Améliorer la sécurité chirurgicale grâce aux check-lists
Un hôpital en Éthiopie améliore la sécurité des opérations avec une simple liste de contrôle.
Melaku Teshale Gemechu, Anteneh Cheru Adinew, Elias Ermias Ledamo
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Table des matières
- L'importance de la liste de sécurité chirurgicale
- Défis de l'implémentation de la LSC
- Une étude de cas : Hôpital primaire de Wondo Genet
- Reconnaître la nécessité d'amélioration
- Collecte de données et mesure du succès
- Mettre en œuvre le changement : Le modèle Plan-Do-Study-Act
- Suivi des progrès
- Construire une culture de sécurité
- Conclusion : Un modèle pour d'autres hôpitaux
- Source originale
Dans le monde de la chirurgie, la sécurité des patients c'est la priorité numéro un. Pour ça, les hôpitaux utilisent un truc appelé liste de sécurité chirurgicale (LSC). Cet outil pratique, c'est un peu comme une liste de tâches pour les docs et les infirmiers, qui s'assure que chaque étape de sécurité importante est suivie avant, pendant et après une opération. L'objectif, c'est de sauver des vies et d'améliorer la qualité des soins.
Imagine que tu fais un gâteau. Tu voudrais pas oublier les œufs ou la farine, non ? La LSC fait la même chose pour les opérations, s'assurant qu'on laisse rien de vital de côté. De nombreuses études ont montré que l'utilisation de cette liste peut vraiment réduire les risques de complications pendant une chirurgie, ce qui en fait un élément clé pour la sécurité des patients.
L'importance de la liste de sécurité chirurgicale
La LSC a été introduite par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer la sécurité chirurgicale dans le monde. Quand les chirurgiens et les équipes médicales utilisent correctement la liste, ça aide à réduire à la fois la Mortalité (morts) et la Morbidité (complications). C'est super important dans des pays comme l'Éthiopie, où le système de santé est encore en développement.
En fait, un des objectifs pour les hôpitaux éthiopiens, c'est d'atteindre un taux d'utilisation de 100% de la LSC d'ici 2025. Même si de nombreux hôpitaux essaient d'adopter cette pratique, tout le monde ne le fait pas de façon régulière. C'est comme aller à une fête mais oublier tes pas de danse ; t'es là, mais pas vraiment présent !
Défis de l'implémentation de la LSC
Malheureusement, il y a plusieurs défis que les hôpitaux rencontrent pour utiliser efficacement la LSC. Par exemple, toutes les chirurgies ne sont pas traitées de la même manière. Les opérations d'urgence et celles faites tard dans la nuit montrent souvent moins d'adhésion à la liste. C'est comme si la liste s'endormait quand le service de nuit commence !
Parmi les obstacles courants, il y a des malentendus sur le fonctionnement de la liste, des barrières linguistiques, et même un manque de travail d'équipe parmi le personnel médical. Quand les membres de l'équipe ne communiquent pas bien, c'est difficile de s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde - un peu comme essayer de coordonner une surprise pour une fête avec des amis qui envoient des textos dans différents groupes.
Une étude de cas : Hôpital primaire de Wondo Genet
Regardons de plus près l'Hôpital primaire de Wondo Genet (WGPH) en Éthiopie, qui utilise la LSC depuis son ouverture. Cet hôpital rural, ouvert en septembre 2022, a rencontré des défis importants. L'équipe là-bas manquait d'expérience, et la LSC n'était souvent pas utilisée correctement. Imagine essayer de jouer à un jeu sans connaître les règles ; ça peut vite devenir le bazar.
Sur une période de 18 mois, l'hôpital a réalisé des opérations sur 226 patients. Malgré l'utilisation de la LSC, l'adhérence à la liste n'était pas près de l'objectif national. En fait, pendant les six premiers mois après l'ouverture, seulement environ la moitié des opérations suivaient la liste. C'est comme amener une pizza à un potluck mais ne la découpant qu'à moitié !
Reconnaître la nécessité d'amélioration
La direction du WGPH a réalisé qu'ils devaient faire des changements pour améliorer l'utilisation de la LSC. Ils ont décidé de lancer une initiative d'amélioration de la qualité pour s'assurer que tout le monde dans l'équipe chirurgicale utilisait correctement la liste. En se concentrant sur la LSC, l'hôpital visait à améliorer la culture de sécurité et les résultats pour les patients.
Le plan était ambitieux. Ils se sont fixés comme objectif d'atteindre un taux d'utilisation de 100% de la LSC dans les trois mois. C'est comme essayer de sauter par-dessus une clôture qui semble un peu trop haute.
Collecte de données et mesure du succès
Pour lancer leur plan d'amélioration, l'équipe du WGPH a collecté des données sur la fréquence d'utilisation de la LSC au cours de l'année précédente. Ils ont découvert que le taux d'utilisation moyen n'était que de 50%, ce qui signifie que beaucoup d'équipes manquaient encore des étapes de sécurité essentielles. Il était particulièrement fréquent que la section de "sortie" soit incomplète, entraînant confusion et erreurs.
Ils ont aussi utilisé un petit outil pratique appelé diagramme conducteur. Ce diagramme les a aidés à identifier les facteurs clés affectant l'adhérence, comme le besoin de plus de formation et une meilleure communication entre les membres de l'équipe. En repérant ces domaines à améliorer, ils pouvaient concentrer leurs efforts là où ils seraient les plus efficaces.
Mettre en œuvre le changement : Le modèle Plan-Do-Study-Act
L'équipe a décidé d'utiliser une approche structurée appelée modèle Plan-Do-Study-Act (PDSA). Cette méthode consiste à faire un plan, à l'essayer, à vérifier si ça fonctionne, puis à agir en fonction de ce qu'on a appris. C'est comme essayer une nouvelle recette : tu suis les étapes, tu vois comment ça tourne, et tu fais des ajustements pour la prochaine fois.
Pour commencer, l'équipe a traduit la LSC en amharique, la langue locale. Ils pensaient que cela aiderait le personnel à mieux comprendre la liste et à la rendre plus facile à utiliser. Ils ont aussi organisé une session de formation de deux jours pour le personnel chirurgical pour s'assurer que tout le monde était sur la même longueur d'onde avec le nouveau plan.
En plus, ils ont établi des routines pour s'assurer que les chirurgiens restaient dans la salle jusqu'à ce que la liste soit terminée. C'était un grand pas, considérant que la section de sortie avait souvent été négligée. Ils ont aussi mis en place des briefings avant et après les opérations pour encourager la communication ouverte - un peu comme des discussions autour d'un café le matin, mais avec des résultats chirurgicaux en jeu.
Suivi des progrès
Tout au long de l'initiative de trois mois, l'équipe a surveillé l'adhérence à la LSC par le biais d'audits réguliers. Ils étaient comme des détectives, gardant un œil attentif sur les preuves pour voir si leurs changements faisaient une différence. Ces audits ont révélé une amélioration constante dans l'utilisation de la liste.
À la fin de l'intervention, le WGPH a fièrement annoncé qu'ils avaient atteint un taux d'utilisation et de complétion de 100% pour la LSC. C'est comme frapper un home run dans la dernière manche ! Ils ont aussi constaté que tous les patients avaient reçu des antibiotiques prophylactiques à temps, et qu'il n'y avait eu aucune perte ou étiquetage incorrect de spécimens chirurgicaux pendant cette période.
Construire une culture de sécurité
Le succès au WGPH a mis en évidence l'importance de construire une culture de sécurité au sein de l'équipe chirurgicale. En mettant en œuvre des formations régulières, des audits continus, et en mettant l'accent sur le travail d'équipe, ils ont favorisé un environnement où chacun partageait la responsabilité de la sécurité des patients.
L'hôpital a reconnu que ces pratiques devaient continuer même après l'intervention initiale. Par conséquent, ils ont prévu de tenir des sessions de formation régulières et des vérifications mensuelles pour garder tout le monde engagé. Ils voulaient que leur équipe pense à la LSC non pas juste comme un outil, mais comme une partie intégrante de leurs opérations quotidiennes - comme se brosser les dents.
Conclusion : Un modèle pour d'autres hôpitaux
Le parcours de l'Hôpital primaire de Wondo Genet sert d'exemple précieux pour d'autres hôpitaux, tant en Éthiopie que dans le monde entier. Leur expérience prouve qu'il est possible d'améliorer les protocoles de sécurité chirurgicale, même dans des milieux ruraux avec moins de ressources.
Grâce à leur travail acharné et leur détermination, le WGPH a donné un exemple de ce qu'on peut réaliser avec le bon état d'esprit et un engagement envers la sécurité des patients. Qui aurait pensé qu'une simple liste pourrait mener à des changements si significatifs ? C'est une histoire remplie d'espoir et de potentiel pour de meilleurs résultats pour les patients partout.
À la fin, souviens-toi que dans le monde de la chirurgie, un peu d'humour fait du bien. Après tout, si le rire est le meilleur des médicaments, alors une liste bien faite doit être le deuxième meilleur !
Source originale
Titre: Quality Improvement (QI) Project: Enhancing Surgical Safety Checklist Utilization at a Rural Primary Hospital
Résumé: BackgroundDespite evidence demonstrating the benefits of the World Health Organization (WHO) Surgical Safety Checklist (SSC), its utilization is less frequent in countries with a lower Human Development Index (HDI). This quality improvement project aimed to enhance SSC utilization in a rural primary hospital to address critical issues, including inconsistent administration of prophylactic antibiotics, frequent instances of lost or mislabeled surgical specimens, and inadequate preparedness for essential surgical instruments and blood products. MethodsThis quality improvement project was conducted at a Primary Hospital, a rural facility in Ethiopia, to address suboptimal utilization of the WHO Surgical Safety Checklist (SSC). The surgical team included 2 specialists, 2 anesthetists, and 5 nurses, with an average SSC utilization rate of 50% and a completion rate of 80% over the prior 18 months. A Plan-Do-Study-Act (PDSA) approach was employed to enhance adherence. Key interventions included translating the SSC into Amharic, conducting a two-day training session, introducing pre- and post-operative briefings, and requiring surgeons to remain in the operating room until checklist completion. Bi-weekly audits and regular supervision were conducted to monitor progress, with feedback loops established to guide adjustments. The effectiveness of the intervention was assessed through quantitative and qualitative methods. Key performance indicators included SSC utilization and completion rates, with secondary metrics such as prophylactic antibiotic administration and surgical site infection rates. Trend analysis using run charts and Interrupted Time Series (ITS) analysis evaluated changes over time, while staff interviews provided insights into behavioral and attitudinal shifts. Sustained improvements were reinforced through ongoing training, monthly supervision, and staff recognition initiatives. ResultsThe quality improvement project demonstrated a significant and sustained improvement in the utilization and completion rates of the WHO Surgical Safety Checklist (SSC). Baseline measurements in October 2023 showed a utilization rate of 53% and a completion rate of 65%. Following targeted interventions, both metrics steadily improved, reaching 100% by June 2024 and maintaining this level through September 2024. ConclusionThe QI project demonstrated that achieving 100% utilization and completion of the WHO Surgical Safety Checklist (SSC) is feasible even in rural hospitals of low- and middle-income countries (LMICs). Formal training proved crucial for improving adherence, addressing gaps seen with informal approaches, and fostering better team communication and culture. Challenges such as incomplete Sign-out sections and language barriers were mitigated by adapting the SSC to local contexts, including translation. These findings highlight the importance of structured interventions and localized solutions in enhancing surgical safety practices and inspire broader implementation in similar resource-limited settings.
Auteurs: Melaku Teshale Gemechu, Anteneh Cheru Adinew, Elias Ermias Ledamo
Dernière mise à jour: 2024-12-26 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.06.24318304
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.12.06.24318304.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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