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Comparaison des modèles de diffusion et des GANs en imagerie médicale

Une étude sur comment les modèles de diffusion et les GANs génèrent des images médicales synthétiques.

― 7 min lire


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Table des matières

Les Modèles de diffusion sont une nouvelle méthode utilisée pour créer des Images synthétiques, surtout dans le domaine de l'imagerie médicale. Ces modèles ont gagné en popularité comme outil pour générer des images qui ressemblent à des vraies. Dans cet article, on va comparer les modèles de diffusion avec une autre approche appelée GANs (réseaux antagonistes génératifs) et voir comment ils s'en sortent pour créer des images d'IRM cérébrales et de radiographies thoraciques.

C'est quoi les modèles de diffusion et les GANs ?

Les modèles de diffusion sont apparus dans le cadre de la génération d'images à partir de descriptions textuelles. Ils fonctionnent en partant d'un bruit aléatoire et en le raffinant progressivement pour produire des images de haute qualité. Les GANs, en revanche, existent depuis près de dix ans et sont connus pour leur capacité à créer des images réalistes grâce à deux composants : un générateur et un discriminateur. Le générateur crée des images, et le discriminateur vérifie si elles sont réelles ou fausses, entraînant une compétition continue qui améliore le résultat.

Bien que les deux méthodes visent à produire des images de qualité, il y a des différences dans leur fonctionnement. Les modèles de diffusion se concentrent sur l'élimination du bruit en plusieurs étapes, tandis que les GANs s'appuient sur la compétition entre leurs deux composants.

Pourquoi cette comparaison est-elle importante ?

Dans le domaine médical, créer des images synthétiques peut aider les chercheurs et les médecins à partager des données sans risquer la Vie privée des patients. Cependant, il y a des inquiétudes que ces modèles copient simplement les images de leurs données d'entraînement au lieu de créer des images synthétiques uniques. Si un modèle mémorise des images d'entraînement, cela peut poser des problèmes de confidentialité, car les images générées peuvent refléter de vraies données de patients.

Dans notre recherche, on se concentre sur la probabilité que les modèles de diffusion mémorisent des images d'entraînement par rapport aux GANs, en particulier lorsqu'il s'agit d'Images médicales comme les IRM cérébrales et les radiographies thoraciques.

Jeux de données d'entraînement

Pour notre étude, on a utilisé deux jeux de données pour les images d'IRM cérébrales appelés BRATS20 et BRATS21, ainsi qu'un jeu de données de radiographies thoraciques sur la pneumonie. Les jeux de données BRATS contiennent des images médicales de tumeurs cérébrales, tandis que le jeu de données de radiographies comprend des images d'enfants atteints de pneumonie. On a entraîné à la fois les modèles de diffusion et les GANs sur ces jeux de données pour voir comment ils pouvaient générer des images synthétiques.

Processus de génération d'images

Pour générer des images, on a utilisé l'architecture StyleGAN pour les expériences avec les GAN, connue pour créer des visuels de haute qualité. Pour les modèles de diffusion, on a suivi une procédure similaire, mais l'entraînement a pris beaucoup plus de temps comparé aux GANs.

Les GANs ont pu générer des milliers d'images synthétiques en quelques minutes, tandis que les modèles de diffusion ont pris des jours pour produire des résultats similaires. Cependant, les modèles de diffusion produisaient souvent des images de meilleure qualité durant le processus de génération.

Résultats et découvertes

Après l'entraînement, on a comparé les images synthétiques produites par les deux modèles avec leurs images d'entraînement. Les résultats ont montré que les modèles de diffusion avaient tendance à mémoriser leurs images d'entraînement plus que les GANs. Cela était particulièrement visible en utilisant des jeux de données plus petits, car les modèles avaient moins d'exemples uniques à apprendre.

En regardant de près les images générées par les modèles de diffusion, beaucoup étaient très similaires à des images d'entraînement spécifiques. En revanche, les GANs produisaient des sorties plus diverses. Ce problème de mémorisation peut poser des inquiétudes en imagerie médicale, car cela pourrait signifier que des informations sensibles sur les patients pourraient être révélées par inadvertance à travers des images synthétiques.

Évaluation de la qualité des images

Pour évaluer les images créées par les deux modèles, on a utilisé des métriques comme FID (Fréchet Inception Distance) et IS (Inception Score). Ces métriques sont couramment utilisées pour évaluer la qualité et la diversité des images générées. Cependant, elles ne tiennent pas compte spécifiquement de la mesure dans laquelle les modèles mémorisent leurs données d'entraînement.

Dans notre analyse, on a découvert que bien que les deux modèles montrent des résultats prometteurs en termes de qualité, les modèles de diffusion produisaient systématiquement des images plus liées à leurs images d'entraînement comparé aux GANs. Cela signifie que même si les modèles de diffusion peuvent créer des images de haute qualité, ils risquent aussi de reproduire des données d'entraînement plus souvent.

L'importance de la vie privée en imagerie médicale

Quand on travaille avec des images médicales, maintenir la vie privée des patients est crucial. Les données médicales réelles peuvent facilement être retracées jusqu'à des individus, ce qui signifie que les chercheurs doivent être prudents sur la façon dont ils traitent et partagent ces informations. Générer des images synthétiques qui ne ressemblent pas à de vrais données de patients pourrait être une solution, mais nos découvertes suggèrent que les modèles de diffusion pourraient ne pas convenir à cela s'ils mémorisent trop de leurs données d'entraînement.

Solutions potentielles pour surmonter la mémorisation

Il existe certaines stratégies qui pourraient aider à atténuer le problème de la mémorisation dans les modèles génératifs. Une méthode consiste à utiliser des images augmentées pendant l'entraînement. Cela signifie appliquer des transformations comme la rotation et le retournement aux images originales, rendant plus difficile pour les modèles de se souvenir d'échantillons exacts.

Une autre approche pourrait impliquer de former un autoencodeur pour compresser les images et mesurer leur similarité sur la base des caractéristiques plutôt que des comparaisons directes des pixels. Cela permettrait à un modèle de déterminer la similarité des images même si elles ont été modifiées.

Utiliser des techniques similaires à la privacité différentielle pourrait aussi aider, mais des études récentes ont montré que cela ne fonctionne pas bien avec les modèles de diffusion. D'autres techniques de régularisation comme le dropout et la décadence de poids pourraient aider à réduire la mémorisation en introduisant du bruit dans le processus d'entraînement.

Conclusions

En résumé, notre recherche indique que même si les modèles de diffusion peuvent créer des images synthétiques de haute qualité, ils sont plus enclins à mémoriser des images d'entraînement que les GANs. Cela pourrait poser des risques pour la vie privée des patients dans des contextes d'imagerie médicale. Les résultats suggèrent qu'il faut plus de prudence lorsque l'on utilise des modèles de diffusion pour générer des images médicales synthétiques et que d'autres recherches devraient se concentrer sur des moyens de réduire la chance de mémorisation.

Au fur et à mesure que les données synthétiques continuent à gagner en traction dans divers domaines, y compris la santé, il est essentiel de s'assurer que les modèles génératifs non seulement produisent des images de haute qualité mais protègent également les informations sensibles des patients. Plus de travail doit être effectué pour développer des méthodes qui équilibrent ces deux aspects importants, rendant les données synthétiques un outil sûr et efficace dans la recherche et la pratique médicales.

Source originale

Titre: Beware of diffusion models for synthesizing medical images -- A comparison with GANs in terms of memorizing brain MRI and chest x-ray images

Résumé: Diffusion models were initially developed for text-to-image generation and are now being utilized to generate high quality synthetic images. Preceded by GANs, diffusion models have shown impressive results using various evaluation metrics. However, commonly used metrics such as FID and IS are not suitable for determining whether diffusion models are simply reproducing the training images. Here we train StyleGAN and a diffusion model, using BRATS20, BRATS21 and a chest x-ray pneumonia dataset, to synthesize brain MRI and chest x-ray images, and measure the correlation between the synthetic images and all training images. Our results show that diffusion models are more likely to memorize the training images, compared to StyleGAN, especially for small datasets and when using 2D slices from 3D volumes. Researchers should be careful when using diffusion models (and to some extent GANs) for medical imaging, if the final goal is to share the synthetic images.

Auteurs: Muhammad Usman Akbar, Wuhao Wang, Anders Eklund

Dernière mise à jour: 2024-07-07 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.07644

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.07644

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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