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PhenoVision : Faire avancer les connaissances sur la phénologie des plantes

Nouveau système améliore la compréhension des événements de la vie des plantes grâce aux données de la communauté.

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La Phénologie étudie le timing des événements de la vie dans la nature, comme quand les feuilles bourgeonnent, les fleurs s’épanouissent et les fruits poussent. Ces événements sont super influencés par l'environnement. Au fil des siècles, les humains ont suivi ces changements saisonniers pour aider à l'agriculture et d'autres pratiques. Ces Données à long terme sont essentielles pour reconnaître les patterns de la façon dont les plantes et les animaux réagissent à leur environnement.

Importance de la Phénologie

Les changements en phénologie dus aux variations des conditions environnementales peuvent entraîner des changements significatifs dans les Écosystèmes. Quand le timing de ces événements change, ça peut influencer comment les différentes Espèces interagissent entre elles et même affecter les services que les écosystèmes fournissent, comme le cycle des nutriments et du carbone. Ces changements peuvent aussi avoir des impacts sérieux sur la santé humaine et l'économie.

Malgré le rôle crucial de la phénologie dans les écosystèmes, il y a plein de lacunes dans les données disponibles à travers le monde. Beaucoup d'études ont tendance à être limitées, se concentrant seulement sur des régions spécifiques ou des types de plantes. Cette vision étroite complique les insights plus larges sur les changements globaux.

Les chercheurs commencent à comprendre la nécessité d'une analyse plus large de la phénologie qui englobe des zones géographiques diverses et différents habitats. En utilisant les données disponibles et des méthodes modernes de modélisation, on peut repérer de nouveaux patterns de changement et comment différents facteurs influencent les réactions des plantes.

Le Rôle des Données Collectées par la Communauté

Une façon prometteuse de combler les lacunes dans les données de phénologie est à travers les Images de terrain partagées par la communauté. Des plateformes comme iNaturalist permettent aux gens de partager des photos des plantes qu'ils rencontrent. Cette plateforme a gagné en popularité, avec des millions d'images de plantes téléchargées chaque mois. Chaque image vient généralement avec des infos sur quand et où elle a été prise et une identification préliminaire de l'espèce.

Le processus d'identification sur iNaturalist repose sur des votes communautaires, ce qui aide à confirmer les espèces présentées dans les photos. Malgré certains biais dans l'échantillonnage, ces images collectées par la communauté fournissent une large gamme de données phénologiques à travers différentes régions et types d'habitat. Bien que beaucoup d'images aient des infos précieuses, un grand nombre reste sans annotation quand il s'agit de détails phénologiques, comme la présence de fleurs ou de fruits.

Utiliser la Technologie pour Élargir la Collecte de Données

Pour maximiser les données phénologiques collectées à partir des images de la communauté, il faut tirer parti de la technologie, notamment de la vision par ordinateur et de l'apprentissage automatique. Ces méthodes peuvent analyser et interpréter rapidement d'énormes quantités de données visuelles. En formant des modèles informatiques sur des images déjà annotées par des humains, les chercheurs peuvent ensuite appliquer ces modèles aux millions d'images non annotées dans la base de données d'iNaturalist. Ce processus peut améliorer considérablement la disponibilité des données phénologiques.

Bien que les techniques d'apprentissage automatique puissent élargir l'analyse des données, il y a des défis liés à la qualité de ces données. Les variations de qualité d'image et les différences entre les espèces de plantes peuvent compliquer le processus d'annotation. Par conséquent, il est essentiel de développer des méthodes qui non seulement automatisent l'étiquetage, mais valident aussi l'exactitude des résultats.

Présentation de PhenoVision

PhenoVision est un nouveau système conçu pour automatiser l'analyse des données phénologiques des plantes collectées sur iNaturalist. Ce système vise à remédier au problème des données phénologiques manquantes en appliquant des techniques d'apprentissage automatique aux images partagées par la communauté.

Le premier pas crucial a été de créer un ensemble de données fiable d'images déjà annotées par des humains. Grâce à un processus soigneux, les chercheurs ont validé un ensemble d'images pour s'assurer qu'elles reflétaient avec précision la présence de fleurs et de fruits. Cet ensemble de données a servi de base pour former un modèle d'apprentissage automatique qui pourrait ensuite classifier de nouvelles images.

PhenoVision utilise une architecture de réseau neuronal sophistiquée conçue pour les données visuelles. Ce système a été entraîné sur un grand ensemble de données pour détecter les fleurs et les fruits dans les images de plantes. Le processus d'entraînement a impliqué un ajustement minutieux du modèle pour éviter le surajustement et s'assurer qu'il puisse bien généraliser sur de nouvelles données inaperçues.

Une fois formé, le modèle PhenoVision peut analyser des millions d'images et les classifier en fonction de la présence ou de l'absence de fleurs et de fruits. Pour maintenir la qualité des données, le modèle a été calibré à l'aide de tests pour déterminer les seuils les plus efficaces pour détecter ces stades phénologiques.

Validation Humaine des Résultats du Modèle

Après la phase initiale d'apprentissage automatique, les résultats de PhenoVision ont été soumis à une validation humaine. Un échantillon des images classées par le modèle a été examiné par des experts qui ont évalué leur précision. Cette étape est cruciale pour s'assurer que le système automatisé produit des résultats fiables auxquels les chercheurs peuvent faire confiance.

Ce processus de validation humaine a également révélé des problèmes courants avec certaines images. Par exemple, certaines images étaient trop floues ou éloignées pour évaluer correctement la présence de fleurs ou de fruits. De plus, certaines plantes affichaient des structures reproductrices difficiles à distinguer. En reconnaissant ces problèmes, l'équipe a pu affiner davantage le modèle et améliorer son exactitude.

Construction d'un Ensemble de Données Complet

Après la phase de validation, PhenoVision a pu étiqueter des millions d'images auparavant non annotées. Cela a généré un ensemble de données complet de dossiers phénologiques avec des informations spécifiques sur chaque observation, comme la localisation et la période de l'année.

Cet ensemble de données permet aux chercheurs d'accéder à un grand volume de données standardisées sur la phénologie des plantes. Le format structuré facilite la recherche et l'analyse, en faisant une ressource précieuse pour les scientifiques qui étudient les changements saisonniers dans la vie des plantes.

Élargir la portée des données phénologiques

L'introduction de PhenoVision a considérablement augmenté la couverture des données phénologiques des plantes à l'échelle mondiale. Le modèle a pu classifier des données phénologiques pour de nombreuses espèces et genres de plantes, contribuant à des dossiers précieux dans des régions qui manquaient auparavant de telles informations.

Illustrant l'impact de PhenoVision, des cartes montrent des zones avec de nouveaux dossiers où il n'y en avait pas avant. Cette expansion est particulièrement notable dans les régions moins surveillées par des programmes de monitoring traditionnels. Dans de nombreuses zones, les données générées par la machine constituent maintenant la majorité des dossiers phénologiques disponibles.

Défis et Opportunités Futures

Bien que PhenoVision représente un grand pas en avant dans la collecte des données phénologiques, il reste des défis à surmonter. Le système repose sur des données collectées par la communauté, qui peuvent être biaisées en faveur de certaines régions ou espèces. De plus, la qualité des images peut varier énormément, ce qui impacte l'exactitude des annotations.

À mesure que la technologie avance, il y a un potentiel pour un développement supplémentaire dans la manière dont on étudie la phénologie des plantes. Par exemple, PhenoVision pourrait être élargi pour inclure des annotations plus détaillées pour différents stades de développement des fleurs ou de phénologie des feuilles. Les chercheurs sont également intéressés à intégrer des données provenant d'autres sources, comme les échantillons d'herbier et les observations in situ.

Cette intégration pourrait former une base de données plus complète, améliorant encore la compréhension des tendances phénologiques mondiales. En alignant les données collectées avec des ontologies établies, il devient plus facile de fusionner des dossiers provenant de diverses sources.

Le chemin à suivre

PhenoVision est conçu pour évoluer et s'adapter, permettant de s'ajuster à l'énorme volume de données générées par les citoyens scientifiques. À mesure que de plus en plus d'images sont téléchargées sur des plateformes comme iNaturalist, le modèle peut être réentraîné et mis à jour pour améliorer continuellement ses performances.

Avec un objectif d'automatiser le processus de collecte et d'analyse des données, PhenoVision vise à ouvrir la voie à des ressources opportunes pour comprendre les changements dans la phénologie des plantes. Le but ultime est de générer un ensemble de données précieux que les chercheurs et les conservationnistes peuvent utiliser pour suivre les changements dans le comportement des plantes en réponse aux changements environnementaux, contribuant finalement à la préservation de la biodiversité.

Conclusion

Le développement de PhenoVision marque une avancée significative dans le domaine de la phénologie. En fusionnant la science communautaire avec l'apprentissage automatique, les chercheurs peuvent tirer parti des efforts collectifs des individus et de la puissance de la technologie pour améliorer notre compréhension des cycles de vie des plantes.

Cette approche collaborative non seulement augmente la quantité de données disponibles mais améliore aussi la qualité et la fiabilité des informations collectées. À mesure que des contrôles sont mis en place pour garantir l'exactitude des données, PhenoVision a le potentiel de devenir une ressource essentielle pour les chercheurs étudiant les effets du changement climatique et d'autres facteurs sur la phénologie des plantes.

Avec ces avancées, la communauté scientifique est mieux équipée pour relever les défis posés par les conditions environnementales changeantes, favorisant finalement une meilleure compréhension du monde naturel et de ses systèmes complexes.

Source originale

Titre: PhenoVision: A framework for automating and delivering research-ready plant phenology data from field images

Résumé: Plant phenology plays a fundamental role in shaping ecosystems, and global change-induced shifts in phenology have cascading impacts on species interactions and ecosystem structure and function. Detailed, high-quality observations of when plants undergo seasonal transitions such as leaf-out, flowering, and fruiting are critical for tracking causes and consequences of phenology shifts, but these data are often sparse and biased globally. These data gaps limit broader generalizations and forecasting improvements in the face of continuing disturbance. One solution to closing such gaps is to document phenology on field images taken by public participants. iNaturalist, in particular, provides global scale research-grade data and is expanding rapidly. Here we utilize over 53 million field images of plants and millions of human annotations from iNaturalist - data spanning all angiosperms and drawn from across the globe - to train a computer vision model (PhenoVision) to detect the presence of fruits and flowers. PhenoVision utilizes a vision transformer architecture pretrained with a masked autoencoder to improve classification success, and it achieves high accuracy for flower (98.5%) and fruit presence (95%). Key to producing research-ready phenology data is post-calibration tuning and validation focused on reducing noise inherent in field photographs, and maximizing the true positive rate. We also develop a standardized set of quality metrics and metadata so that results can be used effectively by the community. Finally, we showcase how this effort vastly increases phenology data coverage, including regions of the globe where data have been limited before. Our end products are tuned models, new data resources, and an application streamlining discovery and use of those data for the broader research and management community. We close by discussing next steps, including automating phenology annotations, adding new phenology targets, e.g., leaf phenology, and further integration with other resources to form a global central database integrating all in-situ plant phenology resources.

Auteurs: Daijiang Li, R. Dinnage, E. Grady, N. Neal, J. Deck, E. Denny, R. Walls, C. Seltzer, R. Guralnick

Dernière mise à jour: 2024-10-14 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.10.617505

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.10.617505.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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