Prise en charge du VIH en Ontario : Le passage à la santé virtuelle
Examiner l'impact des soins virtuels sur le traitement du VIH en Ontario.
Nadia Rehman, Lawrence Mbuagbaw, Dominik Mertz, Giulia M. Muraca, Aaron Jones
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Table des matières
- L'importance des soins continus
- Le passage aux soins virtuels
- Avantages et limites des soins virtuels
- L'étude
- Conception de l'étude et engagement
- Collecte de données et éligibilité des participants
- Mesurer les résultats
- Différents types de soins
- Qui utilisait quel type de soins ?
- Résultats
- Insights de l’analyse de sous-groupes
- Limites de l'étude
- Conclusion
- Directions futures
- Source originale
Le VIH, ou virus de l'immunodéficience humaine, est un problème de santé qui touche plein de gens. En Ontario, Canada, en 2020, il y avait plus de 22 000 personnes vivant avec le VIH. Malheureusement, beaucoup de ces personnes rencontrent des difficultés pour accéder à des soins de santé adéquats. Souvent, c'est à cause des différences dans les situations sociales et économiques et de la façon dont les patients et les fournisseurs de soins interagissent. Ces problèmes rendent difficile pour les patients de continuer leurs soins VIH, ce qui peut mener à des résultats de santé pire. En gros, quand les gens ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin, ils peuvent devenir plus malades et même mourir plus vite.
L'importance des soins continus
Avoir un accès régulier au traitement est super important pour les personnes vivant avec le VIH. Des contrôles réguliers et les bons médicaments, appelés thérapie antirétrovirale (TAR), peuvent aider à garder leur santé en ordre. Sans soins réguliers, les patients risquent d'avoir de hauts niveaux du virus dans leur sang, ce qui peut mener à plus d'infections et d'autres problèmes de santé. Même si l'Ontario a un système de santé public, beaucoup de gens peinent encore à obtenir les soins dont ils ont besoin. Ça montre à quel point il est important d'avoir un système de santé qui se concentre sur le patient et ses besoins.
Le passage aux soins virtuels
Avec l'augmentation de la pandémie de COVID-19 en 2021, l'Ontario a pris des mesures pour introduire les soins virtuels dans son système de santé. Les soins virtuels signifient que les patients peuvent interagir avec leurs médecins en utilisant la technologie comme des vidéos ou des appels au lieu d'aller au bureau en personne. Ce changement visait à maintenir les soins de santé tout en évitant la propagation du virus.
Depuis 2022, la province a travaillé pour intégrer les visites virtuelles dans les soins de santé réguliers. Ça a impliqué d'améliorer la sécurité des données, de traiter des questions éthiques, de créer des directives pour les visites virtuelles et de permettre aux prestataires de soins de facturer ces services.
Avantages et limites des soins virtuels
Les soins virtuels peuvent aider les personnes vivant avec le VIH en rendant plus facile et moins cher l'accès à leurs médecins. Ça pourrait signifier que plus de gens respectent leurs plans de traitement et gardent leur santé sur la bonne voie. Cependant, il y a des inconvénients. Toutes les conditions médicales ne peuvent pas être évaluées en ligne, et certains patients n'ont peut-être pas la technologie ou ne se sentent pas à l'aise avec ça. Ça peut créer de la méfiance et entraîner des rendez-vous manqués ou des diagnostics incorrects.
Certaines personnes, comme les personnes âgées ou celles avec moins d'éducation, pourraient avoir du mal à utiliser les soins virtuels. Les préférences pour les visites virtuelles ou en personne peuvent aussi varier en fonction des choix des médecins et de la manière dont ils sont payés. Bien que certaines études suggèrent que les soins virtuels pourraient améliorer la rétention des patients, d'autres montrent que certaines personnes peuvent finir par perdre contact avec leurs prestataires de soins.
À mesure que les soins virtuels continuent de croître, il est essentiel d'aborder ces questions pour garantir un accès équitable pour tous. Des choses comme le coût et l'équité dans les soins de santé doivent être prises en compte.
L'étude
Une étude a été conduite pour examiner comment les soins virtuels ont impacté les patients vivant avec le VIH en Ontario. Les chercheurs ont collecté des données du Ontario HIV Treatment Network Cohort Study, la plus grande étude de ce type en Amérique du Nord. L'objectif principal était de voir s'il y avait des différences dans l'adhérence aux médicaments, la Qualité de vie et les Indicateurs de santé parmi les patients qui utilisaient les soins virtuels par rapport à ceux qui avaient des visites en personne.
Ils voulaient aussi voir si différents contextes sociaux et de santé affectaient ces résultats.
Conception de l'étude et engagement
Cette étude a utilisé des données collectées en 2022 et a examiné les informations de patients dans plusieurs sites en Ontario. Les chercheurs ont mis en place un comité consultatif communautaire pour guider l'étude. Ce comité comprenait des personnes vivant avec le VIH et d'autres représentants d'organisations connexes. Leurs retours ont été cruciaux pour s'assurer que la recherche était pertinente aux besoins de la communauté.
Collecte de données et éligibilité des participants
Les données ont été recueillies par des contrôles de routine et des interviews, où les participants ont répondu à des questions sur leur mode de vie et leur santé. Pour participer, les individus devaient avoir au moins 16 ans et avoir vu leur médecin en utilisant des soins virtuels, des visites en personne, ou les deux. Les participants qui n'ont pas fourni d'informations complètes ont été exclus de l'étude.
Mesurer les résultats
Les chercheurs ont évalué dans quelle mesure les patients suivaient leur régime de TAR, ce qui est essentiel pour contrôler le virus. Ils ont classé l'adhérence en deux groupes : ceux qui prenaient leur médicament comme recommandé et ceux qui ne le faisaient pas.
Ils ont aussi mesuré des indicateurs de santé, comme la charge virale, qui montre combien de virus est dans le sang d'une personne. Une charge virale plus basse est meilleure pour la santé. De plus, l'étude a regardé la qualité de vie des patients à l'aide de sondages mesurant la santé mentale et physique.
Différents types de soins
Les participants ont été regroupés selon la manière dont ils recevaient des soins : soit en personne, virtuels, ou une combinaison des deux. Les chercheurs ont collecté des données démographiques et ont cherché des schémas dans l'accès aux soins de santé selon les différents groupes.
Qui utilisait quel type de soins ?
L'étude a trouvé qu'un mélange de gens utilisait les soins virtuels, y compris des personnes de différents groupes d'âge et origines. Pourtant, les visites en personne restaient le choix le plus courant. Fait intéressant, la majorité des participants étaient des hommes, en particulier ceux qui ont des relations sexuelles avec des hommes, et beaucoup préféraient les visites en personne.
Résultats
Les résultats ont montré que deux tiers des participants suivaient correctement leur régime de TAR. Ceux qui utilisaient les soins virtuels avaient une meilleure adhérence que ceux qui dépendaient uniquement des visites en personne. En ce qui concerne la charge virale, les utilisateurs de soins virtuels ont également montré de meilleurs résultats de suppression par rapport aux participants en personne.
Concernant la qualité de vie, les participants qui utilisaient une combinaison de soins virtuels et en personne rapportaient de meilleurs scores de santé mentale que ceux qui ne faisaient que des visites en face à face.
Insights de l’analyse de sous-groupes
Les chercheurs ont examiné plus en détail les données pour voir comment des facteurs comme l'âge, le genre et les conditions de santé affectaient les résultats. Par exemple, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes préféraient plus les visites en personne que d'autres groupes. Pendant ce temps, les personnes souffrant de dépression choisissaient souvent un mélange de types de soins, peut-être selon leur état d'esprit à ce moment-là.
Limites de l'étude
Bien que l'étude ait fourni des insights intéressants, elle n'est pas sans limites. Les données ont été collectées seulement une fois, ce qui signifie qu'elles peuvent montrer des connexions mais ne prouvent pas si une chose cause une autre. De plus, l'étude s'est produite à une époque où les soins virtuels étaient nouveaux, ce qui pourrait signifier que les résultats changeront à mesure que les soins virtuels se stabilisent.
En outre, la démographie des participants était biaisée vers des individus plus âgés avec une vie stable, ce qui pourrait restreindre la compréhension des jeunes ou de ceux vivant en milieu rural.
Conclusion
En résumé, cette recherche a révélé beaucoup de choses sur la manière dont les personnes vivant avec le VIH s'engagent avec les soins en Ontario. Ceux qui utilisaient des visites virtuelles avaient tendance à mieux suivre leur traitement et à mieux gérer leur charge virale. De plus, ceux qui utilisaient à la fois les soins virtuels et en personne rapportaient une meilleure qualité de vie mentale.
Cependant, l'étude a mis en lumière la nécessité d'études plus larges qui prennent en compte divers facteurs, y compris l'impact de la technologie sur différents groupes de personnes. Des investigations futures pourraient aider à améliorer l'accès aux soins VIH et les résultats dans toutes les communautés, surtout dans un monde de plus en plus numérique.
Directions futures
Alors que les soins de santé continuent de s'adapter, il y a plein de choses à apprendre de cette étude. Les chercheurs suggèrent qu'il est essentiel de comprendre comment les visites virtuelles affectent les soins de santé, en particulier pour les patients qui pourraient avoir du mal à accéder aux soins par des moyens traditionnels. C'est important de s'assurer que la technologie profite à tout le monde, peu importe leur situation.
À la fin, même si les soins VIH peuvent être compliqués, adopter des solutions modernes comme les soins virtuels pourrait être un pas dans la bonne direction, tant qu'on n'oublie pas le contact humain qui rend les soins de santé si importants.
Source originale
Titre: Association between virtual visits and health outcomes of people living with HIV: A cross-sectional study
Résumé: BackgroundVirtual care has been integrated as a modality of care in Ontario, yet its effectiveness for people living with HIV remains largely unexplored. ObjectivesWe aimed to determine the association of visit modality (virtual, in-person, or both) on adherence to antiretroviral therapy (ART), viral load, and quality of life (QOL) in people living with HIV in Ontario, Canada. MethodsWe conducted a cross-sectional study using data from the 2022 Ontario HIV Treatment Network Cohort Study (OCS), collected during the COVID-19 pandemic when virtual visits were first introduced. Participants were grouped into three categories based on the mode of care: virtual, in-person, or a combination of both. Data were collected through self-reported questionnaires and medical records, with viral load data linked to Public Health Ontario Laboratories (PHOL). Logistic regression was used to examine the outcomes of optimal ART adherence and viral load suppression, and linear regression was used for quality of life (mental and physical) outcomes. ResultsIn 2022, 1930 participants accessed HIV care in the OCS. Among them, 19.0% received virtual care, 45.6% received in-person care, and 34.3% received care through virtual and in-person modalities. The median age of the participants was 55 years (IQR: 45-62). In the multivariable logistic regression model, virtual care was associated with an increased likelihood of optimal adherence to antiretroviral therapy (Adjusted Odds Ratio (AOR) 1.30, 95% confidence interval (CI): 1.00-1.70) and an increased likelihood of achieving viral load suppression (AOR 1.67, 95% CI:1.03-2.63). Moreover, combined virtual and in-person care is associated with an improved mental quality of life compared to in-person care (Adjusted Mean difference (MD) - 0.960, 95% CI 0.052,1.869). ConclusionThis study suggests virtual care is positively associated with adherence to antiretroviral therapy (ART) and viral suppression within this context. However, future research is necessary to establish causality and to assess the long-term effects of virtual care.
Auteurs: Nadia Rehman, Lawrence Mbuagbaw, Dominik Mertz, Giulia M. Muraca, Aaron Jones
Dernière mise à jour: 2024-12-06 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.24318511
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.04.24318511.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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