chaque nageur dans ces configurations bénéficiait de plus d’économies d'énergie, sauf ceux sur les bords du groupe. Cette découverte indique que les formations côte à côte pourraient être plus efficaces et capables de maintenir leur structure même à mesure que le nombre de nageurs augmente.
Mécanismes sous-jacents du comportement en groupe
Pour mieux comprendre le comportement de ces groupes plus importants, les chercheurs ont examiné les perturbations de l'eau créées par des paires de nageurs. Ils ont mesuré comment les mouvements d'un poisson influençaient le flux d'eau autour de lui et comment cela changeait quand plus de poissons étaient ajoutés.
Ils ont découvert que les interactions et la structure du flux d'eau déterminaient à quel point de nouveaux membres pouvaient entrer efficacement dans le groupe. Le sillage, ou l'eau troublée derrière les nageurs en tête, joue un rôle crucial dans l'aide ou l'entrave à de nouveaux nageurs pour bénéficier d'économies d'énergie.
Par exemple, en regardant deux poissons nageant ensemble, l'eau qu'ils déplacent pourrait aider un troisième poisson à rester juste derrière, lui permettant d'utiliser moins d'énergie. Cependant, à mesure que plus de poissons sont ajoutés, l'efficacité de ce sillage diminue, entraînant une diminution des économies d'énergie pour les poissons en arrière.
Le rôle du flux d'eau dans la détermination du comportement de groupe
Les chercheurs ont également noté que le flux d'eau est essentiel pour analyser ces formations. En comprenant les motifs de flux créés par les nageurs en tête, ils pouvaient prédire où se situeraient les positions de nage les plus bénéfiques pour d'autres nageurs. Cela signifie que la forme et la force du sillage laissé derrière peuvent indiquer les meilleurs endroits pour bénéficier.
En analysant la position des points de nage efficaces, ils ont découvert que ce n'est pas seulement une question de poissons nageant ensemble ; la conception même du flux d'eau joue un rôle tout aussi important. Cette observation éclaire comment les bancs de poissons peuvent expérimenter différentes formations pour maximiser les économies d'énergie en groupe.
Les implications comportementales des choix de formation
Les résultats suggèrent aussi des schémas comportementaux plus profonds dans les groupes d'animaux. Ça soulève des discussions intéressantes sur la question de savoir si les poissons sont motivés par la compétition ou la coopération en formant des groupes. Dans des situations nécessitant une nage rapide, les poissons peuvent adopter un comportement coopératif pour maximiser les économies d'énergie pour tous. En revanche, lorsqu'ils ont plus de liberté pour se positionner, ils peuvent agir égoïstement, se concentrant sur leurs propres avantages.
Cette connexion entre la physique de l'eau et le comportement animal pourrait donner lieu à des aperçus importants sur la façon dont les groupes d'animaux évoluent. Les schémas qu'ils développent pourraient être influencés par la nécessité de conserver de l'énergie tout en maximisant leurs chances de survie. Les études futures pourraient chercher à comprendre plus profondément si ces dynamiques proviennent d'instincts ou de comportements appris.
Conclusion
Dans l'ensemble, la recherche sur la façon dont les groupes de poissons nagent et interagissent révèle un jeu complexe entre mouvement, utilisation de l'énergie et comportement social. L'étude des groupes d'animaux, surtout dans des environnements dynamiques, peut orienter les avancées technologiques en robotique et éclairer notre compréhension des interactions sociales dans la nature.
Alors que les scientifiques continuent à affiner leurs modèles et méthodes pour étudier ces comportements, ils découvriront probablement de nouveaux aperçus sur les forces qui façonnent le monde des animaux nageurs et volants. Les résultats non seulement enrichissent notre connaissance du comportement animal, mais inspirent aussi des designs pour des systèmes ingénierés capables de naviguer et d'opérer efficacement dans divers environnements.
Titre: Mapping Spatial Patterns to Energetic Benefits in Groups of Flow-coupled Swimmers
Résumé: The coordinated motion of animal groups through fluids is thought to reduce the cost of locomotion to individuals in the group. However, the connection between the spatial patterns observed in collectively moving animals and the energetic benefits at each position within the group remains unclear. To address this knowledge gap, we study the spontaneous emergence of cohesive formations in groups of fish, modeled as flapping foils, all heading in the same direction. We show in pairwise formations and with increasing group size that (1) in side-by-side arrangements, the reciprocal nature of flow coupling results in an equal distribution of energy re-quirements among all members, with reduction in cost of locomotion for swimmers flapping inphase but an increase in cost for swimmers flapping antiphase, and (2) in inline arrangements, flow coupling is non-reciprocal for all flapping phase, with energetic savings in favor of trailing swimmers, but only up to a finite number of swimmers, beyond which school cohesion and energetic benefits are lost at once. We explain these findings mechanistically and we provide efficient diagnostic tools for identifying locations in the wake of single and multiple swimmers that offer op-portunities for hydrodynamic benefits to aspiring followers. Our results imply a connection between the resources generated by flow physics and social traits that influence greedy and cooperative group behavior.
Auteurs: Eva Kanso, S. Heydari, H. Hang
Dernière mise à jour: 2024-06-05 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.15.580536
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.15.580536.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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