Comprendre la prise de risques sexuels chez les jeunes adultes au Kenya
Un aperçu des comportements à risque sexuels et de leurs implications pour les jeunes adultes au Kenya.
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Table des matières
Le comportement à risque sexuel (SRTB) est un gros problème chez les jeunes en Afrique subsaharienne, y compris au Kenya. Ça inclut souvent le fait de ne pas utiliser de préservatifs, d'avoir plusieurs partenaires sexuels, de commencer à avoir des relations sexuelles très jeunes, et de faire du sexe pour de l'argent ou des cadeaux matériels. Les jeunes femmes et filles représentent une part importante des nouvelles infections au VIH dans cette région. Malgré quelques avancées dans la lutte contre le VIH, le Kenya est encore très touché par ce virus, surtout chez les jeunes adultes de 15 à 29 ans.
Adulte Émergent
L'adulte émergent décrit une période de développement entre la fin de l'adolescence et le milieu de la vingtaine. Pendant ce temps, les gens continuent à se développer mentalement et émotionnellement. Ce développement constant peut pousser les jeunes adultes à prendre plus de risques, y compris des risques liés à leur comportement sexuel. Au Kenya, des endroits comme la Côte sont connus pour des problèmes comme le tourisme sexuel et la consommation de drogues, ce qui peut augmenter encore plus les comportements sexuels à risque chez les jeunes adultes.
Facteurs Contribuant au Comportement à Risque Sexuel
Plusieurs facteurs contribuent au SRTB chez les jeunes adultes. On peut les regrouper en catégories plus larges basées sur un modèle qui inclut des influences sociétales, familiales, entre pairs, et individuelles.
Facteurs Individuels
Consommation d'alcool et de drogues : Beaucoup de jeunes disent que l'alcool et les drogues jouent un rôle majeur dans leurs décisions sexuelles. Sous influence, les gens peuvent oublier d'utiliser une protection ou avoir du mal à faire de bons choix.
Santé mentale : Les jeunes adultes qui gèrent des problèmes de santé mentale comme l'anxiété ou la dépression peuvent adopter des comportements sexuels à risque. Ces personnes peuvent ne pas réfléchir clairement au besoin de sexe protégé.
Mauvaise connaissance du risque VIH : Certains jeunes ne se voient pas à risque de contracter le VIH, ce qui peut les amener à avoir des relations non protégées. Ils peuvent aussi avoir des idées fausses sur les préservatifs, pensant qu'ils diminuent le plaisir ou qu'ils vont se déchirer.
Pression financière : Manquer d'argent peut pousser les jeunes adultes à chercher un soutien financier par des relations sexuelles. Ça peut impliquer d'avoir plusieurs partenaires ou de participer à des échanges sexuels.
Facteurs Sociaux
Influence des pairs : Les amis peuvent influencer fortement les choix sexuels des jeunes adultes. Parfois, de mauvaises décisions prises par des pairs peuvent amener d'autres à se comporter de la même manière.
Événements sociaux : Les fêtes et les rassemblements sont des occasions courantes de comportements sexuels à risque. L'ambiance à ces événements peut inciter à consommer de l'alcool, ce qui augmente la probabilité de sexe non protégé.
Réseaux sociaux : Beaucoup de jeunes se connectent à des partenaires potentiels via les réseaux sociaux. Ces plateformes peuvent mener à des rencontres sexuelles qui ne se seraient pas produites autrement.
Facteurs Familiaux
Difficultés financières : Les jeunes adultes venant de familles en difficulté financière peuvent se tourner vers des comportements sexuels à risque pour répondre à leurs besoins.
Contrôle parental : Le niveau de surveillance parentale peut influencer les décisions des jeunes. Ceux avec des parents stricts peuvent être moins enclins à prendre des risques.
Soutien familial : D'un autre côté, des familles solidaires peuvent agir comme un facteur de protection, aidant les jeunes à faire de meilleurs choix.
Facteurs Scolaires
Environnement : La liberté que procure la vie universitaire peut conduire à des comportements risqués. Les étudiants vivant hors du campus peuvent être plus exposés à des situations tentantes que ceux vivant sur le campus.
Pression académique : Une mauvaise performance scolaire peut pousser certains étudiants à prendre de mauvaises décisions. Ils peuvent se tourner vers des comportements sexuels à risque pour faire face au stress émotionnel.
Politiques scolaires : Les règles dans les écoles peuvent soit décourager, soit encourager le SRTB. Par exemple, les établissements qui promeuvent l'éducation sur le sexe sûr ont tendance à avoir des taux de comportements sexuels à risque plus faibles.
Formes Courantes de Comportement à Risque Sexuel
L'étude a identifié plusieurs types courants de SRTB chez les jeunes adultes :
Sexe non protégé : C'est souvent la forme de prise de risque la plus visible. Beaucoup de jeunes ont rapporté avoir des relations sans utiliser de préservatifs, parfois à cause de l'alcool ou d'un désir de plaisir.
Sexe transactionnel : Les jeunes, surtout les filles, peuvent s'engager dans des activités sexuelles en échange d'argent, de cadeaux ou de faveurs. Certains peuvent rechercher des partenaires plus âgés qui peuvent fournir un soutien financier.
Partenariats sexuels multiples : Avoir plus d'un partenaire sexuel en même temps peut être un moyen de chercher un soutien financier ou de satisfaire des besoins émotionnels, mais ça augmente aussi le risque d'IST et de VIH.
Sexe intergénérationnel : Les relations où un partenaire est beaucoup plus âgé que l'autre sont courantes, souvent avec des jeunes cherchant une stabilité financière.
Sexe sous influence : Beaucoup de jeunes avouent avoir des comportements sexuels en étant ivres ou défoncés, ce qui peut mener à un sexe non protégé et à de mauvais choix.
Violence sexuelle : Malheureusement, certaines jeunes femmes subissent des violences sexuelles, souvent quand elles sont ivres ou dans des situations vulnérables.
Facteurs de Protection Contre le Comportement à Risque Sexuel
Bien que de nombreux facteurs contribuent au SRTB, il y a aussi des facteurs protecteurs qui peuvent aider les jeunes adultes à faire des choix plus sûrs :
Maturité et âge : Les étudiants plus âgés sont souvent plus concentrés et conscients des risques liés au comportement sexuel. Ils ont tendance à prendre de meilleures décisions que les plus jeunes.
Croyances religieuses : De fortes convictions religieuses peuvent dissuader les gens de s'engager dans des comportements sexuels à risque, car de nombreuses religions prêchent l'abstinence avant le mariage.
Amis soutenants : Une bonne influence de la part des amis peut aider à renforcer des choix sains. Partager des expériences et des conseils peut faire une différence.
Politiques scolaires efficaces : Les écoles qui offrent une éducation sur la santé sexuelle et fournissent un accès aux préservatifs peuvent aider à réduire les taux de SRTB parmi les étudiants.
Surveillance parentale : Les parents qui s'impliquent dans la vie de leurs enfants peuvent les aider à éviter des décisions risquées.
Le Rôle de la Pensée Systémique
Utiliser une approche de pensée systémique nous permet de voir comment tous ces facteurs sont connectés. Par exemple, des difficultés financières peuvent pousser les jeunes adultes vers des relations transactionnelles, ce qui à son tour augmente le risque de sexe non protégé. Comprendre ces problèmes interconnectés peut aider à concevoir de meilleures interventions et soutiens.
Importance de S'attaquer au Comportement à Risque Sexuel
Les taux élevés de SRTB chez les jeunes adultes dans la Côte kenyane n'affectent pas seulement les individus ; ils ont des implications plus larges pour la santé publique. Les taux de VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles peuvent être réduits en comprenant mieux et en s'attaquant aux causes profondes du comportement à risque.
Suggestions pour l'Amélioration
Campagnes de sensibilisation : Des initiatives pour sensibiliser à l'importance du sexe sûr et aux réalités du VIH pourraient aider à changer les mentalités chez les jeunes adultes.
Services de soutien améliorés : Les universités devraient renforcer les services de santé mentale et offrir un meilleur accès à des conseils pour les étudiants en difficulté avec l'usage de substances et des problèmes émotionnels.
Engagement communautaire plus fort : Impliquer la communauté dans des discussions sur la santé sexuelle peut aider à réduire la stigmatisation et fournir un soutien aux jeunes.
Changements de politique dans les universités : Les établissements pourraient mettre en place des politiques plus strictes concernant la consommation d'alcool et fournir plus de ressources pour que les étudiants puissent discuter librement de leur santé sexuelle.
Orientation parentale : Encourager les parents à engager des conversations sur la sexualité et les relations avec leurs enfants peut aider à construire des systèmes de soutien familial plus forts.
Conclusion
Le comportement à risque sexuel est répandu chez les jeunes adultes de la Côte kenyane, entraîné par divers facteurs individuels, sociaux, familiaux et scolaires. Reconnaître et s'attaquer à ces problèmes à travers l'éducation, le soutien et l'implication communautaire est crucial pour réduire le SRTB et ses risques pour la santé associés. En favorisant un environnement plus sûr et en donnant aux jeunes les connaissances et les ressources, on peut créer des communautés plus saines pour l'avenir.
Titre: Sexual risk-taking behavior amongst emerging adults in a tertiary institution of learning in Coastal Kenya: A qualitative study of stakeholders perspectives using causal loop mapping
Résumé: BackgroundIt is known from previous studies that university students in sub-Saharan Africa (sSA) engage in sexual risk-taking behaviour (SRTB). However, there is paucity of data on correlates of SRTB among university students (emerging adults {EmA}) at the Kenyan Coast thus hindering intervention planning. This study seeks to provide an in-depth qualitative understanding of correlates of SRTB and their interconnectedness among university students at the Kenyan coast combining qualitative research with a systems thinking approach. MethodsUsing the ecological model, and employing in-depth interviews, we explored the perceptions of twenty-one EmA and five other stakeholders on what constitutes and influences SRTB among EmA at a tertiary institution of learning in Coastal Kenya. Data were analysed using a thematic framework approach. A causal loop diagram (CLD) was developed to map the interconnectedness of the correlates of SRTB. ResultsOur findings show that unprotected sex, transactional sex, cross-generational sex, multiple sex partnerships, gender-based violence, sex under influence of alcohol/drugs, early sex debut, and sharing sex toys were common SRTBs. Based on the ecological model and CLD, most of the reported risk factors were interconnected and operated at the individual level followed by those that operate at social level. ConclusionOur study shows that EmA are mostly engaging in unprotected sex. Enhancing sexuality education programs for students in Kenyan universities and strengthening support systems including counselling for those using alcohol/drugs may help reduce SRTB among EmA in universities in Kenya.
Auteurs: Stevenson K. Chea, V. A. Kagonya, E. A. Oyugi, C. Nasambu, I. Menza, F. Ibrahim, O. Abdullahi, A. Anika, A. S. Hassan, S. Abbeddou, K. Michielsen, A. Abubakar
Dernière mise à jour: 2023-04-12 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.06.23288135
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.04.06.23288135.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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