Améliorer l'apprentissage profond pour les prédictions des propriétés des matériaux
Examiner de nouvelles méthodes d'encodage pour améliorer la performance des données OOD dans les modèles de science des matériaux.
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Table des matières
- Importance de la performance OOD
- Différents modèles en usage
- Méthodes d'encodage pour l'info atomique
- Méthodes de sélection des données OOD
- Évaluation de la performance des modèles
- Résultats sur les modèles basés sur la composition
- Résultats sur les modèles basés sur la structure
- Conclusion
- Recommandations pour les recherches futures
- Remerciements
- Disponibilité des données
- Résumé
- Source originale
L'apprentissage profond est devenu un outil super important pour prédire les propriétés des matériaux. Ça marche bien quand y'a plein de données dispos, mais c'est galère quand le modèle se retrouve face à des nouvelles données qu'il n'a jamais vues, qu'on appelle des données hors distribution (OOD). Cet article parle de comment une nouvelle façon de représenter les infos sur les matériaux peut améliorer la capacité du modèle à gérer les Données OOD.
Importance de la performance OOD
Dans beaucoup de domaines, c'est crucial que les modèles soient performants sur des nouvelles données non vues. Cela est particulièrement vrai en science des matériaux, où les chercheurs essaient souvent d'identifier de nouveaux matériaux. Les méthodes traditionnelles de représentation peuvent ne pas permettre aux modèles de prédire ces nouveaux matériaux correctement. Donc, améliorer la performance sur les données OOD est essentiel pour construire des modèles fiables.
Différents modèles en usage
Il y a plusieurs modèles utilisés pour prédire les propriétés des matériaux. Certains modèles se concentrent sur la composition des matériaux, tandis que d'autres examinent leur structure. Par exemple, les modèles basés sur la composition incluent Roost et CrabNet, et les modèles basés sur la structure comme CGCNN et ALIGNN. Ces modèles dépendent beaucoup de façons spécifiques de représenter l'info atomique des matériaux.
Méthodes d'encodage pour l'info atomique
Pour entraîner ces modèles, différentes méthodes d'encodage sont utilisées pour représenter les atomes dans les matériaux. La méthode la plus commune s'appelle l'Encodage one-hot, qui crée un long vecteur binaire avec la plupart des éléments à zéro. Cependant, cette méthode peut ne pas contenir assez d'infos sur les propriétés des matériaux.
D'autres méthodes d'encodage, comme CGCNN, Matscholar et MEGNet, fournissent des infos supplémentaires et pertinentes sur chaque atome. Ces méthodes peuvent offrir une représentation plus riche, ce qui aide les modèles à mieux performer, surtout face aux données OOD.
Méthodes de sélection des données OOD
Choisir quelles données utiliser pour les tests OOD est crucial. Plusieurs stratégies peuvent déterminer comment de nouvelles données sont choisies :
Méthode des valeurs des propriétés : Cette méthode trie les matériaux par leurs propriétés et sélectionne ceux qui diffèrent beaucoup du jeu d'entraînement. Ça crée un ensemble OOD qui met le modèle au défi vu que les propriétés sont différentes de ce qu'il a appris.
Méthode de suppression d'éléments : Ça consiste à retirer certains éléments du jeu d'entraînement. Le modèle devient moins familier avec ces éléments, rendant plus difficile la prédiction des propriétés qui leur sont liées.
Méthode de sélection de empreinte : Cette méthode utilise des caractéristiques qui décrivent la composition des matériaux. Elle identifie des matériaux qui ne sont pas étroitement liés au jeu d'entraînement, créant un ensemble de données OOD plus diversifié.
Ces méthodes visent à créer des scénarios où la capacité du modèle à prédire des propriétés basées sur les données d'entraînement est vraiment mise à l'épreuve.
Évaluation de la performance des modèles
Pour comprendre comment chaque modèle performe, on regarde plusieurs métriques, y compris l'erreur absolue moyenne (MAE), l'erreur quadratique moyenne (RMSE) et les scores R-carré. Ces mesures aident à quantifier à quel point les propriétés prédites sont proches des valeurs réelles.
Résultats sur les modèles basés sur la composition
En testant la performance des modèles basés sur la composition, on a constaté que les modèles utilisant l'encodage one-hot avaient systématiquement des performances plus faibles sur les ensembles de tests OOD par rapport à ceux utilisant d'autres méthodes d'encodage. Par exemple, les modèles utilisant l'encodage CGCNN, Matscholar et MEGNet ont montré une meilleure stabilité et précision.
Dans les tests où les propriétés étaient choisies avec la méthode des valeurs de propriétés, les modèles avec un encodage one-hot avaient des erreurs significativement plus élevées par rapport aux méthodes d'encodage physique. Ils ont particulièrement galéré avec les nouvelles données sélectionnées pour les tests.
Dans le cas des modèles entraînés avec la méthode de suppression d'éléments, la performance est restée constante à travers la plupart des ensembles de données, avec encore une fois les modèles d'encodage physique montrant des résultats plus stables.
Résultats sur les modèles basés sur la structure
L'évaluation des modèles basés sur la structure comme ALIGNN a suivi des tendances similaires. Les modèles utilisant l'encodage one-hot ont mal performé sur les tests OOD. En revanche, les modèles qui utilisaient plus d'infos de leur entrée ont obtenu de meilleures performances globales.
Dans les ensembles de données basés sur la structure, l'utilisation de méthodes de sélection d'empreinte a également montré que les modèles reposant sur l'encodage one-hot rencontraient des difficultés. Ils n'étaient pas capables de prédire précisément les propriétés des matériaux lorsqu'ils étaient confrontés à des données qui différaient significativement du jeu d'entraînement.
Conclusion
Les résultats montrent que, bien que les méthodes d'encodage traditionnelles comme l'encodage one-hot puissent fonctionner correctement lorsque le modèle rencontre des données familières, elles ne se généralisent pas bien aux situations OOD. Les modèles qui utilisent des méthodes d'encodage plus riches et plus informatives, comme Matscholar et MEGNet, améliorent de façon significative la performance de prédiction lors de la gestion de nouveaux matériaux.
C'est crucial pour les chercheurs de considérer ces méthodes d'encodage lors du développement de modèles pour la prédiction des propriétés des matériaux. Alors que la recherche de nouveaux matériaux se poursuit, la capacité de ces modèles à se généraliser et à prédire de manière fiable devient de plus en plus importante.
Recommandations pour les recherches futures
Les études futures devraient explorer et affiner encore plus les techniques d'encodage pour améliorer la représentation des propriétés élémentaires. Ça pourrait aider à améliorer la capacité des modèles à comprendre et prédire des compositions et structures matérielles diverses. À mesure que le domaine évolue, garantir l'exactitude des prédictions basées sur de nouvelles données restera une priorité clé, façonnant la recherche en cours en science des matériaux.
Remerciements
Ce travail a été soutenu par divers financements de recherche. Les contributions de ceux impliqués dans cette étude sont très appréciées.
Disponibilité des données
Les détails sur les ensembles de données utilisés dans cette recherche sont accessibles, permettant à d'autres dans le domaine de vérifier et d'explorer davantage.
Résumé
L'apprentissage profond a montré un potentiel considérable pour prédire les propriétés des matériaux. Cependant, sa performance peut être limitée, surtout quand il rencontre des données OOD. En utilisant des méthodes d'encodage avancées, les modèles peuvent mieux capturer les informations nécessaires pour faire des prédictions précises, offrant ainsi la fiabilité tant attendue dans les applications de la science des matériaux.
Titre: Physical Encoding Improves OOD Performance in Deep Learning Materials Property Prediction
Résumé: Deep learning (DL) models have been widely used in materials property prediction with great success, especially for properties with large datasets. However, the out-of-distribution (OOD) performances of such models are questionable, especially when the training set is not large enough. Here we showed that using physical encoding rather than the widely used one-hot encoding can significantly improve the OOD performance by increasing the models' generalization performance, which is especially true for models trained with small datasets. Our benchmark results of both composition- and structure-based deep learning models over six datasets including formation energy, band gap, refractive index, and elastic properties predictions demonstrated the importance of physical encoding to OOD generalization for models trained on small datasets.
Auteurs: Nihang Fu, Sadman Sadeed Omee, Jianjun Hu
Dernière mise à jour: 2024-07-21 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.15214
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.15214
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
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