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Améliorer le K-Means avec des données manquantes

De nouvelles méthodes améliorent le clustering K-means en s'attaquant aux problèmes de données manquantes.

Lovis Kwasi Armah, Igor Melnykov

― 6 min lire


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Le K-means, c’est une méthode pour séparer des données en groupes, ou clusters, selon des caractéristiques similaires. Imagine que tu triais des chaussettes en différentes piles selon leur couleur. Cette méthode est super populaire dans plein de domaines comme la vision par ordinateur, les données de santé, et même les sciences sociales. Mais attention : parfois, les données, c’est comme un tiroir à chaussettes après une lessive - c’est le bazar et incomplet ! Des données manquantes peuvent poser des problèmes, surtout quand il s’agit de regrouper les infos correctement.

Quel est le problème avec les données manquantes ?

Quand le K-means se retrouve face à des données incomplètes, il peut avoir du mal à créer les clusters nécessaires. Le K-means traditionnel a pas mal de limites. Il faut déterminer le nombre de clusters à l’avance, il suppose que ces clusters sont ronds, et il galère avec les morceaux manquants dans le puzzle des données. Pense à essayer de compléter un puzzle avec des pièces manquantes ; tu ne peux pas voir l’image complète !

Pour régler ça, les chercheurs ont cherché différentes manières de combler les lacunes dans les données avant de lancer le K-means. Certaines méthodes consistent à deviner les infos manquantes selon ce qui est déjà là, un peu comme essayer de te souvenir de la couleur de ta chaussette préférée quand elle est partie !

K-Means et la Distance de Mahalanobis

Traditionnellement, le K-means utilise une mesure appelée distance euclidienne, qui est comme la distance en ligne droite que tu mesurerais avec une règle. Mais ça ne marche pas toujours bien pour des clusters qui ont des formes comme des ovales plutôt que des cercles.

Voilà la distance de Mahalanobis, qui prend en compte la forme générale des clusters. C’est une manière plus sophistiquée de mesurer la distance qui considère à quel point les données sont étalées. Donc, si tu as des clusters ovales, la distance de Mahalanobis est le meilleur choix pour savoir à quel point tes points de données sont proches ou éloignés.

Mélanger imputation et clustering

Dans la recherche, on s’est concentré sur la combinaison de la tâche de remplir les données manquantes et de regrouper, au lieu de le faire l’un après l’autre. C’est comme cuisiner un ragoût où tu ajoutes tous tes ingrédients d’un coup plutôt que d’attendre pour rajouter les épices plus tard. L’idée est que cette méthode donnera de meilleurs résultats.

Avec cette nouvelle approche, les données manquantes sont comblées pendant que le regroupement se fait. Au lieu d’attendre d’avoir regroupé les données, tu fais les deux en même temps. En utilisant la distance de Mahalanobis dans ce processus, le clustering peut devenir plus précis, surtout avec des données qui ont des formes elliptiques.

Réaliser des expériences

Pour voir si cette nouvelle méthode fonctionne vraiment, des tests ont été réalisés avec des jeux de données réels et factices. Imagine un chef qui essaie une nouvelle recette ; il veut voir si ça a meilleur goût que l’ancienne ! Dans ces tests, diverses quantités de données manquantes ont été introduites au hasard dans les jeux de données. Les performances de la nouvelle méthode combinée ont ensuite été comparées à celles de la méthode traditionnelle du K-means et d’autres variations.

Plusieurs mesures ont été prises pour voir à quel point les clusters correspondaient au vrai regroupement des données. Deux mesures clés, l’Index de Rand Ajusté (ARI) et l'Information Mutuelle Normalisée (NMI), ont été utilisées pour juger à quel point les algorithmes reconnaissaient les vrais clusters au milieu du bazar des données manquantes. Les résultats ont montré que la nouvelle méthode mélangée a dépassé l’approche traditionnelle de type européen !

Résultats avec des données manquantes

Pour des jeux de données avec une coordonnée manquante, la nouvelle méthode, qu’on va appeler K-Mahal (comme un palais chic pour les données), a constamment montré de meilleurs résultats que les autres. Par exemple, avec seulement 10 % des données manquantes, K-Mahal a obtenu des scores impressionnants, tandis que les autres méthodes traînaient derrière. Même quand les données manquantes augmentaient à 50 %, K-Mahal a maintenu une performance respectable, prouvant sa forte endurance !

Les choses ont un peu chuté quand deux coordonnées étaient manquantes. On trébuche tous parfois, non ? Mais même avec deux pièces manquantes, K-Mahal est resté à flot, montrant de meilleures performances que ses concurrents.

Gérer les méthodes d’imputation

Différentes méthodes pour combler les données manquantes (appelées Méthodes d'imputation) ont également été testées. Deux techniques courantes, l’imputation par la moyenne (qui remplace les valeurs manquantes par la moyenne) et les k plus proches voisins (qui utilise des points de données proches pour deviner les valeurs manquantes), ont été mises à l’épreuve.

Les k plus proches voisins ont eu un petit moment de gloire, briller avec K-Mahal, dépassant l’imputation par la moyenne. Donc, si tes chaussettes manquent, c’est mieux de chercher des chaussettes proches plutôt que de supposer qu’elles sont toutes pareilles !

Points essentiels à retenir

Qu’est-ce qu’on a appris de tout ça ? D’abord, le K-means fonctionne mieux avec la distance de Mahalanobis, surtout quand il s’agit de clusters elliptiques et de données manquantes. La recherche a montré que combiner le remplissage des infos manquantes avec le processus de regroupement, c’est une bonne idée et ça donne de meilleurs résultats que de les faire séparément.

Avancer

Alors, quoi de neuf ? Le travail ne s’arrête pas là. Il y a du potentiel pour améliorer encore la méthode en créant des façons spécialisées de combler les données manquantes, spécifiquement conçues pour ces tricky clusters elliptiques. Avec des solutions créatives, on peut espérer rendre le clustering de données encore meilleur, une chaussette à la fois !

En conclusion, le K-means peut être comme un tiroir à chaussettes en désordre. Avec la bonne approche des données manquantes, on peut créer des jolies petites piles qui ont du sens, même quand tout n’est pas parfait. En utilisant des méthodes plus intelligentes comme la distance de Mahalanobis et en intégrant le remplissage des lacunes dans le processus de clustering, on peut voir des images plus claires et plus précises dans nos données. Après tout, un tiroir rangé permet des matins plus rapides, et un ensemble de données bien géré mène à de meilleures insights !

Source originale

Titre: K-Means Clustering With Incomplete Data with the Use of Mahalanobis Distances

Résumé: Effectively applying the K-means algorithm to data with missing values remains an important research area due to its impact on applications that rely on K-means clustering. Recent studies have shown that integrating imputation directly into the K-means algorithm yields superior results compared to handling imputation separately. In this work, we extend this approach by developing a unified K-means algorithm that incorporates Mahalanobis distances, instead of the traditional Euclidean distances, which previous research has shown to perform better for clusters with elliptical shapes. We conduct extensive experiments on synthetic datasets containing up to ten elliptical clusters, as well as the IRIS dataset. Using the Adjusted Rand Index (ARI) and Normalized Mutual Information (NMI), we demonstrate that our algorithm consistently outperforms both standalone imputation followed by K-means (using either Mahalanobis or Euclidean distance) and recent K-means algorithms that integrate imputation and clustering for handling incomplete data. These results hold across both the IRIS dataset and randomly generated data with elliptical clusters.

Auteurs: Lovis Kwasi Armah, Igor Melnykov

Dernière mise à jour: 2024-10-30 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.00870

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.00870

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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