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# Physique# Science des matériaux

Le magnétisme influence le mouvement des atomes sur les surfaces

Une étude révèle comment les atomes de cobalt et de rhodium se déplacent différemment sur une surface de manganèse.

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Le mouvement des Atomes sur les surfaces est un processus super important en science. Ça influence comment les matériaux sont fabriqués et comment ils se comportent à petite échelle. Savoir comment les atomes bougent aide les scientifiques à développer de meilleurs matériaux et à comprendre les réactions sur les surfaces.

Dans cette étude, les chercheurs ont regardé comment les atomes de Cobalt (Co) et de Rhodium (Rh) se comportent sur une surface spéciale faite de Manganèse (Mn). Cette surface a une arrangement unique appelé état antiferromagnétique en ligne, ce qui veut dire que les atomes ont une orientation magnétique précise qui affecte comment les autres atomes se déplacent dessus.

Mouvement des atomes sur les surfaces

Les atomes sur les surfaces bougent généralement à cause de la chaleur. Ils peuvent sauter d'un endroit à un autre, ce qu'on appelle la diffusion. La façon dont les atomes bougent peut changer selon la structure de la surface. Par exemple, sur des surfaces avec une haute symétrie, les atomes peuvent aller dans n'importe quelle direction, tandis que sur des surfaces moins symétriques, leur mouvement peut être plus dirigé.

On ignore souvent le magnétisme quand on étudie comment les atomes se déplacent. C'est parce que beaucoup d'expériences se passent à des températures où les effets Magnétiques sont faibles ou considérés comme pas très importants. Cependant, il y a des cas où le magnétisme joue un rôle. Par exemple, dans certains métaux, les états magnétiques peuvent ralentir comment les atomes diffusent.

Dans des études précédentes sur des surfaces non magnétiques, les scientifiques ont observé que l'arrangement des atomes affecte leur mouvement. Par exemple, sur certaines surfaces d'alliage, appliquer des champs magnétiques peut aider à contrôler où vont les atomes.

L'étude du Co et Rh sur Mn

Cette recherche se concentre sur les atomes de cobalt et de rhodium placés sur une surface de manganèse qui a un arrangement antiferromagnétique en ligne. Les scientifiques ont utilisé une méthode appelée microscopie à effet tunnel (STM) pour observer comment ces atomes bougent.

En appliquant de courts impulsions de tension depuis la pointe du STM, les scientifiques ont "cogné" les atomes de Co et Rh, les faisant se déplacer en ligne droite le long des rangées de manganèse. Les observations ont montré que le mouvement de ces atomes était influencé par leurs états magnétiques.

Les atomes de cobalt se déplaçaient en gardant leur orientation magnétique stable pendant le mouvement. En revanche, les atomes de rhodium s'adaptaient pour éviter des forces magnétiques élevées qui pourraient affecter leur mouvement.

Expérience et résultats

La couche de manganèse est structurée de telle sorte qu'elle crée trois domaines magnétiques similaires. Ces domaines peuvent être vus dans les images STM. Lorsque la tension était appliquée, les atomes de cobalt se déplaçaient constamment le long des rangées de manganèse, démontrant que leur mouvement était contrôlé directionnellement par l'arrangement magnétique.

Quand les scientifiques ont examiné de près les mouvements des atomes de Co et Rh, ils ont découvert que les atomes de cobalt se déplaçaient plus librement et plus loin par rapport aux atomes de rhodium. Avec de faibles impulsions de tension, les atomes de cobalt sautaient une distance significative tandis que les atomes de rhodium bougeaient à peine dans des conditions similaires.

Les chercheurs ont trouvé qu'appliquer de la tension pouvait pousser ces atomes le long de leur chemin. Pour le cobalt, la tension seuil pour initier le mouvement était plus basse que celle pour le rhodium. Ça indique que les atomes de cobalt réagissent mieux aux impulsions de tension que les atomes de rhodium.

Comprendre les résultats

Pour explorer pourquoi le cobalt et le rhodium se comportaient différemment, l'étude a inclus des calculs et des simulations. Les scientifiques ont utilisé la théorie fonctionnelle de la densité (DFT) pour modéliser les interactions entre les atomes de cobalt et de rhodium et la surface de manganèse.

Les résultats ont montré que les propriétés magnétiques du cobalt lui permettaient de se déplacer plus facilement sur la surface, car il maintenait son orientation magnétique. En revanche, le poids atomique plus lourd du rhodium et ses propriétés magnétiques faibles le rendaient moins mobile.

Les calculs ont indiqué que l'énergie nécessaire pour que ces atomes se déplacent était aussi différente. Les atomes de cobalt éprouvaient des barrières d'énergie plus faibles pour se déplacer, tandis que les atomes de rhodium faisaient face à des barrières plus élevées à cause de leur état magnétique.

Implications plus larges

Les résultats ont des implications importantes pour la science des matériaux et l'ingénierie. Comprendre comment les atomes bougent sur des surfaces magnétiques peut ouvrir de nouvelles voies pour contrôler les nanostructures, qui sont cruciales pour développer des matériaux et technologies avancés.

Par exemple, cette connaissance pourrait mener à de meilleures méthodes dans des domaines comme la catalyse et l'électronique, où un contrôle précis sur le mouvement atomique est nécessaire pour créer des matériaux et des dispositifs efficaces.

Conclusion

Cette recherche démontre comment le magnétisme peut influencer le mouvement des atomes sur les surfaces. Les atomes de cobalt et de rhodium ont réagi différemment lorsqu'ils étaient placés sur une surface de manganèse avec un arrangement magnétique spécifique. Le cobalt a pu bouger plus librement, tandis que le mouvement du rhodium était contraint.

Ces découvertes pourraient mener à des avancées dans la façon dont les matériaux sont conçus et manipulés à l'échelle atomique, fournissant des idées qui peuvent aider à améliorer diverses applications technologiques.

En résumé, cette étude met en avant l'importance de considérer les états magnétiques quand on étudie les processus de diffusion sur les surfaces, ouvrant potentiellement la voie à de nouvelles découvertes dans la science des matériaux.

Source originale

Titre: Kicking Co and Rh atoms on a row-wise antiferromagnet

Résumé: Diffusion on surfaces is a fundamental process in surface science, governing nanostructure and film growth, molecular self-assembly, and chemical reactions. Atom motion on non-magnetic surfaces has been studied extensively both theoretically and by real-space imaging techniques. For magnetic surfaces density functional theory (DFT) calculations have predicted strong effects of the magnetic state onto adatom diffusion, but to date no corresponding experimental data exists. Here, we investigate Co and Rh atoms on a hexagonal magnetic layer, using scanning tunneling microscopy (STM) and DFT calculations. Experimentally, we "kick" atoms by local voltage pulses and thereby initiate strictly one-dimensional motion which is dictated by the row-wise antiferromagnetic (AFM) state. Our calculations show that the one-dimensional motion of Co and Rh atoms results from conserving the Co spin direction during movement and avoiding high induced Rh spin moments, respectively. These findings demonstrate that magnetism can be a means to control adatom mobility.

Auteurs: Felix Zahner, Soumyajyoti Haldar, Roland Wiesendanger, Stefan Heinze, Kirsten von Bergmann, André Kubetzka

Dernière mise à jour: 2024-05-30 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.20472

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.20472

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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