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Avancées dans la technologie d'analyse de la marche

De nouvelles méthodes rendent l'analyse de la marche plus facile et plus précise.

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L'analyse de la marche est une méthode utilisée pour étudier comment on se déplace en marchant ou en courant. Ça nous aide à comprendre les problèmes qui peuvent affecter le mouvement, l'efficacité des dispositifs comme les prothèses, et même des moyens d'améliorer les performances sportives tout en évitant les blessures.

Importance de l'analyse de la marche

L'analyse de la marche est importante pour plusieurs raisons :

  1. Troubles du mouvement : Ça aide à identifier les problèmes dans la façon dont quelqu'un se déplace, ce qui peut être crucial pour diagnostiquer des conditions.
  2. Dispositifs d'assistance : Ça évalue comment les dispositifs comme les prothèses et les orthèses fonctionnent et assure qu'ils répondent aux besoins des utilisateurs.
  3. Performance sportive : Les athlètes peuvent bénéficier de l'analyse de la marche pour optimiser leurs schémas de mouvement, améliorer leurs performances et réduire le risque de blessures.

Pour rendre l'analyse de la marche plus accessible, on a besoin de méthodes abordables et utilisables en dehors des labos traditionnels. Ça pourrait permettre une application plus large dans différents domaines, y compris la santé et le sport.

Méthodes utilisées dans l'analyse de la marche

Il existe différentes façons d'analyser la marche. Certaines des méthodes les plus courantes incluent :

  1. Capture de mouvement vidéo : Cette méthode utilise des enregistrements caméra pour suivre le mouvement. Cependant, il faut que la personne soit visible pour la caméra, et l'éclairage et les angles peuvent affecter les résultats.
  2. Unités de mesure inertielle (IMUs) : Ce sont de petits capteurs portables qui peuvent être fixés à différentes parties du corps. Les IMUs peuvent mesurer la vitesse et la quantité de mouvement de chaque partie du corps. Elles permettent des mesures dans des situations réelles, ce qui en fait une bonne option pour des environnements extérieurs ou moins contrôlés.

Bien qu'il existe de nombreuses techniques pour mesurer le mouvement, comprendre les forces impliquées (appelées cinétique) lors du déplacement est plus complexe. Cependant, cette info est nécessaire pour comprendre comment nos corps fonctionnent mécaniquement et physiologiquement.

Le défi de la mesure de la cinétique

Pour calculer la cinétique pendant le mouvement, on a besoin de données de mouvement détaillées (Cinématiques) et d'infos sur les forces agissant sur le sol (forces de réaction du sol, ou GRFs). Ça se fait généralement en utilisant une méthode appelée dynamique inverse. Mais ça peut entraîner des erreurs car si une partie des données cinématiques est incorrecte, ça impacte les calculs de cinétique.

Pour régler ça, les chercheurs explorent maintenant des moyens d'estimer à la fois les cinématiques et les Cinétiques directement à partir des données brutes des IMUs en même temps au lieu de s'appuyer sur des méthodes séquentielles qui peuvent introduire plus d'erreurs.

Le rôle de l'apprentissage machine dans l'analyse de la marche

Une approche moderne pour estimer les cinématiques et les cinétiques utilise l'apprentissage machine. Cela implique d'entraîner des modèles pour prédire des données de mouvement en fonction des lectures des IMUs. Cependant, beaucoup de modèles n'ont été testés que dans des labos contrôlés, et ils ont souvent du mal à gérer le bruit de mesure du monde réel.

En plus, il y a eu des inquiétudes que ces modèles ne produisent pas toujours des résultats physiquement précis, ce qui signifie que les résultats pourraient parfois défier les lois de la physique. Ça rend difficile de faire confiance aux résultats.

Approche systématique pour le placement des capteurs

Pour améliorer la précision tout en utilisant moins de capteurs, les chercheurs ont développé des méthodes qui estiment simultanément les métriques de mouvement nécessaires. En créant des simulations de mouvement humain à l'aide d'un modèle musculo-squelettique, ils peuvent évaluer comment les mesures de marche s'alignent avec les mouvements réels enregistrés.

Des études ont montré qu'utiliser moins de capteurs peut quand même fournir des données fiables. Le but est de trouver un équilibre entre avoir assez de capteurs pour obtenir des données précises et garder le dispositif simple et peu intrusif.

Configuration expérimentale et enregistrement des données

Les chercheurs ont mené des études avec différentes configurations et nombres de IMUs. Ils ont enregistré des données de participants sains qui ont marché et couru à différentes vitesses. Chaque participant a donné son consentement, et toutes les méthodes ont été approuvées par des comités d'éthique pour garantir sécurité et conformité.

Les données ont été collectées avec des IMUs placés sur différentes parties du corps, y compris les pieds, les tibias, les cuisses et le pelvis. Chaque configuration a été testée pour voir à quel point elle pouvait reproduire des patterns de mouvement connus.

Comparaison des configurations de capteurs

Les chercheurs ont créé plusieurs configurations pour leurs capteurs, y compris des configurations avec :

  • Seulement des capteurs aux pieds
  • Capteurs aux pieds et tibias
  • Capteurs aux pieds et cuisses
  • Capteurs aux pieds et pelvis
  • Une configuration complète avec des capteurs sur tous les segments clés du corps

Ils ont comparé l'exactitude de ces différentes configurations pour voir à quel point elles pouvaient estimer des variables spatio-temporelles (comme la vitesse et la longueur de foulée) et des données cinématiques et cinétiques (comme les angles des articulations et les forces).

Résultats de l'étude

Les résultats ont montré que d'avoir plus que juste des capteurs aux pieds améliorait la précision des mesures dans diverses conditions. Quelques résultats clés incluaient :

  • La précision de l'estimation de la vitesse et de la longueur de foulée était meilleure en incluant des capteurs sur le pelvis ou les cuisses.
  • Les configurations sans capteurs aux cuisses n'ont pas bien fonctionné pour certaines variables, surtout en marchant.
  • La configuration complète a fourni les meilleures données globales mais était aussi la plus encombrante pour les participants.

Performance des différentes configurations

Les chercheurs ont découvert que les configurations avec des capteurs sur les pieds et soit le pelvis soit les cuisses offraient généralement une bonne précision. Ils ont remarqué que se mettre en place avec seulement des capteurs aux pieds menait généralement à plus d'erreurs, tant dans les mesures que dans les relations entre les angles des articulations, les moments et les forces.

Utiliser une configuration avec seulement trois ou quatre capteurs a réussi à produire des résultats similaires à la configuration complète tout en étant plus facile à porter pour les participants.

Implications pour les applications réelles

Les découvertes montrent qu'il est possible de mener des analyses de marche efficaces en utilisant moins de capteurs sans compromettre la précision de manière significative. Ça a des implications pratiques pour le suivi des patients dans la vie quotidienne, en particulier pour ceux avec des troubles du mouvement, et pourrait aider à suivre les changements au fil du temps.

Utiliser des configurations plus simples facilitera la collecte de données dans différentes situations, ce qui peut aider les cliniciens et les chercheurs à mieux comprendre comment différentes conditions affectent le mouvement.

Directions futures

Pour améliorer encore les méthodes d'analyse de la marche, il faut plus de recherches pour optimiser les placements et configurations des capteurs. Explorer la meilleure façon d'utiliser l'apprentissage machine avec des modèles physiques pourrait aussi améliorer le processus.

Aussi, étudier comment comparer avec précision des données expérimentales sans introduire de biais dus à des différences de traitement peut affiner ces techniques.

L'objectif est de créer des systèmes qui rendent facile le suivi du mouvement dans la vie réelle, ce qui pourrait mener à de meilleurs résultats pour les patients et une meilleure compréhension du mouvement humain.

Conclusion

L'analyse de la marche est un outil essentiel dans la santé et le sport. Avec les avancées dans la technologie des capteurs et l'analyse des données, il est maintenant possible de réaliser des évaluations complètes du mouvement avec moins de capteurs. En optimisant la façon dont on collecte et analyse les données de mouvement, on pave la voie à une meilleure compréhension et à une amélioration des soins pour les personnes avec des troubles du mouvement ou les athlètes cherchant à améliorer leurs performances.

Ce travail ouvre la porte à l'utilisation de méthodes simples mais efficaces pour l'analyse de la marche dans des contextes quotidiens, améliorant finalement la santé globale et la qualité de vie de beaucoup.

En validant des configurations de capteurs inertiels peu denses, on peut permettre une utilisation plus répandue de l'analyse de la marche en dehors des labos, offrant des aperçus précieux sur le mouvement humain dans des environnements naturels.

Source originale

Titre: Comparing sparse inertial sensor setups for sagittal-plane walking and running reconstructions

Résumé: Estimating spatiotemporal, kinematic, and kinetic movement variables with little obtrusion to the user is critical for clinical and sports applications. Previously, we developed an approach to estimate these variables from measurements with seven lower-body inertial sensors, i.e., the full setup, using optimal control simulations. Here, we investigated if this approach is similarly accurate when using sparse sensor setups with less inertial sensors. To estimate the movement variables, we solved optimal control problems on sagittal plane lower-body musculoskeletal models, in which an objective was optimized that combined tracking of accelerometer and gyroscope data with minimizing muscular effort. We created simulations for 10 participants at three walking and three running speeds, using seven sensor setups with between two and seven sensors located at the feet, shank, thighs, and/or pelvis. We calculated the correlation and root mean square deviations (RMSDs) between the estimated movement variables and those from inverse analysis using optical motion capture (OMC) and force plate data. We found that correlations between IMU- and OMC-based variables were high for all sensor setups, while including all sensors did not necessarily lead to the smallest RMSDs. Setups without a pelvis sensor led to too much forward trunk lean and inaccurate spatiotemporal variables. RMSDs were highest for the setup with two foot-worn IMUs. The smallest setup that estimated joint angles as accurately as the full setup (

Auteurs: Anne Koelewijn, E. Dorschky, M. Nitschke, M. Mayer, I. Weygers, H. Gassner, T. Seel, B. Eskofier

Dernière mise à jour: 2024-06-17 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.05.25.542228

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.05.25.542228.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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