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# Sciences de la santé # Médecine génétique et génomique

Combler le fossé des connaissances en oncogénétique

Une étude montre des lacunes de connaissances chez les travailleurs de la santé sur l'oncogénétique et le cancer du sein.

Jad Jabbour, Léa Habibian, Christine Anne-Marie Martin, Ernest Diab, Hampig Raphaël Kourié

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Le cancer, un mot qui fait flipper, est la deuxième plus grande cause de décès dans le monde. Rien qu’en 2020, environ 10 millions de personnes ont perdu la vie à cause de cette maladie. Plusieurs facteurs peuvent jouer en faveur du cancer, comme nos gènes, l'âge, le sexe, des habitudes telles que fumer et boire, et même des infections passées. Fait intéressant, environ 13 % des cancers détectés en 2018 étaient liés à des infections connues pour causer le cancer, avec des noms pas très sympas comme Helicobacter pylori et les virus de l'hépatite.

On pense souvent que le cancer est surtout causé par notre environnement, mais environ 5-10 % des cas viennent réellement de problèmes génétiques. En gros, le cancer, c'est comme une fête où certains invités (mutations) débarquent sans être invités et foutent le bordel. Ces mutations accélèrent soit la croissance des cellules (pense à appuyer sur l'accélérateur), soit la ralentissent trop (ce qui est comme freiner trop fort), ce qui mène à un surplus de cellules, ou tumeurs.

Un aperçu des oncogènes

Il y a plus de 40 ans, les scientifiques ont découvert le premier proto-oncogène, appelé le gène SRC, à l'époque où la disco était à la mode. Ce gène a aidé les chercheurs à comprendre comment fonctionnent les oncogènes. Un proto-oncogène, c'est comme un voisin sympa qui aide à garder nos cellules en ordre en envoyant des signaux pour une croissance normale. Mais quand il se comporte mal ou subit une mutation, il devient soudainement un oncogène, qui pousse les cellules à faire trop la fête.

Les oncogènes peuvent s'activer de plusieurs manières, un peu comme appuyer sur un bouton d'une manette de jeu vidéo : une mutation ponctuelle, une amplification génétique ou un réarrangement chromosomique. Tous ces termes compliqués signifient essentiellement qu'il y a eu un problème.

Le rôle des conseillers génétiques

À mesure qu'on en apprend plus sur la génétique et le cancer, le nombre de conseillers génétiques augmente. Ce sont les gens qui aident à comprendre les risques génétiques, ce qui peut parfois ressembler à lire une langue étrangère ! Ils discutent avec les patients, expliquent les risques et aident à décider si des tests supplémentaires sont nécessaires. Pense à eux comme des guides dans le monde compliqué de la génétique.

Les médecins et spécialistes identifient souvent les patients qui pourraient bénéficier de tests génétiques. Mais pas de panique, il y a aussi des options pour les gens lambda qui veulent en savoir plus sur leur santé génétique. Rassembler l'historique de santé familial est la première étape pour déterminer qui pourrait avoir besoin de tests, et diverses sociétés médicales ont partagé des lignes directrices pour aider les médecins à assister leurs patients.

Le défi pour les professionnels de santé

Les médecins généralistes se retrouvent souvent dans des situations délicates quand il s'agit d'informations génétiques. Ils peuvent être questionnés sur la valeur des tests génétiques, et c'est choquant, mais beaucoup ne se sentent pas totalement confiants dans leurs connaissances en génétique. Pour vraiment aider leurs patients, les Travailleurs de la santé doivent améliorer leur compréhension de l'oncogénétique.

Certaines mutations découvertes dans les oncogènes ont entraîné des changements dans le traitement de cancers spécifiques. Par exemple, l'oncogène BCR/ABL1 joue un rôle dans la leucémie myéloïde chronique, et un médicament appelé Imatinib peut freiner cela. Ce qui était autrefois considéré comme une maladie mortelle est maintenant vu comme une condition gérable !

Un aperçu sur la sensibilisation au cancer du sein

Soyons sérieux un instant. Le cancer du sein est le type de cancer le plus courant, pas seulement dans le monde mais aussi au Liban. C'est pour ça qu'une étude a été menée pour voir à quel point les professionnels de santé comprennent l'oncogénétique, surtout en ce qui concerne le cancer du sein. L'objectif ? Vérifier s'ils savent assez pour aider les gens.

L'étude a impliqué des infirmières, des internes, des médecins et des résidents. Un questionnaire a permis de tester leur compréhension de l'oncogénétique. Pour rendre les choses intéressantes, l'enquête comportait 12 questions réparties en deux sections. La première partie portait sur les connaissances générales en oncogénétique, tandis que la seconde était spécifiquement sur le cancer du sein.

Résultats de l'enquête

Sur 184 participants, quelques choses intéressantes ont été révélées.

  • Plus de femmes que d'hommes ont participé, mais le groupe d'âge était surtout composé de jeunes adultes, de 18 à 30 ans.
  • Les internes en médecine constituaient la plus grande partie des participants, on peut donc dire que l'avenir de la médecine était à l'enquête !
  • La plupart des participants connaissaient l'oncogénétique, mais un petit nombre étaient perdus avec le terme, surtout les infirmières.

Quand il s'agissait de résultats, la plupart des professionnels de santé s'en sont bien sortis dans la première section, mais ils ont un peu fléchi sur l'oncogénétique du cancer du sein. Seulement environ 49 % savaient ce que signifiaient les gènes BRCA1 et BRCA2, et un énorme 75 % n'ont pas réussi à répondre sur la façon de lire les résultats des tests oncogénétiques.

Les scores ont montré que ceux qui connaissaient le terme "oncogénétique" s'en sortaient mieux que ceux qui ne le connaissaient pas. Et voici un petit twist : les participants masculins ont un peu mieux réussi dans la section sur le cancer du sein. Peut-être qu'ils pensaient que c'était un quiz sur le sport !

Qu'est-ce qui attend les professionnels de santé ?

Cette étude a révélé quelque chose d'important : les professionnels de santé comprennent généralement l'oncogénétique, mais il y a des lacunes significatives, surtout parmi les infirmières. Elles ne se sentent souvent pas confiantes sur les connaissances nécessaires pour éduquer les patients sur le cancer et la génétique.

Étant donné que les travailleurs de la santé jouent un rôle énorme dans la diffusion d'informations sur les maladies, il est crucial d'investir dans des programmes éducatifs. Des ateliers de formation pourraient aider tout le monde - des infirmières aux médecins - à être sur la même longueur d'onde en matière de cancer et de génétique.

L'éducation peut faire une grande différence. On a suggéré qu'une formation améliorée pourrait affiner les compétences des professionnels de santé dans la compréhension de l'oncogénétique. Tout comme les médecins et les spécialistes doivent connaître leur sujet, les infirmières doivent aussi rester informées.

L'importance de la connaissance communautaire

Avoir des travailleurs de santé informés est crucial pour le grand public. Les malentendus sur la génétique peuvent mener à la confusion et à la peur. Imagine aller chez ton médecin avec des questions sur tes gènes et ressortir encore plus perdu qu'en entrant - c'est un vrai problème !

L'objectif ultime est d'équiper les professionnels de santé avec les outils dont ils ont besoin pour aider la communauté à mieux comprendre la génétique. Si les travailleurs de la santé sont bien informés, ils peuvent répondre efficacement aux questions et guider les patients à travers le monde complexe des risques de cancer et des tests génétiques.

Conclusion

L'oncogénétique évolue et joue un rôle crucial dans le diagnostic et le traitement du cancer. En comprenant les forces et les faiblesses des travailleurs de la santé dans ce domaine, on peut mieux les préparer aux défis futurs. Il est clair qu'il y a de la place pour s'améliorer, surtout en ce qui concerne la connaissance du cancer du sein.

L'étude met en lumière les lacunes de compréhension, en particulier parmi les infirmières, et suggère que des initiatives éducatives sont nécessaires. Améliorer la connaissance en oncogénétique chez les prestataires de santé signifie de meilleurs soins pour les patients. C'est un win-win si ça existe !

Armés de ces connaissances, les travailleurs de la santé peuvent entrer en toute confiance dans leurs rôles de défenseurs de première ligne contre la désinformation sur le cancer. Alors assurons-nous qu'ils soient équipés pour le faire !

Source originale

Titre: Knowledge of healthcare workers in the domain of oncogenetics

Résumé: BackgroundCancer is the second leading cause of mortality globally. 5-10% of cancer cases involve a genetic factor. Oncogenetics studies the role of genetic mutations in the development of cancer and plays a crucial role in understanding cancer pathogenesis and developing targeted therapies. Despite the critical nature of this field, the knowledge level among healthcare workers regarding oncogenetics, particularly in breast cancer, remains underexplored. ObjectiveThis study aimed to assess the knowledge of healthcare workers in oncogenetics, with a specific focus on breast cancer, to identify gaps and potential areas for educational intervention. MethodsA cross-sectional, web-based survey was conducted at a University Hospital. A questionnaire consisting of general and breast cancer-specific oncogenetics questions was distributed to nurses, medical interns, residents, and doctors. Responses were scored and analyzed to potentially identify statistically significant differences based on professional roles and experience. Results184 answers were recorded from which 89.67% confirmed familiarity with the term oncogenetics. Medical interns, residents, and doctors demonstrated significantly higher knowledge compared to nurses (p

Auteurs: Jad Jabbour, Léa Habibian, Christine Anne-Marie Martin, Ernest Diab, Hampig Raphaël Kourié

Dernière mise à jour: 2024-11-29 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.27.24318049

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.11.27.24318049.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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