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La solitude et le trouble de la personnalité borderline : un gros plan

Explorer les liens entre la solitude et le TPL, en se concentrant sur la génétique et l'enfance.

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La Solitude, c'est un sentiment courant pour beaucoup de gens, mais ça peut être particulièrement fort chez ceux qui souffrent de trouble de la personnalité borderline (TPB). Le TPB est un trouble de santé mentale qui influence la façon dont les gens pensent, ressentent et se comportent dans leurs relations. Les personnes atteintes de TPB ressentent souvent un profond sentiment de solitude, même entourées d'autres. Ce sentiment vient souvent d'un écart entre les connexions sociales qu'elles souhaitent et celles qu'elles ont vraiment.

La nature de la solitude

La solitude, c'est pas juste d'être seul ; c'est plus sur ce qu'une personne ressent par rapport à ses connexions sociales. Certains individus avec plein d'amis peuvent quand même se sentir seuls, tandis que d'autres avec seulement quelques proches peuvent se sentir connectés. Une petite expérience de solitude peut motiver les gens à se reconnecter avec les autres. Mais quand la solitude dure longtemps, ça peut causer des gros problèmes de santé et aggraver des troubles mentaux.

Des recherches montrent que divers facteurs, comme des expériences d'Enfance ou des influences Génétiques, peuvent causer des sentiments de solitude. Des études ont trouvé un lien entre ces sentiments et des mauvais traitements durant l'enfance, montrant que les gens avec un passé négatif souffrent souvent de solitude à l'âge adulte.

La solitude chez les personnes avec TPB

Pour les personnes avec TPB, la solitude est plus qu'une simple émotion passagère. Elles rapportent souvent un manque d'appartenance et une forte peur d'être abandonnées ou mises à l'écart. Ce trouble touche presque 2% de la population dans les pays occidentaux. Ça a un gros coût économique à cause de son impact sur les systèmes de santé et l'économie en général. Les gens avec TPB sont souvent plus sensibles au rejet social et ont du mal à maintenir des relations stables, ce qui entraîne des problèmes récurrents avec les amis et la famille.

Des études ont montré que les sentiments de solitude sont souvent plus forts chez ceux qui ont TPB et ils tendent à avoir des réseaux sociaux plus petits. De plus, ces personnes ont du mal à comprendre les indices sociaux et manquent de confiance en leurs compétences socio-émotionnelles, ce qui peut encore aggraver leur solitude.

Facteurs génétiques et environnementaux

Les recherches indiquent que les facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle dans le TPB et les sentiments de solitude. Les estimations de l'héritabilité suggèrent qu'une portion significative du TPB (environ 50-70%) et de la solitude (environ 40-50%) est influencée par des facteurs génétiques. Des études de jumeaux soutiennent l'idée qu'il y a une connexion génétique entre les traits de TPB et la solitude.

Des études d'association à l'échelle du génome (GWAS) aident à identifier des variations génétiques spécifiques liées à la solitude et au TPB. Ces études examinent les changements d'ADN qui peuvent augmenter le risque de développer ces sentiments ou conditions. Les résultats suggèrent qu'il y a des facteurs génétiques communs qui contribuent à la fois à la solitude et au TPB, indiquant qu'ils pourraient partager une biologie sous-jacente.

Expériences d'enfance et solitude

Les expériences d'enfance, notamment les expériences négatives comme les mauvais traitements ou les abus, sont des facteurs de risque majeurs pour développer le TPB. Les recherches suggèrent que les personnes avec TPB sont beaucoup plus susceptibles de rapporter de telles expériences comparées à celles sans le trouble. Ces événements traumatisants peuvent augmenter le risque de se sentir seul plus tard dans la vie.

Il est aussi important de noter que l'interaction entre le risque génétique et des expériences d'enfance stressantes peut affecter les résultats en santé mentale. Par exemple, les personnes avec une forte prédisposition génétique à la dépression qui ont aussi subi des traumatismes dans leur enfance peuvent connaître des symptômes plus sévères que celles sans ces risques.

Objectifs de recherche

L'objectif des recherches récentes était de mieux comprendre les liens entre la solitude et le TPB, en se concentrant particulièrement sur les facteurs génétiques et environnementaux. Les chercheurs voulaient voir s'il y avait un chevauchement génétique entre la solitude et le TPB en examinant deux groupes différents : des personnes diagnostiquées avec le TPB et des témoins en bonne santé.

Ils voulaient savoir si les gens avec TPB avaient un risque génétique plus élevé pour la solitude comparé à ceux sans le trouble. Les chercheurs ont aussi exploré comment les expériences d'enfance de mauvais traitements pouvaient influencer les sentiments de solitude chez ceux avec TPB.

Échantillons d'étude

Deux groupes de participants ont été inclus dans l'étude. Un groupe était composé de presque 1 000 individus diagnostiqués avec le TPB et d'un groupe de contrôle de plus de 1 500 personnes sans le trouble. L'autre groupe impliquait environ 448 femmes, avec 187 diagnostiquées avec le TPB et 261 individus en bonne santé. Les deux groupes ont fourni des informations sur leurs expériences de solitude et tout mauvais traitement vécu durant l'enfance.

Résultats

Les chercheurs ont trouvé qu'il y avait bien une connexion génétique entre la solitude et le TPB. Les individus avec TPB avaient un risque génétique plus élevé de se sentir seuls comparés aux témoins sains. Les résultats ont aussi indiqué que ceux avec un risque génétique plus élevé pour la solitude rapportaient se sentir plus seuls dans leur vie quotidienne.

Cependant, l'étude n'a pas trouvé d'évidence que le risque génétique pour la solitude influençait la relation entre les mauvais traitements durant l'enfance et les sentiments de solitude. Ça suggère que même si la génétique joue un rôle, l'impact des expériences d'enfance pourrait ne pas être influencé par des facteurs génétiques.

Implications

Les résultats de l'étude soulignent le besoin de plus de recherches pour comprendre comment les facteurs génétiques et les expériences d'enfance interagissent pour affecter les sentiments de solitude, surtout chez ceux avec TPB. Bien que l'étude ait mis en lumière les aspects génétiques de la solitude, elle a aussi soulevé des questions sur d'autres facteurs qui pourraient être impliqués, comme l'isolement social réel ou des traits personnels comme le névrosisme.

Limitations et directions futures

Plusieurs limites ont été notées dans l'étude. La plupart des participants étaient des femmes, ce qui peut limiter l'applicabilité des résultats aux hommes et aux personnes d'autres origines. De plus, les tailles d'échantillon étaient relativement petites pour certaines analyses détaillées.

Pour vraiment comprendre les facteurs génétiques et environnementaux contribuant à la solitude et leur connexion avec le TPB, les études futures devront inclure des populations plus larges et plus diversifiées. Les chercheurs ont aussi souligné l'importance des études longitudinales qui suivent les individus dans le temps pour mieux capturer les changements dans les sentiments de solitude.

Conclusion

En résumé, la solitude est un problème important pour les personnes avec trouble de la personnalité borderline, et ça peut avoir de sérieuses implications pour leur santé mentale. L'interaction des facteurs génétiques et des expériences d'enfance joue un rôle crucial dans la formation de ces sentiments. Bien que cette recherche offre quelques aperçus, les études continues seront essentielles pour comprendre les complexités de la solitude et améliorer les stratégies de traitement pour ceux affectés par le TPB. Comprendre ces liens peut aider à développer de meilleures approches thérapeutiques qui s'attaquent aux aspects génétiques et environnementaux de la solitude chez les individus avec TPB.

Source originale

Titre: Evidence for a shared genetic contribution to loneliness and Borderline Personality Disorder

Résumé: Loneliness, influenced by genetic and environmental factors such as childhood maltreatment, is one aspect of interpersonal dysfunction in Borderline Personality Disorder (BPD). Numerous studies link loneliness and BPD and twin studies indicate a genetic contribution to this association. The aim of our study was to investigate whether genetic predisposition for loneliness and BPD risk overlap and whether genetic risk for loneliness contributes to higher loneliness reported by BPD patients, using genome-wide genotype data. We assessed the genetic correlation of genome-wide association studies (GWAS) of loneliness and BPD using linkage disequilibrium score regression and tested whether a polygenic score for loneliness (loneliness-PGS) was associated with case-control status in two independent genotyped samples of BPD patients and healthy controls (HC; Witt2017-sample: 998 BPD, 1545 HC; KFO-sample: 187 BPD, 261 HC). In the KFO-sample, we examined associations of loneliness-PGS with reported loneliness, and whether the loneliness-PGS influenced the association between childhood maltreatment and loneliness. We found a genetic correlation between the GWAS of loneliness and BPD in the Witt2017-sample (rg = .23, p = .015), a positive association of loneliness-PGS with BPD case-control status (Witt2017-sample: NkR{superscript 2} = 2.3%, p = 2.7*10-12; KFO-sample: NkR{superscript 2} = 6.6%, p = 4.4*10-6), and a positive association between loneliness-PGS and loneliness across patient and control groups in the KFO-sample ({beta} = .185, p = .002). The loneliness-PGS did not moderate the association between childhood maltreatment and loneliness in BPD. Our study is the first to use genome-wide genotype data to show that the genetic factors underlying variation in loneliness in the general population and the risk for BPD overlap. The loneliness-PGS was associated with reported loneliness. Further research is needed to investigate which genetic mechanisms and pathways are involved in this association and whether a genetic predisposition for loneliness contributes to BPD risk.

Auteurs: Anna Schulze, F. Streit, L. Zillich, S. Awasthi, A. S. M. Hall, M. Jungkunz, N. Kleindienst, J. Frank, C. E. Schwarze, N. Dahmen, B. H. Schott, M. M. Noethen, A. Mobascher, D. Rujescu, K. Lieb, S. Roepke, S. C. Herpertz, C. Schmahl, M. Bohus, S. Ripke, M. Rietschel, S. Lis, S. Witt

Dernière mise à jour: 2023-08-18 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.03.16.23286984

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.03.16.23286984.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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