Brucellose : Une menace cachée pour le bétail et les humains
La brucellose met en danger les communautés, le bétail et la santé dans les régions en développement.
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Table des matières
- Comment la brucellose se propage
- Signes et symptômes de la brucellose
- Brucellose chez le bétail et pratiques communautaires
- L'importance des lagas
- Interactions entre espèces mélangées
- Pratiques d'alimentation et propagation de la maladie
- Contact avec des matériaux avortés
- Contamination de l'eau
- Pratiques culturelles et consommation de lait cru
- Le rôle de l'urine dans les pratiques traditionnelles
- Impacts environnementaux
- Besoin de sensibilisation et d'éducation
- Conclusion
- Source originale
La Brucellose est une maladie qui peut toucher à la fois les animaux et les humains. Elle est causée par des bactéries d'un groupe connu sous le nom de Brucella. Cette maladie est un gros problème dans de nombreux pays en développement, entraînant de graves soucis pour le bétail et la santé publique. Les agriculteurs et les communautés qui dépendent du bétail subissent souvent de lourdes pertes à cause de cette maladie.
Comment la brucellose se propage
La brucellose peut se propager entre les animaux et des animaux aux humains. Les animaux s'infectent généralement en mangeant des aliments ou en buvant de l'eau Contaminés ou en touchant des fœtus avortés ou les restes d'animaux malades. Les mâles infectés peuvent aussi transmettre la maladie aux femelles lors de l'accouplement. Pour les humains, l'infection peut se produire en buvant du lait non pasteurisé ou en étant en contact direct avec les fluides ou tissus d'animaux infectés. Bien que la Transmission de l'homme à l'homme soit rare, ça peut arriver dans des cas particuliers.
Signes et symptômes de la brucellose
Chez les animaux, la brucellose peut causer de sérieux problèmes de reproduction, comme des fausses couches, des morts-nés et des naissances retardées. Chez les humains, ça conduit souvent à de la fièvre, de la transpiration, de la fatigue, des maux de tête et des douleurs musculaires. Alors que certains pays riches ont réussi à contrôler la maladie, elle reste une menace importante dans de nombreux pays à revenus faibles et moyens. Les rapports suggèrent qu'il y a plus d'un demi-million de nouveaux cas de brucellose chaque année, ce qui est alarmant.
Brucellose chez le bétail et pratiques communautaires
La brucellose est particulièrement répandue en Afrique de l'Est, touchant de nombreux bovins et des animaux plus petits comme les chèvres et les moutons. Dans les endroits où vivent les Pasteurs, la maladie est étroitement liée à la façon dont ils gèrent leurs animaux. Peu de recherches ont été faites sur la manière dont la brucellose se propage dans ces environnements uniques, qui sont cruciaux pour la survie des communautés locales.
Dans ces zones, les sources d'eau, ou laga, sont vitales pour la communauté. Elles fournissent de l'eau potable essentielle pour les animaux et les humains. Cependant, ces sources sont souvent bondées, avec des animaux malades et sains se rassemblant pour boire. Le contact étroit entre différents animaux augmente le risque de propagation de maladies comme la brucellose.
L'importance des lagas
Les lagas ne sont pas juste des points d'eau ; ils sont au cœur de la vie de la communauté. Ils servent de points de rassemblement où les gens et les animaux se retrouvent. Les risques associés à l'environnement du laga ne peuvent pas être ignorés. Par exemple, les animaux se mélangent souvent librement, ce qui peut propager des maladies. De plus, l'absence de gestion appropriée signifie que les animaux malades pourraient ne pas être séparés des sains.
L'utilisation de troughs d'eau communs peut également poser problème. Ces troughs peuvent devenir contaminés par des germes d'animaux infectés, mettant ainsi en danger les animaux sains. Il n'existe pas de pratiques de nettoyage établies, ce qui augmente encore la probabilité de transmission des maladies.
Interactions entre espèces mélangées
Différentes espèces d'animaux se rassemblent souvent aux lagas. Ce mélange crée plusieurs risques. Si un animal malade d'un troupeau passe par là, il peut infecter des animaux d'autres troupeaux. L'utilisation partagée de points d'eau entre diverses espèces, y compris les animaux de compagnie et la faune, augmente seulement les risques.
Des animaux comme les chèvres et les moutons peuvent porter de hauts niveaux de bactéries et poser une menace supplémentaire lorsqu'ils se mélangent avec d'autres bétails. Ce mélange d'espèces animales différentes au laga peut entraîner une transmission accrue de la maladie, ce qui peut avoir des conséquences importantes.
Pratiques d'alimentation et propagation de la maladie
Un autre risque vient de la façon dont certaines communautés se débarrassent des déchets animaux. Dans les zones où le bétail donne naissance, les membranes et autres matériaux ne sont pas toujours éliminés correctement. Au lieu de cela, ils pourraient être laissés à l'air libre où ils peuvent contaminer l'environnement environnant. Les charognards, y compris les chiens, pourraient consommer des tissus infectés, propageant ainsi des bactéries à d'autres animaux et potentiellement aux humains.
Donner des déchets aux chiens, comme des fœtus avortés ou des placentas, complique encore la situation. Bien que cela puisse sembler une façon d'éliminer les déchets, cette pratique augmente le risque de propagation de maladies. Les chiens qui consomment des matériaux infectés peuvent transmettre la maladie aux humains et à d'autres animaux.
Contact avec des matériaux avortés
Lorsque les animaux avortent, de nombreux pasteurs manipulent les restes sans équipement de protection. Ce contact direct avec des matériaux infectés permet aux bactéries de pénétrer facilement dans le corps humain, surtout par des coupures ou des égratignures. Les normes culturelles entourant les naissances animales peuvent entraîner un risque accru, car beaucoup pensent que aider les animaux à mettre bas est une tâche commune et inoffensive.
Contamination de l'eau
L'eau des lagas peut devenir contaminée par diverses sources, y compris les déchets animaux. Les animaux infectés peuvent uriner ou déféquer près de ces points d'eau, introduisant des germes dans l'approvisionnement en eau. Lorsque le bétail boit à ces sources contaminées, les chances de propagation de la brucellose augmentent significativement.
De plus, des pratiques comme le nettoyage des peaux d'animaux ou le fait de donner des restes aux chiens près des sources d'eau peuvent créer un terreau fertile pour les bactéries. L'eau stagnante est particulièrement dangereuse car elle peut abriter des brucella pendant de longues périodes, en faisant une source potentielle d'infection.
Pratiques culturelles et consommation de lait cru
Les pratiques culturelles jouent un rôle significatif dans la façon dont les communautés interagissent avec le bétail et leurs produits. Par exemple, de nombreux pasteurs consomment du lait cru directement des animaux, ce qui pose des risques de transmission de brucellose. Cette habitude est profondément ancrée dans leur mode de vie, car ils croient souvent que le lait a des bienfaits pour la santé.
La préparation à la traite n'implique souvent pas de pratiques d'hygiène suffisantes, ce qui pourrait aider à minimiser les risques. Par exemple, bien que certains lavent leurs mains avant de traire, d'autres n'utilisent aucun désinfectant, ce qui augmente le potentiel de propagation des bactéries.
Le rôle de l'urine dans les pratiques traditionnelles
Certaines communautés utilisent l'urine des animaux à diverses fins, y compris comme antiseptique pour les blessures ou pour nettoyer les mamelles avant la traite. Bien que ces pratiques aient une signification traditionnelle, elles posent un risque significatif de transmission de la brucellose si l'urine contient les bactéries.
Cette méthode culturelle de traitement des blessures peut introduire involontairement des bactéries nuisibles dans le corps humain, rendant les individus plus susceptibles aux infections. Les risques associés à ces pratiques traditionnelles soulignent la nécessité d'une meilleure éducation et sensibilisation.
Impacts environnementaux
L'environnement autour des lagas peut avoir un impact significatif sur la santé. Avec le mouvement constant des animaux, le sol et l'eau peuvent devenir pollués par les déchets des animaux. Cette contamination crée un risque pour les animaux et les humains qui dépendent de ces ressources.
Des pratiques de gestion des déchets insuffisantes contribuent à un cycle d'infection, permettant aux bactéries de survivre plus longtemps dans l'environnement. Cette situation est exacerbée pendant les saisons sèches où l'eau devient rare, entraînant des interactions encore plus proches entre les animaux alors qu'ils se rassemblent autour des sources d'eau restantes.
Besoin de sensibilisation et d'éducation
Malgré un certain niveau de sensibilisation parmi les pasteurs concernant la brucellose, beaucoup ne comprennent pas pleinement comment la maladie se propage. Éduquer les communautés sur les risques associés à leurs pratiques est crucial. Sans cette connaissance, des comportements nuisibles sont susceptibles de se poursuivre, représentant une menace pour la santé humaine et animale.
La normalisation de certaines pratiques, comme le mélange des troupeaux ou la consommation de lait cru, peut rendre difficile pour les individus de voir le risque. Une compréhension accrue peut mener à de meilleures pratiques de gestion et aider à réduire la propagation des maladies.
Conclusion
La brucellose reste un problème crucial pour les communautés pastorales, en particulier dans les régions en développement. La maladie pose des risques tant pour le bétail que pour les humains, alimentée par diverses pratiques culturelles, des facteurs environnementaux et des comportements sociaux. S'attaquer à ces défis nécessite une approche collaborative qui inclut l'éducation et la sensibilisation, une meilleure gestion des déchets et de meilleures pratiques en matière de santé animale. En travaillant ensemble, les communautés peuvent réduire le risque de brucellose et améliorer le bien-être tant des humains que des animaux.
Titre: Laga Ecosystem, Species Entanglements and the Risk of Zoonotic Disease Transmission: A Multi-Site, Multi-Method Ethnographic Study
Résumé: Dry riverbeds, also called Iaga, are a complex ecosystem of multispecies interactions between livestock, humans, microorganisms, and their environment. Despite lagas One Health entanglement of species and environment, few studies have explored the risks of transmission of diseases through direct herd-herd or herd-human contact or indirect contact with fomites surrounding the laga. This study focuses on ethnographic and epidemiological investigations on lagas within Kenya. The study deploys qualitative multimethod-walking interviews, in-depth interviews, key informant interviews, focus group discussions and observations to collect the data from Marsabit and Kajiado Counties in Kenya. Results point to the comingling of infected and healthy herds, cross-livestock species mixing, sharing of watering troughs, and feeding dogs placental and parturition materials at the herd level. The human transmission risks include non-protective parturition assistance, the use of camel urine as an antiseptic substance, humans sharing animal-watering troughs, and consuming non-processed milk. Further, the fomites comprise contaminated excreta, infected placental materials on laga stones, deposition of infected aborted fetuses on the laga body, and bacteria in the sand that end up ingested or inhaled as dust during dry seasons. The study concludes that intensified water insecurity due to climate variability will deepen multispecies interactions at the laga given that it holds a lifeline in drylands for pastoralists, hence, heightening brucellosis transmission risks. The studys results recommend a reinvention of brucellosis preventive measures that consider the pathogen flux within laga systems and multispecies interactions. Such an approach should consider the multidimensional-clinical, environmental, and cultural co-production of solutions where preventive behaviors are prioritized.
Auteurs: Dalmas Omia, D. O. Oketch, R. Njoroge, I. Ngere, J. Gachohi, S. M. Waiguru, A. G. Magarre, S. A. Khamadi, S. L. Nuismer, J. M. Njeru, B. Boku, N. W. Nyaga, H. K. Njaanake, W. Jaoko, K. Njenga, E. Osoro
Dernière mise à jour: 2024-05-23 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.23.24307773
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.23.24307773.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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