Motifs de surface dans l'eau : creux et cicatrices
Cet article examine comment les formes de surface de l'eau reflètent les mouvements sous-marins.
Jørgen R. Aarnes, Omer Babiker, Anqing Xuan, Lian Shen, Simen Å. Ellingsen
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Table des matières
La Surface des rivières, lacs et océans affiche des formes et motifs différents causés par le mouvement de l'eau. Quand l'eau s'écoule, elle crée des trucs comme des bosses, des creux et de longues lignes à la surface qui se voient facilement. Ces caractéristiques de surface sont liées aux mouvements qui se passent sous la surface de l'eau. Cet article se penche sur deux formes principales de surface : les petites dépressions et les CICATRICES, qui sont des signes des mouvements en dessous.
Modèles de surface et leurs causes
Quand l'eau s'écoule, surtout dans des conditions turbulentes, cela crée divers motifs en surface. Certains de ces motifs incluent des remontées d'eau, qui ressemblent à de petites bulles ou ébullitions, ainsi que des petites dépressions et des lignes allongées connues sous le nom de cicatrices. Ces caractéristiques découlent de la manière dont l'eau s'écoule et des courants sous la surface. L'étude de ces motifs nous aide à mieux comprendre ce qui se passe dans l'eau en dessous.
Les petites dépressions sont de petits creux circulaires à la surface, tandis que les cicatrices sont des dépressions longues et étroites. Les deux types de caractéristiques indiquent la présence de mouvements plus forts sous la surface. Les petites dépressions se forment généralement lorsque des courants tourbillonnants, ou Vortex, poussent contre la surface. Les cicatrices sont moins comprises mais on pense qu'elles sont liées à des zones où le flux d'eau change rapidement de direction, ce qui peut créer des fluctuations de pression.
Importance de l'étude des motifs de surface
Comprendre comment les caractéristiques de surface sont liées aux mouvements en dessous est essentiel pour plusieurs raisons. D'une part, ça peut aider les scientifiques à mesurer comment les gaz et la chaleur se transfèrent entre l'atmosphère et l'eau. C'est particulièrement important pour étudier le changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre. En observant la surface, les chercheurs peuvent tirer des conclusions sur le comportement des courants d'eau en dessous, ce qui serait sinon difficile à mesurer.
La connexion entre les petites dépressions et les vortex
On sait grâce à des recherches passées que les petites dépressions sont étroitement liées aux vortex situés près de la surface. Ces vortex attachés à la surface créent les creux qu'on voit. Quand on regarde le flux d'eau, plus on descend, moins il est probable de trouver un vortex juste sous une petite dépression. La probabilité de le trouver diminue d'une manière spécifique en profondeur. Ce schéma montre un comportement presque gaussien, ce qui signifie qu'il suit une certaine forme statistique.
La taille de la petite dépression et la turbulence générale de l'eau influencent la profondeur à laquelle le vortex s'étend. Fait intéressant, quand on regarde différentes conditions de l'eau, comme la vitesse d'écoulement et l'épaisseur de l'eau, on constate que la relation entre les petites dépressions et les vortex reste constante. Cela signifie que peu importe à quel point l'eau est turbulente ou à quelle profondeur on regarde, la connexion de base reste la même.
Cicatrices : Émergence et comportement
Les cicatrices, en revanche, ne sont pas aussi bien étudiées que les petites dépressions. Elles apparaissent comme des dépressions allongées qui marquent des changements dans le flux. Contrairement aux petites dépressions, qui sont liées aux vortex de manière claire, on pense que les cicatrices sont reliées à des vortex horizontaux situés légèrement sous la surface. En plongeant plus profondément dans l'étude des cicatrices, on observe qu'elles montrent une plus grande chance d'être directement au-dessus d'un vortex que les zones sans cicatrices.
Les recherches révèlent que juste en dessous de la surface d'une cicatrice, il y a une chance significative de rencontrer un vortex. Cela signifie que les cicatrices servent de repères pour où des vortex horizontaux forts peuvent être trouvés en dessous. Cette connexion nous permet de faire des prédictions sur les mouvements de l'eau en dessous basées sur des observations à la surface.
Méthodes d'analyse
L'étude utilise des simulations avancées qui imitent comment l'eau s'écoule, de la surface jusqu'à différentes profondeurs. En appliquant des critères particuliers, les chercheurs peuvent déterminer si une caractéristique de surface est une petite dépression ou une cicatrice. Cela implique d'analyser combien de temps ces caractéristiques durent et leur apparence en termes de forme et de taille.
Pour les petites dépressions, les chercheurs ont développé un ensemble de critères pour les aider à les identifier uniquement en fonction de leur apparence en surface. Ces critères se concentrent sur le fait de savoir si une petite dépression est une dépression circulaire, relativement durable. Pour les cicatrices, une approche plus exploratoire est nécessaire pour identifier leurs caractéristiques car il y a moins d'accord sur ce qui constitue une cicatrice.
Résultats de l'étude
Petites dépressions : L'analyse montre que les petites dépressions sont souvent accompagnées de forts vortex juste en dessous, confirmant la connexion entre ces caractéristiques de surface et les flux tourbillonnants en dessous. Plus on descend de la surface, moins il est probable de trouver un vortex juste sous une petite dépression, surtout au-delà des couches immédiates d'eau.
Cicatrices : Les cicatrices sont aussi liées aux vortex mais de manière différente. La probabilité de trouver un vortex sous une cicatrice ne diminue pas en profondeur de la même façon qu'avec les petites dépressions. En fait, il y a une forte chance de trouver un vortex juste sous une cicatrice, indiquant qu'elles sont étroitement liées au mouvement de l'eau juste en dessous de la surface.
Orientation des vortex
L'orientation des vortex joue un rôle significatif dans la compréhension de leur impact sur les caractéristiques de surface. Les vortex sous les petites dépressions tendent à être orientés verticalement, tandis que ceux sous les cicatrices sont plus susceptibles d'être alignés horizontalement. Cette différence d'orientation aide à expliquer les caractéristiques distinctes des motifs de surface associés à chaque caractéristique.
Conclusion
En conclusion, les petites dépressions et les cicatrices à la surface des plans d'eau sont directement influencées par les mouvements dynamiques qui se passent sous la surface. Les petites dépressions indiquent la présence de vortex verticaux qui s'étendent profondément dans l'eau, tandis que les cicatrices signalent la présence de vortex alignés horizontalement près du bord de la couche visqueuse. Ces relations non seulement aident à comprendre les motifs de surface mais offrent aussi des idées sur les interactions complexes qui se produisent dans les flux Turbulents.
En examinant ces caractéristiques, les chercheurs peuvent mieux saisir les conditions affectant le transfert de chaleur et de gaz entre l'eau et l'atmosphère, ce qui est vital pour faire face aux défis environnementaux. Comprendre ces connexions améliore notre capacité à surveiller et gérer efficacement les plans d'eau, contribuant à des études écologiques et climatiques plus larges.
Titre: Vortex structures under dimples and scars in turbulent free-surface flows
Résumé: Turbulence beneath a free surface leaves characteristic long-lived signatures on the surface, such as upwelling 'boils', near-circular 'dimples' and elongated 'scars', easily identifiable by eye, e.g., in riverine flows. In this paper, we use Direct Numerical Simulations to explore the connection between these surface signatures and the underlying vortical structures. We investigate dimples, known to be imprints of surface-attached vortices, and scars, which have yet to be extensively studied, by analysing the conditional probabilities that a point beneath a signature is within a vortex core as well as the inclination angles of sub-signature vorticity. The analysis shows that the likelihood of vortex presence beneath a dimple decreases from the surface down through the viscous and blockage layers in a near-Gaussian manner, influenced by the dimple's size and the bulk turbulence. When expressed as a function of depth over the Taylor microscale $\lambda_T$, this probability is independent of Reynolds and Weber number. Conversely, the probability of finding a vortex beneath a scar increases sharply from the surface to a peak at the edge of the viscous layer, at a depth of approximately $\lambda_T/4$. Distributions of vortical orientation also show a clear pattern: a strong preference for vertical alignment below dimples and an equally strong preference for horizontal alignment below scars. Our findings suggest that scars can be defined as imprints of horizontal vortices approximately a quarter of the Taylor microscale beneath the surface, analogous to how dimples can be defined as imprints of surface-attached vertical vortex tubes.
Auteurs: Jørgen R. Aarnes, Omer Babiker, Anqing Xuan, Lian Shen, Simen Å. Ellingsen
Dernière mise à jour: 2024-09-09 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.05409
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.05409
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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