Automatisation de la calibration dans les points quantiques grâce au machine learning
Une étude montre une meilleure calibration des points quantiques avec des réseaux de neurones.
Victor Yon, Bastien Galaup, Claude Rohrbacher, Joffrey Rivard, Alexis Morel, Dominic Leclerc, Clement Godfrin, Ruoyu Li, Stefan Kubicek, Kristiaan De Greve, Eva Dupont-Ferrier, Yann Beilliard, Roger G. Melko, Dominique Drouin
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Table des matières
- Le besoin de calibration dans les points quantiques
- Les défis de la calibration automatique
- L'apprentissage machine comme solution
- Le setup expérimental
- Le processus de calibration
- Résultats de l'expérience
- Facteurs contribuant au succès
- Amélioration de la méthode de calibration
- Directions futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Les Points Quantiques sont de toutes petites particules qui peuvent stocker et traiter des infos grâce au comportement des électrons, surtout leur spin. Les Qubits de spin sont un type particulier de point quantique, où le spin d'un électron sert de qubit, l'unité de base de l'info quantique. Ces qubits sont prometteurs pour construire des ordinateurs quantiques super puissants, capables de résoudre des problèmes beaucoup plus vite que les ordis traditionnels.
Le besoin de calibration dans les points quantiques
Pour faire tourner efficacement des ordis quantiques avec des qubits de spin, il faut bien calibrer les points quantiques. La calibration assure que les points quantiques fonctionnent dans les bons paramètres pour faire des calculs précis. Mais, ce processus peut être complexe et demande souvent des ajustements manuels, ce qui peut être long et laborieux.
Les défis de la calibration automatique
Automatiser le processus de calibration présente plusieurs obstacles. Chaque point quantique peut se comporter différemment, nécessitant des méthodes de réglage uniques. De plus, le bruit de l'environnement et les variations dans la construction des dispositifs peuvent introduire des erreurs dans les mesures. Ça rend difficile la conception d'un système de calibration universel.
L'apprentissage machine comme solution
Les dernières avancées en apprentissage machine, surtout les réseaux de neurones, offrent une façon d'améliorer le processus de calibration. En entraînant un modèle à reconnaître des motifs dans les données des points quantiques, il peut apprendre à ajuster les paramètres automatiquement. Ça pourrait simplifier la calibration, la rendant plus rapide et efficace.
Le setup expérimental
Dans cette étude, des chercheurs ont mis en place un expériment avec un dispositif de point quantique en silicium. Le dispositif a été refroidi à des températures très basses pour fonctionner correctement. Ils ont utilisé un réseau de neurones convolutifs (CNN), un type de modèle d'apprentissage machine, pour guider le processus de calibration. L'objectif était d'ajuster automatiquement les niveaux de charge dans le point quantique sans intervention humaine.
Le processus de calibration
La calibration implique plusieurs étapes. Au début, le dispositif est réglé à une température basse, et des tensions à des portes spécifiques sont appliquées pour contrôler le flux d'électrons. Le CNN a été entraîné avec des données d'expériences précédentes, où les chercheurs avaient annoté manuellement les états de charge. Ces données ont aidé le modèle à apprendre à identifier différentes zones dans un diagramme de stabilité, qui montre où se trouvent les électrons dans le point quantique.
Pendant que la calibration se déroule, le CNN analyse les mesures en cours et identifie si un électron est présent ou non. Cette info aide à affiner les réglages de tension pour atteindre l'état de charge voulu.
Résultats de l'expérience
Les chercheurs ont effectué 20 runs de calibration indépendants. Parmi eux, 19 ont réussi à localiser l'état d'un électron souhaité dans le point quantique. Ce taux de réussite de 95 % est nettement plus élevé que les expériences hors ligne précédentes, qui avaient atteint environ 78 %. Le temps moyen pour chaque run était d'environ 2 heures et 9 minutes.
Facteurs contribuant au succès
Plusieurs facteurs ont contribué à ce taux de réussite élevé lors de cette expérience :
Réglage en ligne : Faire le réglage en temps réel a permis des mesures et ajustements plus précis. Le modèle pouvait s'adapter aux conditions du dispositif testé.
Pas de prétraitement des données : Contrairement aux expériences hors ligne où les données devaient être ajustées, l'approche en ligne utilisait des mesures directes. Ça a réduit les erreurs potentielles et amélioré la qualité de détection des lignes.
Qualité du dispositif : Le dispositif spécifique utilisé dans l'étude avait peu de bruit et était bien construit, ce qui a permis des mesures plus fiables.
Amélioration de la méthode de calibration
Malgré le succès, le temps pris pour la calibration reste un souci, surtout pour passer à des ensembles de points quantiques plus grands. Les chercheurs ont identifié que le temps passé à mesurer le courant était un gros goulot d'étranglement. Ils ont proposé plusieurs façons d'améliorer la vitesse de calibration :
Optimiser les techniques de mesure : Utiliser des systèmes de mesure plus rapides, comme des processeurs dédiés, pourrait réduire significativement le temps nécessaire pour les mesures de courant.
Ajuster les paramètres de calibration : En modifiant des paramètres comme la taille des zones de mesure et les tailles de pas de tension, les chercheurs pourraient accélérer le processus sans sacrifier la précision.
Site des électroniques de contrôle : Déplacer les électroniques de contrôle plus près des points quantiques pourrait minimiser le bruit supplémentaire et améliorer la qualité des mesures.
Directions futures
L'expérience montre le potentiel d'utiliser l'apprentissage machine pour améliorer la calibration des points quantiques. Il faut encore peaufiner les techniques de mesure et s'attaquer aux défis restants. Optimiser l'ensemble du setup pour la vitesse et la précision pourrait ouvrir la voie à des implémentations plus larges des technologies de l'informatique quantique.
Conclusion
Cette étude met en avant une approche prometteuse pour automatiser le réglage de charge des dispositifs à points quantiques en utilisant un réseau de neurones. Avec un taux de réussite élevé et une bonne adaptation aux conditions variées, cette méthode pourrait mener à des technologies d'ordinateurs quantiques plus efficaces et évolutives à l'avenir. Les efforts en cours pour améliorer l'efficacité des mesures et réduire la variabilité des performances des dispositifs seront cruciaux pour faire avancer le domaine de l'informatique quantique.
Titre: Experimental Online Quantum Dots Charge Autotuning Using Neural Network
Résumé: Spin-based semiconductor qubits hold promise for scalable quantum computing, yet they require reliable autonomous calibration procedures. This study presents an experimental demonstration of online single-dot charge autotuning using a convolutional neural network integrated into a closed-loop calibration system. The autotuning algorithm explores the gates' voltage space to localize charge transition lines, thereby isolating the one-electron regime without human intervention. In 20 experimental runs on a device cooled to 25mK, the method achieved a success rate of 95% in locating the target electron regime, highlighting the robustness of this method against noise and distribution shifts from the offline training set. Each tuning run lasted an average of 2 hours and 9 minutes, primarily due to the limited speed of the current measurement. This work validates the feasibility of machine learning-driven real-time charge autotuning for quantum dot devices, advancing the development toward the control of large qubit arrays.
Auteurs: Victor Yon, Bastien Galaup, Claude Rohrbacher, Joffrey Rivard, Alexis Morel, Dominic Leclerc, Clement Godfrin, Ruoyu Li, Stefan Kubicek, Kristiaan De Greve, Eva Dupont-Ferrier, Yann Beilliard, Roger G. Melko, Dominique Drouin
Dernière mise à jour: 2024-09-30 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.20320
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.20320
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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Liens de référence
- https://orcid.org/0000-0003-4517-5042
- https://orcid.org/0009-0005-0384-1109
- https://orcid.org/0009-0003-5789-3807
- https://orcid.org/0009-0003-8185-4998
- https://orcid.org/0000-0002-5244-3474
- https://orcid.org/0000-0002-2145-7590
- https://orcid.org/0000-0002-1314-9715
- https://orcid.org/0000-0003-0311-8840
- https://orcid.org/0000-0002-5505-8176
- https://orcid.org/0000-0003-2156-967X
- https://github.com/3it-inpaqt/dot-calibration-v2
- https://youtu.be/zGIQWEZex0s
- https://github.com/3it-inpaqt/qdsd-dataset