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Le parcours des bovins : Des aurochs sauvages aux races modernes

Explorer l'histoire riche du bétail en Ibérie et de leurs ancêtres sauvages.

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Le bétail a eu un impact énorme sur les sociétés humaines, surtout dans des endroits comme la péninsule ibérique. Il y a longtemps, les gens sont passés de la chasse et de la cueillette à l'agriculture. Ce changement a impliqué d'amener les animaux et les plantes sous contrôle humain, ce qu'on appelle la domestication.

Le sauvage et le domestiqué

Le bétail sauvage, connu sous le nom d’aurochs, errait librement à travers l'Europe et certaines parties de l'Afrique jusqu'à son extinction dans les années 1600. Mais t'inquiète pas, cette histoire n'est pas juste sur le sort triste des aurochs. Ils ont joué un rôle important dans le monde des premiers agriculteurs. Quand le bétail domestique est arrivé pour la première fois en Iberie, il n'a pas juste remplacé les vaches sauvages. Au lieu de ça, les deux groupes se sont croisés, ce qui a conduit à des résultats intéressants.

Une aventure ADN

Des chercheurs ont fouillé d'anciennes ossements et dents pour avoir un aperçu du passé. En étudiant l'ADN de ces vieux restes, les scientifiques ont découvert un lien entre les aurochs et le bétail moderne. Ces indices malins nous aident à comprendre comment les races domestiquées ont évolué. Fait intéressant, certaines races modernes portent encore des traces de leurs ancêtres sauvages.

La scène ibérique

En Iberie, les aurochs et le bétail domestique ont cohabité pendant des milliers d'années. Ils sont devenus une partie clé de la culture et de l'économie. Le bétail fournissait de la nourriture, de la main-d'œuvre et du divertissement - surtout durant des événements comme la corrida. Étonnamment, les gens ont même élevé un groupe spécial de bétail connu sous le nom de race Lidia, spécifiquement pour leur nature agressive. On peut dire qu'ils ont vraiment pris le taureau par les cornes !

Le puzzle génétique

Quand les scientifiques ont examiné de près la génétique de ces bovins, ils ont découvert que beaucoup de races ibériques partagent environ 25 % de leur ascendance avec les aurochs maintenant disparus. Ça veut dire que ces vaches modernes ont encore un peu de sauvage en elles. Certains pensent que la race Lidia pourrait avoir un pourcentage plus élevé de traits d'aurochs par rapport aux autres races de bétail.

Une plongée dans les données

Les chercheurs ont encore approfondi leurs recherches en examinant 24 spécimens anciens de bovins provenant de quatre sites archéologiques en Iberie. Leurs découvertes remontaient à des milliers d'années, montrant comment le bétail a évolué des aurochs sauvages aux races que l'on voit aujourd'hui. En regardant leur ADN, les chercheurs pouvaient estimer les niveaux d'ascendance sauvage dans les races modernes.

Le grand mélange

L'étude a montré que le bétail domestiqué et les aurochs ne partageaient pas seulement le même terrain ; ils partageaient aussi des gènes ! À l'arrivée des agriculteurs en Iberie, l'élevage de bétail est devenu plus courant. Ils ne chassaient pas juste les aurochs ; il y avait beaucoup de mélanges qui se produisaient. Cette Hybridation a flouté les frontières entre le bétail sauvage et domestiqué.

Analyser le passé

Pour comprendre comment ce mélange s'est produit, les scientifiques ont examiné divers types de données, y compris l'ADN, les isotopes stables, et même la taille et la forme des bovins. En comparant les données Génétiques et écologiques, ils ont commencé à dessiner un tableau plus complet de la façon dont le bétail vivait et interagissait dans les temps anciens.

Le rôle de l'environnement

Fait intéressant, l'analyse des isotopes stables a révélé que les bétail sauvages et domestiqués occupaient souvent des environnements similaires et n'avaient pas nécessairement des modes de vie différents. Alors que certains historiens imaginaient les aurochs sauvages comme des bêtes fortes et nobles, la réalité montrait une relation plus nuancée entre les deux groupes.

Le mystère des aurochs et du bétail domestiqué

Une question demeure : à quel point ce mélange était-il intentionnel ? Les premiers agriculteurs élevaient-ils activement des aurochs sauvages avec leur bétail domestique, ou laissaient-ils simplement les choses se passer ? Bien qu'on n'ait pas toutes les réponses, il semble que les humains et le bétail partageaient une relation fluide avec beaucoup d'interactions.

Le bétail moderne et ses ancêtres sauvages

Avançons jusqu'à aujourd'hui - le bétail fait toujours partie intégrante de la culture ibérique. La recherche suggère que l'ascendance des aurochs européens continue de prospérer dans les races de bétail modernes. Certains suggèrent même que les traits qu'on voit dans certaines races, comme la nature agressive de la race Lidia, pourraient venir de ces anciens aurochs.

La nécessité de plus de recherche

Malgré toutes ces découvertes, les chercheurs reconnaissent qu'il y a encore beaucoup à apprendre. Notre compréhension de la diversité génétique des aurochs est assez limitée. Rassembler plus d'ADN ancien pourrait aider à combler les lacunes et résoudre certains mystères restants.

Conclusion : Un héritage durable

Au final, le bétail en Iberie raconte une histoire d'adaptation, de culture et d'interaction qui s'étend sur des milliers d'années. Le mélange des traits Domestiques et sauvages continue de façonner non seulement le bétail que l'on voit aujourd'hui mais aussi les pratiques culturelles qui les entourent. Ça pourrait être un sacré voyage, mais c'est un qui met en lumière les complexités des relations entre humains et animaux au fil du temps.

Alors, la prochaine fois que tu vois une vache, souviens-toi qu'elle ne fait pas juste meuh pour attirer ton attention ; elle pourrait aussi cacher un peu de son ancêtre aurochs sauvage au fond de ses gènes !

Source originale

Titre: The Genomic Legacy of Aurochs hybridization in ancient and modern Iberian Cattle

Résumé: Cattle have been a valuable economic resource and cultural icon since prehistory. From the initial expansion of domestic cattle into Europe during the Neolithic period, taurine cattle (Bos taurus) and their wild ancestor, the aurochs (B. primigenius), had overlapping ranges, leading to ample opportunities for mating (whether intended by farmers or not). We performed a bioarchaeological analysis of 24 Bos remains from Iberia dating from the Mesolithic to the Roman period. The archaeogenomic dataset allows us to investigate the extent of domestic-wild hybridization over time, providing insight into the species behavior and human hunting and management practices by aligning changes with cultural and genomic transitions in the archaeological record. Our results show frequent hybridization during the Neolithic and Chalcolithic, likely reflecting a mix of hunting and herding or relatively unmanaged herds, with mostly male aurochs and female domestic cattle involved in hybridization. This is supported by isotopic evidence consistent with ecological niche sharing, with only a few domestic cattle possibly being managed. The proportion of aurochs ancestry remains relatively constant from about 4000 years ago, probably due to herd management and selection against first generation hybrids, coinciding with other cultural transitions. The constant level of wild ancestry ({bsim}20%) continues into modern western European breeds including the Spanish Lidia breed which is bred for its aggressiveness and fighting ability, but does not display elevated levels of aurochs ancestry. This study takes a genomic glance at the impact of human actions and wild introgression in the establishment of cattle as one of the most important domestic species today.

Auteurs: Torsten Günther, Jacob Chisausky, M. Ángeles Galindo-Pellicena, Eneko Iriarte, Oscar Cortes Gardyn, Paulina G. Eusebi, Rebeca García-González, Irene Urena, Marta Moreno, Alfonso Alday, Manuel Rojo, Amalia Pérez, Cristina Tejedor Rodríguez, Iñigo García Martínez de Lagrán, Juan Luis Arsuaga, José-Miguel Carretero, Anders Götherström, Colin Smith, Cristina Valdiosera

Dernière mise à jour: 2024-11-17 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.07.19.548914

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.07.19.548914.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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