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Changements dans l'assiduité au travail pendant le COVID-19

Une étude montre comment les expériences au travail ont influencé la présence quand on est malade pendant le COVID-19.

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La pandémie de COVID-19 a changé la manière dont beaucoup de gens travaillent, surtout quand ils ne se sentent pas bien. Depuis les premiers cas de COVID-19 rapportés aux États-Unis en janvier 2020, plein de travailleurs ont subi des licenciements ou ont dû passer au télétravail. Les employeurs ont encouragé les employés avec des symptômes ressemblant à un rhume à rester chez eux, car à la fois le COVID-19 et la grippe pouvaient se propager depuis des personnes malades, même si elles ne montraient pas de symptômes. Rester chez soi quand on est malade aide à réduire le risque de propagation du virus au Travail.

Objectif de l'étude

Notre étude visait à découvrir comment les expériences de travail précédentes influençaient la décision des gens d'aller au travail quand ils étaient malades pendant les débuts du COVID-19. On a examiné de près les habitudes de présence pendant les trois premiers jours de maladie et comment différents types d'expériences de travail - comme le télétravail ou le travail en présentiel - affectaient ces comportements.

Participants

On s'est concentré sur des adultes âgés de 19 à 64 ans qui faisaient partie d'un réseau étudiant l'efficacité des vaccins contre la grippe. On a inclus des personnes ayant des symptômes de Maladies respiratoires aiguës, comme une toux, provenant de plusieurs endroits aux États-Unis, y compris des régions du Michigan, de Pennsylvanie, du Texas, de Washington et du Wisconsin. Au fil du temps, notre étude s'est élargie pour inclure plus de symptômes et des tests pour le COVID-19.

Durant notre période d'étude de novembre 2018 à juin 2022, on a catégorisé les participants en fonction de leur manière de travailler d'habitude : soit uniquement en présentiel, Hybride (un mélange des deux), ou uniquement de chez eux. Cette info était super importante pour notre analyse.

Collecte de données

Quand les participants ont rejoint l'étude, on a rassemblé diverses données, y compris leur âge, sexe, race, éducation, habitudes de tabagisme et état de santé. On a aussi collecté des échantillons respiratoires pour tester la grippe et le COVID-19. Les participants ont répondu à des questions de suivi sur leur rétablissement, leur situation professionnelle et s'ils avaient travaillé pendant leur maladie.

Le type de travail que les participants faisaient habituellement était déterminé par le nombre d'heures où ils travaillaient depuis chez eux comparé au nombre d'heures qu'ils étaient censés travailler au total. Ça nous a aidés à les classer dans les trois types d'expériences de travail qu'on a définis.

Habitudes de présence pendant la maladie

Beaucoup de participants étaient censés travailler même en ne se sentant pas bien. Les données ont montré que les gens qui travaillaient habituellement de chez eux ou avaient une expérience de travail hybride étaient plus susceptibles de continuer à travailler, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Par exemple, au troisième jour de maladie, une plus grande proportion de ceux qui travaillaient d'habitude de chez eux a réussi à travailler comparé à ceux qui avaient uniquement de l'expérience en présentiel.

Comparaison des lieux de travail

On a découvert que pendant la pandémie, les gens étaient plus susceptibles de travailler de chez eux les jours de maladie par rapport aux périodes avant le COVID-19. Un nombre croissant de participants a travaillé à distance, montrant un changement dans la façon dont la maladie affectait la présence au travail. Ceux avec une expérience hybride étaient moins susceptibles d'être physiquement présents au travail pendant leur maladie par rapport à ceux qui ne travaillaient qu'en présentiel.

Impact de l'expérience de travail précédente

Les participants ayant une expérience de travail hybride étaient moins enclins à se rendre sur leur lieu de travail quand ils étaient malades par rapport à ceux ayant uniquement une expérience en présentiel. C'était particulièrement évident pendant la pandémie de COVID-19, où les recommandations de santé encourageaient fortement les employés à rester chez eux s'ils ne se sentaient pas bien.

En général, ceux qui ont testé positif pour le COVID-19 ou la grippe étaient moins susceptibles de travailler à leur job physique par rapport à ceux ayant d'autres types de maladies respiratoires.

Défis dans les premiers jours du COVID-19

Les données ont montré qu'un nombre significatif de personnes travaillaient sur site tout en étant infectées par le COVID-19 dans les premiers jours de leur maladie. Beaucoup de participants n'avaient pas les résultats de leurs tests tout de suite, donc ils ont pu continuer à travailler avant de savoir qu'ils étaient positifs pour le COVID-19. Cette situation met en lumière le besoin de meilleurs tests et de résultats plus rapides pendant les maladies.

Importance du travail hybride

Les résultats suggèrent que l'expérience de travail hybride pourrait aider les gens à continuer à contribuer à leur emploi tout en minimisant les risques de propagation de maladies au travail. La pandémie a montré clairement que pouvoir travailler de chez soi pouvait être bénéfique pour les employés et les employeurs en termes de sécurité sanitaire.

Limites de l'étude

Bien qu'un grand nombre de personnes ait participé à cette étude, certaines n'ont pas rempli les enquêtes de suivi, ce qui pourrait influencer les résultats. On s'est aussi concentré uniquement sur ceux qui ont cherché des soins médicaux, ce qui signifie que les résultats peuvent ne pas refléter tous les travailleurs, surtout ceux qui étaient malades mais n'ont pas demandé d'aide.

Conclusion

Le risque persistant de COVID-19 grave pour les adultes en âge de travailler rend essentiel de se pencher sur les pratiques de présence au travail pendant la maladie. Notre étude a montré que les gens avec une expérience de travail hybride étaient plus susceptibles de travailler tout en étant malades, ce qui suggère que de tels arrangements pourraient aider à réduire le risque de propagation de maladies au travail. La pandémie de COVID-19 et le passage au télétravail ont illustré la valeur de la flexibilité dans les arrangements de travail, surtout en périodes difficiles.

On encourage les employeurs à envisager des politiques permettant le télétravail, surtout pour les jobs où c'est faisable. Ça pourrait mener à de meilleurs résultats de santé pour les employés et moins de risques de propagation de virus respiratoires, y compris la grippe et le COVID-19, au travail.

Source originale

Titre: Work Attendance during Acute Respiratory Illness Before and During the COVID-19 Pandemic, United States, 2018-2022

Résumé: Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) and influenza viruses can be transmitted by infected persons who are pre-symptomatic or symptomatic. To assess impact of the COVID-19 pandemic on work attendance during illness, we analyzed prospectively collected data from persons with acute respiratory illness (ARI) enrolled in a multi-state study during 2018-2022. Persons with prior experience working from home were significantly less likely than those without this experience to work onsite on the day before illness and during the first 3 days of illness; the effect was more pronounced for the COVID-19 pandemic period than the pre-pandemic influenza seasons. Persons with influenza or COVID-19 were significantly less likely to work onsite than persons with other ARIs. Among persons for whom positive COVID-19 test results were available by the second or third day of illness, few worked onsite. Work-from-home policies may reduce the likelihood of workplace exposures to respiratory viruses. Articles summary lineWork-from-home policies may reduce the likelihood of workplace exposures to SARS-CoV-2 and influenza viruses.

Auteurs: Faruque Ahmed, M. P. Nowalk, R. Zimmerman, T. Bear, C. G. Grijalva, H. K. Talbot, A. Florea, S. Tartof, M. Gaglani, M. E. Smith, H. Q. McLean, J. King, E. T. Martin, A. Monto, H. Phillips, K. J. Wernli, B. Flannery, J. Chung, A. Uzicanin

Dernière mise à jour: 2023-08-06 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.03.23293611

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.03.23293611.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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