Restaurer la santé des sols grâce à l'agroforesterie au Kenya
L'agroforesterie améliore la qualité du sol et la production alimentaire au Kenya.
Henry Tamba Nyuma, R. Njoroge, A. Otinga
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Table des matières
- Défis pour la Productivité Agricole
- L'Agroforesterie comme Pratique Durable
- Étude de l'Impact de l'Agroforesterie sur la Qualité du Sol
- Zone d'Étude et Conditions
- Collecte de Données et Échantillonnage
- Résultats sur les Propriétés du Sol
- Comparaison entre les Lieux
- Carbone organique du sol et Niveaux de Nutriments
- pH du Sol et Santé
- Effets sur le Contenu en Nutriments
- Micronutriments et Leur Importance
- Conclusion et Recommandations
- Source originale
Des sols sains sont super importants pour l'agriculture et la production alimentaire durable partout dans le monde. Quand la qualité du sol diminue, ça crée plein de problèmes pour la production alimentaire et la nutrition. Chaque année, des millions d'hectares de terres agricoles perdent leur fertilité, ce qui met en danger l'approvisionnement alimentaire mondial. Les mauvaises pratiques agricoles sont souvent la principale raison de cette dégradation, affectant la capacité du sol à fournir des nutriments et à stocker du carbone. Dans des régions comme l'Afrique subsaharienne, des millions d'acres de terres agricoles sont touchées, menaçant les moyens de subsistance de nombreuses familles agricoles.
Au Kenya, plus de 30 % des terres agricoles souffrent de dégradation du sol, entraînant des Carences en nutriments et peu de matière organique. Le maïs est une culture cruciale pour plus des trois quarts de la population kényane, mais sa production est freinée par la mauvaise qualité du sol et les faibles rendements agricoles. Cette baisse de la fertilité des sols est aggravée par une population croissante, des changements climatiques et des méthodes agricoles non durables. Par conséquent, les rendements du maïs ont chuté de manière significative, créant de l'insécurité alimentaire dans le pays.
Défis pour la Productivité Agricole
Les agriculteurs au Kenya rencontrent plusieurs défis qui entravent leur capacité à produire assez de nourriture. Le coût des engrais chimiques et d'autres intrants agricoles peut être élevé, rendant difficile pour beaucoup d'agriculteurs de se les procurer. En conséquence, ils se retrouvent souvent avec des sols pauvres en nutriments. Cette situation souligne la nécessité de méthodes alternatives pour restaurer la santé des sols et améliorer la productivité agricole.
Agroforesterie comme Pratique Durable
L'Une solution prometteuse est l'agroforesterie, qui combine les cultures agricoles avec des arbres. Cette pratique aide non seulement à produire de la nourriture mais aussi à améliorer la qualité du sol et l'environnement en général. Les arbres à croissance rapide, souvent appelés "arbres-fertilisants", peuvent fournir de la fourrure pour les animaux, du bioéthanol, et d'autres avantages tout en enrichissant le sol.
Des recherches ont montré que ces arbres légumineux peuvent se décomposer rapidement, libérant des nutriments dans le sol. Les systèmes agroforestiers ont été trouvés pour améliorer la fonction de l'écosystème du sol, le rendant plus résilient et productif. Malheureusement, l'adoption de l'agroforesterie au Kenya reste faible en raison de facteurs tels que la disponibilité limitée de terres, le manque de connaissances sur la gestion de ces espèces d'arbres et l'insuffisance des services de soutien aux agriculteurs.
Étude de l'Impact de l'Agroforesterie sur la Qualité du Sol
Pour comprendre comment l'agroforesterie peut améliorer la santé du sol, une étude a été réalisée dans certaines zones de l'ouest du Kenya. L'objectif était d'évaluer comment l'adoption de l'agroforesterie affecte la qualité du sol dans la culture du maïs. L'hypothèse était que l'utilisation de pratiques agroforestières mènerait à de meilleures conditions du sol pour cultiver le maïs.
Zone d'Étude et Conditions
La recherche a eu lieu dans deux endroits principaux de l'ouest du Kenya, où les modèles de pluie sont favorables à l'agriculture. Les sols de ces zones sont généralement acides et pauvres en nutriments. Les agriculteurs comptent sur les pluies saisonnières, avec des saisons humides distinctes tout au long de l'année. L'étude s'est concentrée sur des régions où l'agroforesterie est pratiquée, permettant une comparaison entre les agriculteurs qui utilisent ces méthodes et ceux qui ne le font pas.
Collecte de Données et Échantillonnage
Des échantillons de sol ont été collectés à divers endroits pour analyser les effets de l'agroforesterie sur les propriétés du sol. L'étude a inclus des ménages engagés dans des pratiques agroforestières et non-agroforestières. Les échantillons collectés ont été envoyés pour analyse en laboratoire afin de déterminer des caractéristiques clés du sol, telles que les niveaux de nutriments, le pH et la teneur en matière organique.
Résultats sur les Propriétés du Sol
La recherche a montré des différences notables dans les propriétés du sol entre les agriculteurs qui ont adopté l'agroforesterie et ceux qui ne l'ont pas fait. En général, l'utilisation de l'agroforesterie a conduit à des améliorations dans des aspects clés du sol, y compris la densité apparente (à quel point le sol est compacté), la teneur en carbone organique, et les niveaux de nutriments importants tels que l'azote, le phosphore et le potassium.
Comparaison entre les Lieux
En comparant les deux lieux de l'étude, les résultats ont indiqué qu'une zone avait une qualité de sol significativement meilleure que l'autre. La variation des caractéristiques du sol était influencée par des facteurs tels que la composition naturelle du sol et les pratiques agricoles. Les résultats suggèrent que l'adoption de l'agroforesterie pourrait aider à améliorer considérablement les conditions du sol.
Carbone organique du sol et Niveaux de Nutriments
Les niveaux de carbone organique dans le sol se sont révélés bas dans les deux zones, en dessous du seuil requis pour une production de maïs efficace. L'étude a montré que les pratiques agroforestières pouvaient entraîner une augmentation de ce composant critique, montrant le potentiel des arbres à enrichir le sol avec le temps.
pH du Sol et Santé
Les niveaux de pH du sol, qui indiquent l'acidité, étaient généralement plus bas dans les zones ayant adopté l'agroforesterie. Cette diminution peut être liée à la décomposition naturelle de la matière organique, qui contribue à la santé du sol. Cependant, les impacts sur la disponibilité des nutriments dans les sols acides doivent être surveillés de près pour assurer une croissance optimale des cultures.
Effets sur le Contenu en Nutriments
Le besoin en nutriments clés, y compris l'azote et le phosphore, a été mis en évidence dans l'étude. De nombreux échantillons de sol ont montré des carences dans ces éléments vitaux, rendant nécessaire l'intégration de stratégies comme l'agroforesterie pour aider à restaurer la santé des sols. L'augmentation des nutriments disponibles observée dans les parcelles agroforestières reflète les avantages potentiels du mélange des arbres avec les cultures.
Micronutriments et Leur Importance
Les micronutriments, comme le manganèse et le cuivre, ont également été évalués dans l'étude. Des niveaux adéquats de ces nutriments sont essentiels pour une croissance saine des plantes, et les pratiques agroforestières ont démontré la capacité d'améliorer leur disponibilité dans le sol.
Conclusion et Recommandations
Les preuves recueillies dans cette étude indiquent que l'adoption de l'agroforesterie peut considérablement améliorer la qualité du sol et soutenir des pratiques agricoles durables au Kenya. Les agriculteurs sont encouragés à considérer l'agroforesterie comme une option viable pour améliorer leurs rendements agricoles.
Pour maximiser les bénéfices de l'agroforesterie, des programmes éducatifs et des ressources devraient être mis à la disposition des agriculteurs. Adressez-vous aux défis communs, tels que les limitations de taille de terrain et le manque de formation, sera également essentiel pour promouvoir l'adoption de ces pratiques.
En fin de compte, favoriser une meilleure relation entre les arbres et les cultures peut mener à des sols plus sains, une production alimentaire accrue, et améliorer les moyens de subsistance des communautés agricoles au Kenya et au-delà. Les résultats de l'étude soulignent l'importance des pratiques de gestion durable des sols pour résoudre les carences en nutriments et garantir la sécurité alimentaire dans la région. D'autres recherches sont nécessaires pour comprendre pleinement comment différentes espèces d'arbres affectent la qualité du sol et la productivité agricole.
Titre: Agroforestry adoption and its influence on soil quality under smallholder maize production systems in western Kenya
Résumé: Agroforestry, a sustainable land use practice was-introduced in western Kenya in the early 1990s as a soil fertility replenishment strategy alongside other multiple benefits. Since then, effect of the practice on soil quality is seldom evidenced. Therefore, a study was conducted in the region to assess the effects of agroforestry adoption on soil quality under small holder maize production systems. A total of 120 soil samples were collected from two land use practices: agroforestry adoption (90) and non-agroforestry adoption (30) at 0-30 cm depth from two locations (Busia and Kakamega counties). On average, adoption of agroforestry significantly improved soil physicochemical properties compared to non-adoption of agroforestry. Bulk density (BD) reduced by 21% (from 1.4 to1.1g cm-3) while SOC increased by 75% (0.8-1.4%), P by 80% (3.0-5.4 mg kg-1), exchangeable K+ by 256% (0.3-8.0 Cmolc kg-1), Ca2+ by 100% (1.0-2.0 Cmolc kg-1), S by 50%(0.2-0.3 mg kg-1), and Cu by 18% (2.8-3.3 mg kg-1).In reference to the soil environmental requirement for maize production, agroforestry adoption significantly increased K and Cu above the critical thresholds of 0.4 Cmolc kg-1 and 1.0 mg kg-1, respectively regardless of the study location or adoption practice. In addition, different agroforestry tree species had variable effect on soil properties. Sesbania and leucaena significantly influenced soil BD, clay, pH, Similarly, soil available P (4.3.-7.0 mg kg -1), exchangeable K+ (0.4-0.7 cmolc kg-1), Mg (0.1-0.2 cmolc kg-1), and Mn (13.5 - 25.2 mg kg-1) above non-agroforestry adoption at both locations, while calliandra significantly increased SOC in Kakamega only.
Auteurs: Henry Tamba Nyuma, R. Njoroge, A. Otinga
Dernière mise à jour: 2024-10-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.25.620197
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.25.620197.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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