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Logement et santé mentale : Vies instables à HCMC

Explorer le lien profond entre l'instabilité de logement et la santé mentale à Ho Chi Minh-Ville.

Hitoshi Murakami, Nguyen Thuy Linh, Masami Fujita, Lam Ngoc Thuy, Nguyen Hong Phuc, Kieu Thi Mai Huong, Le Tuan Anh, Pham Thi Ngoc Mai, Khuat Thi Hai Oanh

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Le logement joue un rôle énorme dans nos vies, affectant non seulement où on vit, mais aussi comment on se sent. À Ho Chi Minh-Ville (HCMC), au Vietnam, beaucoup de gens galèrent avec un logement instable, ce qui peut entraîner des problèmes de santé mentale. Ce rapport plonge dans les galères que rencontrent les gens dans ces situations, en se concentrant particulièrement sur leur bien-être mental. C’est une histoire de maisons, de cœurs et un peu de galères—sers-toi une tasse de thé et explorons ça !

Le lien entre le logement et la santé mentale

Quand les gens n'ont pas de maison stable, leur santé mentale peut en prendre un coup. À HCMC, les migrants et les résidents locaux éprouvent cette lutte. Ceux qui vivent dans un logement instable ressentent souvent un mélange d'émotions : anxiété, dépression, et parfois des pensées suicidaires. Divers facteurs contribuent à ces sentiments, comme des événements stressants dans la vie, l'abus de substances, et même des défis pendant l'enfance. Donc, c’est clair que l’endroit où tu vis impacte comment tu te sens.

L’insécurité du logement, ce n’est pas juste une question de toits au-dessus des têtes. Ça est lié à un ensemble plus large de problèmes sociaux comme la pauvreté, le manque de nourriture, et le chômage. À HCMC, ces défis s’entrelacent comme des fils dans un tissu, rendant la vie encore plus dure pour ceux qui en souffrent.

Un aperçu de Ho Chi Minh Ville

HCMC est en effervescence avec plus de 9 millions de personnes, ce qui en fait la plus grande ville du Vietnam. Bien qu'elle brille avec des lumières et des opportunités, sous la surface, il y a des problèmes importants, surtout en ce qui concerne le logement. Depuis des décennies, le logement instable est un vrai souci ici, mais personne n'a vraiment compté combien de gens sont touchés.

En 2004, on estimait qu’environ 15 % de la ville était constituée de bidonvilles ou de maisons de fortune. Beaucoup de gens vivant dans ces zones luttent avec des conditions médiocres, manquant de sanitaires de base et de sécurité. L’afflux rapide de nouveaux migrants intensifie cette situation, car de plus en plus de personnes se battent pour un logement limité.

La vie des sans-abri dans la ville

En 2002, on a rapporté qu’environ 67 000 familles vivaient dans ce que les habitants appelaient des “trous à rats,” en faisant référence à des conditions de vie affreuses dans les bidonvilles. En 1995, environ 5 % de la population était estimée sans-abri, soit environ 232 000 personnes. En 2019, les registres officiels n'indiquaient que 39 familles sans-abri, un chiffre que beaucoup considèrent comme une sous-estimation énorme. Ce chiffre n'incluait même pas ceux qui dorment dans des endroits comme des escaliers ou d'autres structures temporaires.

Santé mentale des habitants des bidonvilles

Des études ont montré que la santé mentale est un gros souci pour ceux qui vivent dans des bidonvilles, surtout chez les femmes et les personnes âgées. Cependant, les recherches se concentrant spécifiquement sur la santé mentale dans ces environnements sont rares. Divers facteurs influencent le bien-être mental dans ces quartiers, comme le statut économique, le genre, les conditions de vie, le soutien social et l'accès aux soins de santé.

Comparaison entre l'itinérance et la vie dans les bidonvilles

Alors que l'itinérance est souvent vue comme un problème urgent dans les pays plus riches, la vie dans les bidonvilles est surtout une préoccupation dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Les revues ont montré que les problèmes de santé mentale sont répandus chez les personnes sans-abri. Par exemple, les estimations indiquent qu'environ 9 % à 19 % des sans-abri dans les pays riches luttent avec des problèmes de santé mentale, avec des taux de détresse sérieuse parfois beaucoup plus élevés.

La nature de la détresse psychologique

La détresse psychologique (DP), c’est un terme un peu pompeux pour parler de l'inconfort émotionnel. Ça se manifeste par des symptômes comme l'anxiété et des sentiments de désespoir. Même si la DP n’est pas classée comme une maladie mentale spécifique, elle chevauche souvent des conditions comme la dépression et des troubles anxieux. Des outils comme l’Échelle de détresse psychologique de Kessler (K6) sont utilisés pour mesurer cette détresse et identifier ceux qui ont besoin de soutien.

Objectif de la recherche

L'étude visait à mettre en lumière plusieurs domaines clés liés à l'instabilité du logement à HCMC :

  1. Examiner les vulnérabilités socio-économiques des individus avec un logement instable.
  2. Estimer combien de personnes éprouvent une détresse psychologique sérieuse.
  3. Identifier les facteurs sociaux qui contribuent significativement à cette détresse parmi les habitants des bidonvilles et les sans-abri.

Qui étaient les participants ?

L'étude se concentrait sur les personnes avec un logement instable, y compris celles vivant dans des bidonvilles et les sans-abri. Des équipes de sensibilisation d'organisations locales ont identifié les personnes dans le besoin. Les critères d'inclusion étaient simples : les participants devaient être présents lors des visites, avoir au moins 18 ans, et pouvoir communiquer clairement. Quiconque n’était pas prêt à participer était laissé de côté.

Un questionnaire structuré a été utilisé pour recueillir des informations sur les caractéristiques socio-démographiques, l'état de santé et les expériences avec des ressources comme le soutien social et les soins de santé.

Collecte d'informations

Durant la période de collecte de données, entre novembre 2023 et avril 2024, les équipes de sensibilisation ont récolté des réponses en utilisant un questionnaire structuré. Une partie importante du questionnaire était l'échelle K6, qui aide à déterminer les niveaux de détresse psychologique.

Les participants ont partagé des informations sur leur situation sociale et économique de base, leurs conditions de vie, et leurs expériences d'exploitation au travail. Cette approche approfondie visait à garantir une compréhension claire des luttes rencontrées par les individus dans des logements instables.

Mesurer la détresse psychologique sérieuse

L'échelle K6 utilisée dans l'étude consiste en six questions qui demandent des sentiments tels que la nervosité et le désespoir au cours du dernier mois. Chaque question est notée, et les participants ayant un score de 13 ou plus sont considérés comme éprouvant une détresse psychologique sérieuse.

Qu'avons-nous trouvé sur la détresse psychologique sérieuse ?

Parmi les 415 personnes sondées, environ 19,8 % montraient des signes de détresse psychologique sérieuse. En décomposant les chiffres, 18,5 % des habitants des bidonvilles et un éblouissant 34,4 % des sans-abri étaient dans cette catégorie. Cette différence met en lumière comment des conditions de vie précaires sont plus étroitement liées à des problèmes de santé mentale.

Facteurs liés à la détresse psychologique

L'étude a montré une gamme de facteurs liés à la détresse psychologique sérieuse :

  • Genre : Les femmes étaient plus touchées que les hommes.
  • Situation de logement : Être sans-abri a un impact significatif sur le bien-être mental.
  • Conditions de vie : Dormir dans des lieux publics était associé à une détresse plus élevée.
  • Les expériences d'exploitation au travail jouaient également un rôle.
  • La dette ajoutait à la charge, beaucoup d'individus devaient de l'argent et faisaient face à des tensions financières.

Regard sur les vulnérabilités socio-économiques

La situation socio-économique des personnes sondées était globalement précaire. Le revenu mensuel moyen était d’environ 134 USD, ce qui est moins de la moitié de ce qui est considéré comme moyen à HCMC. Plus d'un quart n'avait aucun revenu, menant à un cycle de Dettes et d'instabilité, particulièrement pour ceux qui louaient leur logement.

Le défi de l'enregistrement civil

Un problème pressant mis en lumière par l'étude était le manque d'enregistrement civil. Beaucoup de personnes n'avaient pas de cartes d'identité et d'enregistrement de résidence formel, les coupant des services publics. Sans ces documents, accéder aux soins de santé et au soutien social devient presque impossible. Beaucoup faisaient face à des exploitations, telles que le vol de salaire et de mauvaises conditions de travail.

Le sort des sans-abri

La situation est encore plus difficile pour la population sans-abri. Beaucoup font face à des attitudes dures de la société, ce qui rend l'accès aux services de santé ou la recherche d'aide compliqués. Plusieurs études soulignent comment ces perceptions négatives peuvent accroître la détresse psychologique.

Comparaison avec d'autres pays

Fait intéressant, les taux de détresse psychologique sérieuse à HCMC sont considérablement plus élevés que dans d'autres parties du monde. Dans de nombreux pays riches, la prévalence de la détresse psychologique sérieuse varie d'environ 2 % à 8 %. Cela suggère que ceux vivant dans un logement instable à HCMC affrontent des défis beaucoup plus importants.

Comprendre l'écart entre les genres

Les recherches montrent constamment que les femmes éprouvent des niveaux de détresse psychologique plus élevés que les hommes. Cette tendance est vraie dans de nombreux pays, y compris le Vietnam. Les raisons potentielles sont les pressions sociales, les expériences de vie et les manières variées d’exprimer les émotions.

Exploitation du travail : un thème commun

L'exploitation du travail était un facteur notable lié à la détresse psychologique dans l'étude. Beaucoup de travailleurs souffrent de mauvais traitements au travail, entraînant des sentiments d'anxiété et de désespoir. Les résultats suggèrent que la supervision abusive et des conditions de travail difficiles contribuent aux défis de santé mentale. Plaider pour de meilleures conditions de travail et des droits des travailleurs peut aider à atténuer certaines de ces problématiques.

Le poids de la dette

La dette est un autre problème significatif pour de nombreux participants. Une grande portion des individus empruntaient de l'argent à des prêteurs à taux d'intérêt élevé, menant à des spirales de stress financier. Bien qu'il y ait eu des efforts pour réglementer ce type de prêt, beaucoup de gens se retrouvent encore piégés par des pratiques prédatrices.

Recommandations pour le changement

Pour relever ces défis, il est essentiel de développer de meilleures politiques. Protéger les individus contre l'exploitation au travail et fournir des opportunités d'éducation financière peuvent faire une différence. Promouvoir l'accès aux services sociaux pourrait également améliorer les résultats en matière de santé mentale pour ceux qui ont un logement instable.

Conclusion

Les luttes rencontrées par les personnes avec un logement instable à HCMC révèlent un réseau complexe de problèmes liés à la santé mentale. Avec des taux élevés de détresse psychologique sérieuse, surtout chez les femmes et les sans-abri, il est clair que relever ces défis nécessite une attention urgente. En s'attaquant aux vulnérabilités socio-économiques et en améliorant l'accès aux services, il y a de l'espoir pour de meilleurs résultats en matière de santé mentale à l'avenir.

Au final, tout le monde mérite un toit solide au-dessus de sa tête et une communauté qui les soutient. À construire de meilleurs futurs, une brique à la fois !

Source originale

Titre: Serious psychological distress among people with unstable housing in Ho Chi Minh City, Vietnam: Prevalence and associated factors

Résumé: PurposeThis study aimed to estimate the prevalence of serious psychological distress (SPD) among slum dwellers and homeless individuals in Ho Chi Minh City, Vietnam, and to identify factors associated with SPD. MethodA cross-sectional survey of 415 individuals with unstable housing, including 383 slum dwellers and 32 homeless individuals, was conducted from November 2023 to April 2024. Data were collected using a structured questionnaire that included the Kessler Psychological Distress Scale (K6). ResultsThe prevalence of SPD was 19.8% (18.5% among slum dwellers and 34.4% among the homeless). Multiple logistic regression revealed significant associations between SPD and female gender (p=0.000), labor exploitation (p=0.046), and debt (p=0.000). Notably, 68.7% of participants reported experiencing some form of labor exploitation, commonly involving contract rejections, forced overwork, wage theft, and physical or verbal abuse. Additionally, 43.7% were in debt, with 38.6% borrowing from moneylenders. ConclusionsThe prevalence of SPD among individuals with unstable housing in Ho Chi Minh City was significantly higher than that of the general population. Those with SPD frequently faced both labor and economic exploitation, without insufficient social protection. In terms of labor exploitation, policy interventions, particularly from an occupational health perspective, are necessary. To address economic exploitation through debt, given the prevalence of loan sharks, efforts to crack down on predatory lending and promote financial inclusion are essential.

Auteurs: Hitoshi Murakami, Nguyen Thuy Linh, Masami Fujita, Lam Ngoc Thuy, Nguyen Hong Phuc, Kieu Thi Mai Huong, Le Tuan Anh, Pham Thi Ngoc Mai, Khuat Thi Hai Oanh

Dernière mise à jour: Dec 6, 2024

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.24318512

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.24318512.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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