Avancer la localisation des mots-clés dans les langues à faibles ressources
Améliorer l'identification des mots parlés grâce à des indices visuels dans les langues sous-représentées.
Leanne Nortje, Dan Oneata, Herman Kamper
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Table des matières
La localisation de mots clés par indice visuel (VPKL) est une tâche qui aide à trouver des mots dans une Langue parlée en utilisant des images comme indices. Cette méthode est particulièrement utile quand il n'y a pas de transcriptions écrites disponibles pour certaines langues, rendant difficile l'identification de mots spécifiques. Dans ce travail, on se concentre sur l'amélioration de VPKL, surtout pour les langues qui sont pas bien dotées ou écrites.
L'idée principale de VPKL, c'est de prendre une image d'un mot et voir si ce mot apparaît dans une phrase parlée. Par exemple, si t'as une image d'un "chien", le système va essayer de trouver le mot "chien" dans des enregistrements audio. Des études précédentes ont montré que cette technique marchait bien pour l'anglais, où y'a plein de données étiquetées. Mais dans notre travail, on veut appliquer cette méthode à une vraie langue à faibles ressources qui n'a pas de transcriptions.
Pour construire notre approche, on a d'abord entraîné un modèle qu'on appelle un modèle de parole ancré visuellement. Ce modèle apprend à partir d'images associées à des mots parlés, gagnant la capacité de faire correspondre des mots avec leurs représentations visuelles. Dans notre nouvelle approche, on a développé une méthode qui peut fonctionner sans avoir besoin de transcriptions, ce qui nous permet de travailler avec des langues à faibles ressources.
On utilise une technique appelée apprentissage par "few-shot" pour former des paires d'images et de mots basées sur un ensemble limité d'exemples parlés. Ça veut dire que plutôt que d'avoir besoin de données étiquetées énormes, on a juste besoin de quelques exemples des mots-clés qu'on veut détecter. En se basant sur ces exemples, notre modèle prédit quels mots parlés correspondent aux requêtes d'images.
Quand on a testé ce modèle sur des données en anglais, on a remarqué qu'il fonctionnait bien malgré l'absence de transcriptions. Le modèle pouvait quand même identifier et localiser les mots-clés efficacement. Cependant, quand on l'a appliqué à la vraie langue à faibles ressources, on a vu une baisse de performance. Ça s'est produit parce que la méthode "few-shot" dépendait de la qualité des exemples et le modèle avait du mal à faire des prédictions précises sans de bonnes données d'entraînement.
Pour améliorer la performance du modèle, on a utilisé un concept appelé "pair mining". Ce processus aide à générer des exemples positifs et négatifs pour l'entraînement en associant automatiquement des images avec des mots parlés basés sur leurs similarités. Comme ça, on ne dépend pas des transcriptions écrites, qui sont souvent indisponibles pour plusieurs langues.
On a fait ça en prenant un petit ensemble d'exemples connus pour les mots-clés et en trouvant des phrases parlées qui mentionnent ces mots-clés. On a utilisé une technique appelée recherche par exemple pour faire correspondre ces mots parlés avec des images, offrant une façon de créer automatiquement des paires d'entraînement pour le modèle.
En plus de l'apprentissage "few-shot", notre méthode utilise une branche visuelle et une branche audio connectées par un mécanisme d'attention. Ça veut dire que le modèle peut se concentrer à la fois sur les aspects visuels et auditifs de la tâche, améliorant sa capacité à déterminer quand un mot-clé correspond à l'entrée parlée.
Tout au long de nos expériences, on a comparé notre approche "few-shot" à des modèles qui utilisaient des transcriptions. Nos résultats ont montré que même si notre méthode fonctionnait plutôt bien, il y avait toujours un écart de performance par rapport aux modèles ayant accès à des données de vérité terre. La transition vers le travail avec de vraies langues à faibles ressources s'est révélée plus difficile, et il faut encore des améliorations pour affiner les techniques de pair mining et améliorer le modèle dans son ensemble.
Malgré ces défis, on a trouvé que notre méthode montre un bon potentiel. La capacité de rechercher des mots parlés en utilisant des requêtes visuelles ouvre de nouvelles possibilités pour travailler dans des langues qui ont peu de données disponibles. Cette flexibilité est importante, car les requêtes visuelles peuvent aider les utilisateurs à chercher des mots qu'ils ne connaissent pas ou qui ne font pas partie du vocabulaire des systèmes existants.
Malgré les limites de notre configuration actuelle, on pense que notre travail est un pas vers une meilleure localisation de mots-clés dans des contextes à faibles ressources. La recherche future explorera des moyens d'étendre notre approche, en supprimant la nécessité d'un petit ensemble de mots-clés de soutien. Ça pourrait mener à des méthodes entièrement non supervisées qui permettent de rechercher n'importe quel mot sans exemples préalables.
En résumé, VPKL peut être un outil puissant pour améliorer l'accessibilité des données de langage parlé, surtout dans des langues qui manquent de ressources riches. Notre travail démontre comment l'apprentissage "few-shot" et un modèle de parole ancré visuellement peuvent fonctionner ensemble pour atteindre la localisation de mots-clés dans des environnements difficiles. Même s'il reste beaucoup à apprendre et à améliorer, cette approche pose les bases pour des avancées futures dans le domaine.
Défis dans la localisation de mots-clés
Un des plus grands défis pour réaliser la localisation de mots-clés dans des langues à faibles ressources est le manque de transcriptions. Quand une langue est non écrite ou a une documentation minimale, il devient exceptionnellement difficile de rassembler les données nécessaires pour entraîner les modèles efficacement. Les méthodes traditionnelles dépendent beaucoup de grands ensembles de données de texte et d'audio appariés, qui sont tout simplement indisponibles pour beaucoup de langues.
De plus, même si quelques données parlées existent, elles pourraient ne pas être étiquetées correctement. Ça conduit à des difficultés pour entraîner un modèle robuste capable de faire des prédictions précises. Notre approche essaie de surmonter ça en utilisant des images comme indices visuels au lieu de se fier à la langue écrite. En fournissant un contexte visuel, le modèle peut inférer des significations et des connexions, même lorsque les données textuelles sont limitées ou complètement absentes.
Un autre obstacle significatif est la baisse de performance quand on passe d'une langue plus riche en ressources, comme l'anglais, à une langue à faibles ressources. Les modèles entraînés sur des données abondantes peuvent ne pas bien se généraliser à d'autres langues, surtout si les caractéristiques de ces langues diffèrent. Ça pourrait être dû à divers facteurs, comme des différences phonétiques ou le manque de certains sons dans la langue à faibles ressources.
La dépendance à l'apprentissage par "few-shot", bien que bénéfique dans plusieurs cas, introduit aussi de l'incertitude. La qualité des quelques exemples fournis est cruciale. Si ces exemples ne capturent pas adéquatement la gamme de variations trouvées dans la parole réelle, les prédictions du modèle peuvent devenir désalignées. Donc, sélectionner soigneusement ces exemples "few-shot" est essentiel pour le succès de l'approche.
Directions futures
En regardant vers l'avenir, il y a plusieurs pistes prometteuses pour la recherche et le développement dans la localisation de mots-clés par indice visuel. Un domaine clé est d'améliorer la qualité des paires d'entraînement créées grâce au "pair mining". Améliorer les méthodes utilisées pour sélectionner et générer des exemples positifs et négatifs impactera directement l'efficacité du modèle.
De plus, élargir la gamme de langues testées fournira des informations précieuses. En appliquant nos méthodes à un plus large éventail de langues à faibles ressources, on peut commencer à comprendre comment différentes caractéristiques linguistiques affectent les performances du modèle. Cela pourrait conduire à des adaptations plus spécifiques qui améliorent les résultats dans diverses langues et dialectes.
Explorer les techniques d'apprentissage non supervisé ou semi-supervisé pourrait également donner des résultats positifs. Trouver des moyens de construire et de raffiner des modèles sans besoin d'un ensemble de soutien pourrait révolutionner notre approche de la localisation de mots-clés dans des contextes à faibles ressources. Ça pourrait mener à des systèmes plus flexibles et capables de s'adapter à différentes caractéristiques de la parole sans connaissance préalable extensive.
Enfin, la collaboration avec des locuteurs natifs et des communautés pourrait fournir des données et des perspectives inestimables. S'engager avec les populations locales peut aider les chercheurs à comprendre les nuances de leurs langues et s'assurer que la technologie développée répond efficacement à leurs besoins. Cette approche centrée sur l'humain est essentielle pour créer une technologie qui peut vraiment aider et autonomiser les utilisateurs, surtout dans des contextes à faibles ressources.
En conclusion, la localisation de mots-clés par indice visuel représente une avancée cruciale dans la quête de rendre le langage parlé recherchable, surtout dans des contextes à faibles ressources. Même si le chemin est encore à ses débuts, l'impact potentiel de ce travail peut ouvrir la voie à des technologies linguistiques plus accessibles. Par l'innovation continue et la collaboration, on peut développer des outils qui offrent de nouvelles façons pour les gens d'interagir avec et comprendre leurs langues dans un monde de plus en plus numérique.
Titre: Improved Visually Prompted Keyword Localisation in Real Low-Resource Settings
Résumé: Given an image query, visually prompted keyword localisation (VPKL) aims to find occurrences of the depicted word in a speech collection. This can be useful when transcriptions are not available for a low-resource language (e.g. if it is unwritten). Previous work showed that VPKL can be performed with a visually grounded speech model trained on paired images and unlabelled speech. But all experiments were done on English. Moreover, transcriptions were used to get positive and negative pairs for the contrastive loss. This paper introduces a few-shot learning scheme to mine pairs automatically without transcriptions. On English, this results in only a small drop in performance. We also - for the first time - consider VPKL on a real low-resource language, Yoruba. While scores are reasonable, here we see a bigger drop in performance compared to using ground truth pairs because the mining is less accurate in Yoruba.
Auteurs: Leanne Nortje, Dan Oneata, Herman Kamper
Dernière mise à jour: 2024-09-09 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.06013
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.06013
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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