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Robots bipèdes : Apprendre à marcher comme nous

Des chercheurs développent des robots bipèdes qui apprennent à marcher en s'entraînant et en imitant les mouvements des animaux.

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Les robots bipèdes sont des machines qui marchent sur deux jambes, un peu comme les humains. Ils rencontrent plein de défis, comme garder l’équilibre, se déplacer sans à-coups et s’adapter à différents terrains. Les chercheurs veulent créer des robots capables d'apprendre à marcher presque comme des humains grâce à de la pratique et en expérimentant leur environnement.

Comment les animaux inspirent la conception des robots

Beaucoup de robots s’inspirent de la façon dont les animaux se déplacent. Les animaux ont une capacité incroyable à ajuster leurs mouvements en fonction de leur environnement. Cette capacité vient de la collaboration entre leur cerveau et leur corps. De la même manière, les chercheurs cherchent à créer des robots bipèdes capables d’adapter leurs mouvements en marchant.

Le modèle de robot

Le robot dans cette étude a un design unique. Il a plus de moteurs que nécessaire pour se déplacer. Ce moteur supplémentaire permet un meilleur contrôle sur ses mouvements. Le robot apprend à marcher en bougeant ses membres de manière à imiter le mouvement naturel des animaux. Ça inclut l’utilisation de méthodes comme le "babillage moteur".

Qu'est-ce que le babillage moteur ?

Le babillage moteur fait référence à une phase où le robot bouge ses jambes au hasard. Tout comme un bébé apprend à bouger en essayant différents gestes, le robot explore des moyens de marcher. Il y a deux types de babillage : le babillage naïf et le babillage naturel.

  • Babillage Naïf : Dans ce cas, le robot bouge ses moteurs au hasard. Il ne tient pas compte de son environnement physique, ce qui peut entraîner des mouvements erratiques.

  • Babillage Naturel : Ici, le robot fait ses mouvements en fonction de la façon dont les jambes devraient fonctionner ensemble. Il évite que les moteurs s'opposent et crée un schéma de mouvement plus logique, ce qui l’aide à apprendre plus efficacement.

Apprendre à marcher

L'apprentissage de la marche par le robot se fait en plusieurs étapes. Il commence par le babillage, où il collecte des données sur comment bouger ses jambes. Ensuite, il utilise un programme informatique pour comprendre et reproduire les mouvements réussis.

Étapes impliquées

  1. Collecte de données : Pendant deux minutes, le robot bouge librement ses jambes pour rassembler des infos sur les mouvements possibles.
  2. Entraînement d'un modèle : Avec les données, le système de contrôle du robot apprend quels mouvements mènent à la marche.
  3. Tests : Le robot pratique ses mouvements pour atteindre un objectif, qui peut être au-dessus du sol, touchant légèrement le sol ou en dessous du sol.

L'environnement compte

La façon dont le robot marche change selon son environnement. Quand les jambes du robot sont en l’air, il peut bouger plus librement. Cependant, plus il se rapproche du sol, plus il doit s'adapter. Selon où les mouvements cibles sont placés-qu'ils soient au-dessus du sol, légèrement en contact avec le sol ou complètement en dessous du sol-le robot change son approche.

Différentes conditions de test

  1. Mouvements dans l'air : Le robot doit seulement se soucier de sa propre mécanique.
  2. Contact léger avec le sol : Les mouvements du robot sont partiellement limités par le sol.
  3. Sous le niveau du sol : Les mouvements sont sévèrement restreints, ce qui nécessite une planification très précise pour réussir.

Observation des résultats

Au fur et à mesure que le robot pratique la marche, les chercheurs mesurent à quel point il peut atteindre ses objectifs de mouvement dans différentes conditions. Lors des tests, l’efficacité des deux types de babillage est comparée. Les résultats montrent que le babillage naturel mène à de meilleurs taux de réussite en marche et des mouvements plus fluides.

Comparaison des types de babillage

  • Succès avec le Babillage Naturel : Le robot a appris à marcher avec succès dans la majorité des essais en utilisant le babillage naturel.
  • Défis avec le Babillage Naïf : Le babillage naïf n’a pas produit de marche efficace.

Mise en place de l'expérimentation

Les chercheurs ont utilisé un robot physique, conçu avec des composants spécifiques qui aident à réduire le poids et à améliorer l'efficacité. Ce robot a une structure similaire à des muscles, où les moteurs tirent sur des cordes (tendons) pour créer du mouvement sans pièces lourdes.

Caractéristiques de conception

  • Matériau léger : Des structures en aluminium sont utilisées pour garder le robot léger.
  • Système de tendons : Les moteurs tirent sur les tendons pour créer des mouvements, similaire aux actions musculaires chez les animaux.
  • Support de gantry : Un cadre de soutien maintient le robot droit pendant qu’il pratique.

Techniques d'Analyse des données

Pour comprendre la performance du robot, des experts analysent les données collectées durant les essais de marche. Deux méthodes principales sont utilisées pour cette analyse :

  1. Calcul de répartition : Cela aide à mesurer à quel point le robot peut explorer différents mouvements de jambes.
  2. Analyse de fluctuation détrendée (DFA) : Cela examine à quel point les mouvements du robot sont cohérents dans le temps. Un score plus élevé indique un mouvement meilleur et plus fiable.

Aperçu des résultats

Lors des tests, le robot a montré différents niveaux de succès selon le type de babillage et les conditions. Par exemple, quand les mouvements désirés étaient placés un centimètre sous le sol, les taux de succès ont grimpé à 100 %. Il a pu apprendre à marcher rapidement et efficacement.

Conclusions clés

  • Babillage Naturel : A conduit à une amélioration notable du succès en marche et de la vitesse.
  • Babillage Naïf : Moins efficace et souvent abouti à un échec de marche.

Conclusion

À travers ces expériences, les chercheurs ont démontré le potentiel des robots bipèdes à apprendre de leurs expériences et de leur environnement. Les résultats montrent qu’en imitant les mouvements des animaux et en utilisant des stratégies d'apprentissage efficaces, les robots peuvent s’adapter à de nouvelles conditions et marcher plus efficacement.

Directions futures

Cette recherche ouvre de nombreuses portes pour améliorer le mouvement des robots. Les futurs robots pourraient intégrer des processus d'apprentissage plus complexes et utiliser d'autres méthodes, comme maintenir l'équilibre ou s’adapter à plus de terrains. L'objectif est de créer des machines capables d'apprendre et de se déplacer aussi naturellement que des êtres vivants.

Source originale

Titre: Brain-Body-Task Co-Adaptation can Improve Autonomous Learning and Speed of Bipedal Walking

Résumé: Inspired by animals that co-adapt their brain and body to interact with the environment, we present a tendon-driven and over-actuated (i.e., n joint, n+1 actuators) bipedal robot that (i) exploits its backdrivable mechanical properties to manage body-environment interactions without explicit control, and (ii) uses a simple 3-layer neural network to learn to walk after only 2 minutes of 'natural' motor babbling (i.e., an exploration strategy that is compatible with leg and task dynamics; akin to childsplay). This brain-body collaboration first learns to produce feet cyclical movements 'in air' and, without further tuning, can produce locomotion when the biped is lowered to be in slight contact with the ground. In contrast, training with 2 minutes of 'naive' motor babbling (i.e., an exploration strategy that ignores leg task dynamics), does not produce consistent cyclical movements 'in air', and produces erratic movements and no locomotion when in slight contact with the ground. When further lowering the biped and making the desired leg trajectories reach 1cm below ground (causing the desired-vs-obtained trajectories error to be unavoidable), cyclical movements based on either natural or naive babbling presented almost equally persistent trends, and locomotion emerged with naive babbling. Therefore, we show how continual learning of walking in unforeseen circumstances can be driven by continual physical adaptation rooted in the backdrivable properties of the plant and enhanced by exploration strategies that exploit plant dynamics. Our studies also demonstrate that the bio-inspired codesign and co-adaptations of limbs and control strategies can produce locomotion without explicit control of trajectory errors.

Auteurs: Darío Urbina-Meléndez, Hesam Azadjou, Francisco J. Valero-Cuevas

Dernière mise à jour: 2024-02-04 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2402.02387

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2402.02387

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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