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L'interaction des types de mémoire chez les adultes

Une étude examine comment la mémoire procédurale affecte la consolidation de la mémoire épisodique chez différents groupes d'âge.

Michael Vincent Freedberg, L. Kamal, B. Celik, G. Alpert, S. Gonzalez, V. Nguyen

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Les souvenirs nous aident à nous rappeler des événements de notre passé, et ils se présentent sous différentes formes. Deux types importants sont la Mémoire épisodique et la Mémoire procédurale. La mémoire épisodique concerne des événements ou des expériences spécifiques que nous avons vécus. Ça peut inclure des détails sur ce qui s'est passé, où ça s'est passé, qui était là et comment on se sentait. Par exemple, se souvenir de son jour de diplôme ou d'une vacances en famille relève de la mémoire épisodique.

D'un autre côté, la mémoire procédurale est liée aux compétences et habitudes qu'on apprend par la pratique. Pense à faire du vélo, taper sur un clavier ou jouer d'un instrument de musique. Ces compétences deviennent naturelles avec le temps, ce qui nous permet de les réaliser sans trop penser aux étapes à suivre.

Ces deux types de mémoire dépendent de différentes parties de notre cerveau. La mémoire épisodique est liée à des zones du cerveau connues sous le nom de néocortex et à certaines régions du lobe temporal médial, qui inclut l'hippocampe. La mémoire procédurale, elle, implique d'autres régions du cerveau comme le cortex moteur et le cervelet.

Comment ces mémoires ont été vues

On pensait que la mémoire épisodique et la mémoire procédurale étaient des systèmes séparés dans le cerveau. Les chercheurs qui ont mené des études de lésions ont trouvé que des dommages à certaines parties du cerveau altéraient la mémoire épisodique sans toucher à la mémoire procédurale. De même, des problèmes avec le striatum affectaient l'apprentissage procédural sans impacter les souvenirs épisodiques. Cependant, de nouvelles études utilisant l'imagerie cérébrale ont montré que ces systèmes mémoriels interagissent de manières qu'on ne comprenait pas complètement avant.

Une découverte clé a montré que l'apprentissage d'une nouvelle compétence (une mémoire procédurale) juste après avoir formé des souvenirs épisodiques pouvait rendre plus difficile le rappel de ces souvenirs épisodiques plus tard. Ça suggère que l'apprentissage de différents types de mémoire trop proches l'un de l'autre pourrait ne pas être idéal, surtout pour les méthodes d'enseignement en classe ou pour les personnes âgées ayant des difficultés de mémoire.

Objectifs de l'étude

Notre étude visait à atteindre deux objectifs principaux. D'abord, on voulait voir si on pouvait reproduire la découverte que la mémoire procédurale interfère avec la Consolidation de la mémoire épisodique chez les jeunes adultes. Bien que ce résultat ait été soutenu par certaines études, il n'a pas été répété par une autre équipe de recherche. Ensuite, on voulait savoir si les personnes âgées connaissaient une interférence similaire en apprenant de nouvelles compétences juste après des tâches de mémoire épisodique et si le niveau d'interférence différait entre les groupes d'âge.

On a formulé deux hypothèses :

  1. La mémoire procédurale interférera avec la consolidation de la mémoire épisodique chez les jeunes et les personnes âgées.
  2. Les personnes âgées rencontreront plus d'interférence de la mémoire procédurale sur la mémoire épisodique que les jeunes adultes. On pensait que les personnes âgées pourraient avoir plus de difficultés à cause des changements cérébraux liés au vieillissement.

Aperçu expérimental

Avant de commencer notre étude, on a fait en sorte d'obtenir l'approbation du comité de révision concerné. Ensuite, on a collecté des données auprès des participants sur une période donnée. Notre objectif était de confirmer si l'apprentissage d'une compétence juste après avoir essayé de mémoriser quelque chose serait plus difficile pour les participants. On a inclus deux groupes d'âge : des jeunes adultes et des personnes âgées en bonne santé cognitive.

Les participants devaient mémoriser une liste de mots, puis réaliser une tâche liée à une compétence. Après quelques heures, ils revenaient pour rappeler les mêmes mots. En comparant deux groupes - un qui apprenait une compétence qu'on pouvait pratiquer et un autre qui n'apprenait aucune nouvelle compétence - on pouvait voir s'il y avait un impact sur la consolidation de la mémoire.

Étapes de l'expérience

Au cours de l'expérience, les participants sont venus au labo deux fois dans la même journée. La première visite a commencé par la signature des formulaires de consentement. On a utilisé un outil d'évaluation de la mémoire pour exclure quiconque ayant des signes de démence. Une fois les participants sélectionnés, ils ont rempli un questionnaire sur leurs expériences quotidiennes de mémoire.

Le test a commencé avec eux mémorisant une liste de 16 mots affichés un par un. Après cela, ils ont effectué une tâche simple qui nécessitait de se concentrer sur la comparaison de longueurs de lignes. Cette tâche a aidé à les empêcher de répéter les mots.

La dernière partie de la session du matin impliquait de se rappeler les mêmes 16 mots. La deuxième visite avait lieu plus tard dans la journée, et les participants devaient encore rappeler les mots sans les revoir.

Ensuite, les participants réalisaient une tâche liée à des compétences où ils devaient répondre aux signaux visuels aussi vite et précisément que possible. Cette tâche pouvait soit permettre l'apprentissage, soit être aléatoire, sans exigence de compétence spécifique.

Pour voir si les participants remarquaient la séquence des signaux dans la tâche liée à la compétence, on a appliqué une méthode pour évaluer leur awareness. Cela a aidé à évaluer si connaître la séquence avait une influence sur leur performance mémoire globale.

Résultats de l'expérience

Après avoir terminé notre étude, on a regardé les résultats de près. On n'a pas trouvé de preuve forte que les jeunes ou les personnes âgées aient leur mémoire épisodique impactée par l'acquisition de compétences procédurales. Au lieu de cela, on a vu une légère tendance selon laquelle la mémoire procédurale pourrait en fait aider plutôt que nuire à la consolidation de la mémoire épisodique.

Chez les jeunes adultes, il semblait y avoir plus de consolidation de la mémoire après avoir effectué la tâche liée à la compétence. Cependant, les personnes âgées n'ont montré aucune interférence significative, ni plus ni moins d'interférence par rapport aux jeunes adultes.

L'absence de différences significatives et la possibilité que l'apprentissage procédural ait aidé plutôt qu'entravé la mémoire épisodique suggèrent que ces deux types de mémoire peuvent coexister efficacement. On a calculé que pour les futures études, une taille d'échantillon beaucoup plus grande serait nécessaire pour évaluer des différences significatives.

Comprendre l'interférence de la mémoire

Dans notre expérience, on a défini l'interférence de la mémoire comme toute réduction de la capacité à rappeler des souvenirs épisodiques causée par l'apprentissage d'une nouvelle compétence. Les résultats indiquent que la capacité de nos participants à se rappeler des mots ne diminuait pas à cause de la réalisation d'une tâche procédurale.

C'est assez différent des découvertes précédentes, suggérant que notre compréhension de comment ces différents types de mémoire interagissent pourrait ne pas être complètement précise. On devrait considérer que les hypothèses antérieures concernant les effets négatifs des compétences procédurales sur la mémoire épisodique pourraient être exagérées.

Un regard plus proche sur l'âge et la mémoire

Les chercheurs ont longtemps pensé que les personnes âgées pourraient faire face à plus de défis pour la consolidation de la mémoire. Dans notre étude, on a trouvé que même s'il n'y avait pas de différence significative dans la façon dont les jeunes et les personnes âgées géraient la mémoire épisodique après l'apprentissage d'une procédure, les personnes âgées ont montré une tendance vers des scores de mémoire plus bas.

Ça signifie que les personnes âgées pourraient avoir plus de difficultés à rappeler des souvenirs plus tard, mais ça ne veut pas nécessairement dire qu'il y a un fort effet d'interférence. Ça soulève des questions sur comment l'âge affecte la mémoire différemment et comment ça varie d'une personne à l'autre.

Implications pour l'enseignement et l'apprentissage

Nos résultats contiennent des insights précieux pour la manière dont l'éducation et la formation aux compétences sont menées, surtout chez les personnes âgées ou celles ayant des problèmes de mémoire. Si l'apprentissage procédural n'impacte pas négativement la consolidation des mémoires épisodiques, alors les éducateurs pourraient envisager de combiner les deux types de mémoire de manière fluide dans des scénarios de formation ou d'enseignement.

On suggère que laisser du temps entre ces types d'apprentissage pourrait ne pas être aussi crucial qu'on le pensait auparavant. De futures études pourraient potentiellement mener à des programmes de formation révisés qui mettent l'accent sur l'intégration des compétences et des tâches mémorielles.

Limitations de l'étude

Malgré des résultats importants, on reconnaît certaines limitations. Par exemple, on n'a pas maintenu un intervalle strict de 12 heures entre les sessions comme dans des études précédentes. Au lieu de ça, les participants revenaient entre 6 et 12 heures. Cette variation pourrait avoir influencé nos résultats, car plus de temps pourrait améliorer la consolidation de la mémoire.

De plus, notre groupe de jeunes adultes avait une plage d'âge plus large que ceux des études précédentes, ce qui pourrait ajouter de la variabilité aux résultats. Bien que cet échantillon large ait permis une généralisabilité, ça aurait aussi pu contribuer aux résultats inattendus.

Conclusion

En résumé, notre étude visait à reproduire des résultats antérieurs concernant l'interférence de la mémoire procédurale sur la consolidation de la mémoire épisodique. On a inclus des participants jeunes et âgés et on a découvert que, contrairement aux croyances antérieures, il n'y avait pas de preuve significative d'interférence dans l'un ou l'autre groupe.

Ce travail suggère que notre compréhension de la façon dont ces mémoires interagissent pourrait devoir être révisée. La possibilité que ces différents types de mémoire puissent être acquis ensemble sans entrave ouvre de nouvelles avenues pour les pratiques éducatives.

On encourage une recherche plus poussée avec des populations plus larges et diversifiées pour explorer davantage ces interactions, affiner notre compréhension des impacts de l'âge sur la mémoire et identifier les meilleures pratiques pour des stratégies d'enseignement et d'apprentissage qui correspondent à la fonction de la mémoire humaine.

Source originale

Titre: Failure to reproduce the effect of procedural memory interference on wakeful consolidation of episodic memory in younger and older adults

Résumé: Brown and Robertson (2007) revealed that skill learning interferes with the wakeful consolidation of episodic memories in young adults. This finding is commonly used as evidence that episodic and procedural memories should not be learned in close temporal proximity but has not been reproduced by an independent laboratory. Additionally, older adults experience episodic memory deficits, but it is unknown whether this group is also vulnerable to this type of interference. We aimed to reproduce Brown and Robertsons (2007) finding in younger adults, while also comparing the magnitude of interference between younger and older adults. Forty younger (18-40 years; n =20) and older adults ([≥]55 years; n = 20) visited the laboratory in the morning and acquired episodic memories (a list of words) immediately before a procedural finger-tapping (procedural) task. Half of all participants were exposed to a learnable sequential structure. In the afternoon of the same day, participants were asked to recall the episodic memories from the morning session. We found weak evidence of interference for both age groups and no statistical difference in interference between groups. Our results suggest that the interfering effects of these memory types may be negligible or overestimated, and that these memory types can be acquired together without interference.

Auteurs: Michael Vincent Freedberg, L. Kamal, B. Celik, G. Alpert, S. Gonzalez, V. Nguyen

Dernière mise à jour: 2024-10-18 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.17.618844

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.10.17.618844.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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