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Non-respect des médicaments : Une préoccupation grandissante dans le secteur de la santé

Explorer les raisons pour lesquelles les patients ne suivent pas les consignes de médication.

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La Non-observance des médicaments est un vrai problème dans le domaine de la santé qui touche beaucoup de gens à travers le monde. Ça arrive quand un patient ne suit pas les conseils de son médecin sur la manière de prendre ses médicaments. Ça peut vouloir dire prendre trop ou pas assez de médicaments, ne pas les commencer du tout ou arrêter sans en parler à un médecin.

Des études montrent que la non-observance des médicaments coûte au système de santé américain plus de 200 milliards de dollars chaque année. Les patients plus âgés, surtout ceux de plus de 50 ans, ont un risque plus élevé d'hospitalisation s'ils ne respectent pas leur plan de médication. Bien qu’il soit clair que ne pas suivre les instructions de médication peut être dangereux, les raisons pour lesquelles les gens ne suivent pas leurs traitements ne sont pas bien comprises.

La non-observance est particulièrement difficile avec les Maladies chroniques. Les gens sont plus enclins à suivre un médicament s’il guérit une maladie plutôt que s’il est juste censé en prévenir une. Par exemple, environ 77 % des patients suivent leur traitement pour guérir une condition, tandis que seulement 63 % le font pour en prévenir une. De plus, quand les traitements durent longtemps, l'observance peut tomber à environ 50 %. Des recherches sur des conditions comme le diabète et l'hypertension montrent qu'environ 63 % des patients continuent leur traitement pendant un an, et ils ne suivent leur plan prescrit que 72 % du temps.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les patients pourraient ne pas respecter leur traitement. Certains peuvent arrêter de prendre leurs médicaments à cause des Effets secondaires, estimer que le médicament n'est pas efficace, croire qu'ils n'en ont plus besoin, ou trouver les coûts trop élevés. En plus, un manque de compréhension de leur traitement peut aussi amener les gens à ne pas prendre leurs médicaments comme prescrit. Comme un traitement efficace des maladies chroniques dépend d'une médication régulière, il est crucial de comprendre pourquoi les gens arrêtent de prendre leurs médicaments, surtout quand ils le font sans l'avis de leur professionnel de santé.

Non-observance des médicaments antihypertenseurs

L'hypertension artérielle est une cause majeure de maladies cardiaques dans le monde. Une part significative des patients qui ne suivent pas leur plan de médication souffrent d'hypertension. Ne pas prendre correctement les médicaments antihypertenseurs peut être particulièrement risqué pour les personnes ayant d'autres problèmes de santé ou dont la pression artérielle n'est pas bien contrôlée. Faire baisser la pression artérielle juste de 10 mmHg peut considérablement réduire les chances de problèmes graves comme les AVC, les maladies cardiaques et rénales. Donc, il est essentiel de comprendre les raisons de la non-observance de ces médicaments.

Des recherches montrent qu'environ un quart des patients aux États-Unis ne récupèrent même pas leurs prescriptions pour des médicaments antihypertenseurs. Les raisons principales incluent le coût du médicament, les préoccupations concernant les effets secondaires et si ils croient que le médicament est nécessaire.

Certains patients peuvent temporairement arrêter de prendre des médicaments antihypertenseurs pour passer certains tests médicaux ou essais. Dans certains cas, les patients peuvent maintenir une pression artérielle normale après avoir arrêté leurs médicaments pendant un court moment. Cependant, cela doit être géré avec soin pour surveiller leur pression artérielle de près. Arrêter le traitement peut n'être conseillé que dans des cas spécifiques, comme pour une légère hypertension ou lorsque les patients sont prêts à faire des changements de mode de vie importants. Malgré le potentiel d'une gestion soignée, beaucoup de patients choisissent quand même d'arrêter leurs médicaments, ce qui rend nécessaire d'étudier leurs points de vue et les malentendus concernant l’arrêt.

Réseaux sociaux et étude de la non-observance des médicaments

Les études traditionnelles sur la non-observance des médicaments se concentrent souvent sur combien de gens ne prennent pas leurs médicaments comme prescrit et les résultats de ce comportement. Ces études s'appuient généralement sur des dossiers cliniques, des enquêtes auprès des patients et des comptages de pilules pour rassembler des données. Cependant, ces méthodes ont des limites. Elles peuvent ne pas capter toute l'image de qui ne respecte pas son traitement et peuvent être affectées par des biais où les patients ne rapportent peut-être pas précisément leur observance à cause de diverses pressions ou problèmes de mémoire.

Les outils d'auto-évaluation ont beaucoup d'inconvénients. Certains sont longs et pas adaptés à tout le monde. D'autres dépendent de la capacité d'un patient à comprendre et à se souvenir de son histoire de traitement avec précision. Dans une étude, les chercheurs ont découvert que les tests sanguins pouvaient offrir une mesure plus précise de l'observance à un médicament spécifique. Cependant, cette approche nécessite que les patients se rendent régulièrement en clinique, ce qui n’est pas pratique dans toutes les situations.

Les plateformes de réseaux sociaux comme Twitter peuvent offrir de nouvelles perspectives. Elles montrent des expériences et des points de vue de patients en temps réel sur leurs médicaments. Cette méthode aide à minimiser les inexactitudes causées par des biais qui se produisent souvent dans les études traditionnelles. Les chercheurs ont commencé à examiner des publications sur les réseaux sociaux pour en apprendre davantage sur pourquoi les gens changent de traitement ou arrêtent complètement de le prendre.

Par exemple, les patients peuvent laisser des avis sur leurs médicaments sur des sites comme WebMD, où ils mentionnent souvent leurs raisons de ne pas suivre leur traitement. Ces publications en ligne fournissent des informations précieuses sur les expériences, les perspectives et les sentiments des patients.

Dans une étude récente, les chercheurs ont analysé des milliers d'avis sur deux types courants de médicaments pour la pression artérielle : les inhibiteurs de l'ACE et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II. Ils ont collecté plus de 6 000 avis, en se concentrant sur les commentaires indiquant que les patients avaient peut-être changé de médicament ou arrêté de le prendre. Chaque avis contenait des détails tels que la date, l'âge et le sexe de l'auteur, et des raisons spécifiques pour les changements. En codant ces avis, les chercheurs ont pu mieux comprendre les raisons de la non-observance des médicaments.

Raisons de non-observance et démographie

Parmi les publications qui reflétaient les changements de médication, les chercheurs ont constaté un nombre significatif de personnes rapportant avoir arrêté leur traitement à cause des effets secondaires. Beaucoup exprimaient leur mécontentement vis-à-vis de leurs médicaments et estimaient qu'ils n'étaient pas efficaces. Certains mentionnaient aussi des difficultés financières ou des problèmes de couverture d'assurance. Le besoin de partager des expériences personnelles était omniprésent, avec de nombreux patients exprimant leur frustration et un désir d'alerter les autres sur les dangers potentiels associés à leurs médicaments.

Dans l'analyse des retours des patients, un pourcentage notable s'est identifié comme féminin, tandis qu'un plus petit pourcentage s'est identifié comme masculin, avec un nombre important choisissant de ne pas révéler leur sexe. La majorité des personnes partageant leurs expériences étaient d'âge moyen, généralement entre 45 et 74 ans. La plupart des patients prenaient leurs médicaments antihypertenseurs depuis peu de temps, généralement moins de six mois.

La raison la plus courante pour arrêter ou changer de médicaments était les effets secondaires indésirables. Une grande majorité des publications rapportait des réactions négatives, certains patients décrivant ces effets en détail, montrant le besoin d'une meilleure communication entre les Fournisseurs de soins de santé et les patients concernant les effets secondaires potentiels.

Perspectives des publications sur les réseaux sociaux

Beaucoup des commentaires des patients ayant arrêté de prendre leurs médicaments indiquaient un certain méfiance envers leurs médecins. Ils affirmaient que leurs médecins n'écoutaient pas leurs préoccupations ou ne les préviennent pas des effets secondaires possibles. Cette méfiance peut amener les patients à se sentir isolés et incertains de partager leurs problèmes de santé avec des professionnels de santé, ce qui peut encore contribuer à la non-observance des médicaments.

En analysant ces publications sur les réseaux sociaux, les chercheurs peuvent mieux comprendre les perspectives et les expériences des patients avec les médicaments antihypertenseurs. Ces informations peuvent aider les prestataires de soins de santé à améliorer leur communication avec les patients et à répondre plus efficacement à leurs préoccupations.

Limites et orientations futures

Bien que la recherche fournisse des informations précieuses, elle est limitée par la petite taille de l'échantillon analysé. Bien que des tendances commencent à émerger, un plus grand échantillon dans de futures études serait bénéfique. Les publications sur les réseaux sociaux peuvent ne pas représenter l'ensemble de la population, car tout le monde ne partage pas ses expériences en ligne. De plus, l'analyse reflète principalement les pensées des personnes d'âge moyen et peut ne pas capturer les perspectives des patients plus jeunes ou plus âgés.

L'étude démontre combien les publications sur WebMD peuvent être utiles pour comprendre les opinions des patients sur leurs médicaments et leurs relations avec leurs prestataires de soins de santé. Reconnaître les raisons qui mènent à l'arrêt des médicaments est crucial non seulement pour la santé des individus, mais aussi pour le système de santé dans son ensemble.

La recherche dans ce domaine peut ouvrir la voie à une éducation et une communication plus efficaces des patients, ce qui peut aider à réduire les taux de non-observance et à améliorer les résultats des traitements. En mieux comprenant les défis rencontrés par les patients, les prestataires de soins de santé peuvent jouer un rôle clé en les soutenant, ce qui peut finalement mener à de meilleurs résultats de santé pour beaucoup d'individus.

Source originale

Titre: Patient-Reported Reasons for Antihypertensive Medication Change: A Quantitative Study Using Social Media

Résumé: IntroductionHypertension is the leading cause of heart disease in the world, and discontinuation or nonadherence of antihypertensive medication constitutes a significant global health concern. Patients with hypertension have high rates of medication nonadherence [13-15]. Studies of reasons for nonadherence using traditional surveys are limited, can be expensive, and suffer from response, white-coat, and recall biases. Mining relevant posts by patients on social media is inexpensive and less impacted by the pressures and biases of formal surveys, which may provide direct insights into factors that lead to non-compliance with antihypertensive medication. MethodsThis study examined medication ratings posted to WebMD, an online health forum that allows patients to post medication reviews. We used a previously developed natural language processing classifier to extract indications and reasons for changes in angiotensin receptor II blocker (ARBs) and angiotensin-converting enzyme inhibitor (ACEIs) treatments. After extraction, ratings were manually annotated and compared to data from the FAERS public database. ResultsFrom a collection of 343,459 WebMD reviews, we automatically extracted 1,867 posts mentioning changes in ACEIs or ARBs, and manually reviewed the 300 most recent posts regarding ACEI treatments and the 300 most recent posts regarding ARB treatments. After excluding posts that only mentioned a dose change or were a false positive mention, 142 posts in the ARBs dataset and 187 posts in the ACEIs dataset remained. The majority of posts (97% ARBs, 91% ACEIs) indicated experiencing an adverse event as the reason for medication change. The most common adverse events reported mapped to the Medical Dictionary for Regulatory Activities were "musculoskeletal and connective tissue disorders" like muscle and joint pain for ARBs, and "respiratory, thoracic, and mediastinal disorders" like cough and shortness of breath for ACEIs. These categories also had the largest differences in percentage points, appearing more frequently on WebMD data than FDA data (p=0.000). ConclusionMusculoskeletal and respiratory symptoms were the most commonly reported adverse effects in social media postings associated with drug discontinuation. Managing such symptoms is a potential target of interventions seeking to improve medication persistence. Key PointsO_LIThe major reason for the discontinuation of ARBs and ACEIs expressed through WebMD was the experience of adverse events. C_LIO_LIMusculoskeletal and respiratory symptoms were the most commonly reported adverse effects in social media postings associated with drug discontinuation. C_LIO_LIThis study shows the promise of WebMD mining as an effective tool in medication nonadherence and adverse event research. C_LI

Auteurs: Su Golder, C. Micale, K. OCOnnor, D. Weissenbacher, R. Gross, S. Hennessy, G. Gonzalez-Hernandez

Dernière mise à jour: 2023-08-04 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.01.23293490

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.01.23293490.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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