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Les choix alimentaires influencent les niveaux de protéines dans le corps

Une étude montre comment l'alimentation modifie les profils protéiques, influençant la santé.

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Les Protéines jouent un rôle super important dans nos corps. Elles aident à la croissance et à la réparation des cellules et des tissus, soutiennent plein de fonctions comme la digestion et le transport, et servent de signaux pour différents processus. L'étude des protéines, appelée protéomique, éclaire comment ces protéines interagissent entre elles et comment elles sont reliées aux maladies.

Un des moyens principaux par lesquels notre corps obtient des protéines, c'est à travers notre alimentation. L'alimentation fournit des acides aminés essentiels, qui sont les briques des protéines. Il y a neuf acides aminés que notre corps ne peut pas produire tout seul, donc c'est important de les prendre dans la nourriture. Nos habitudes alimentaires peuvent changer la quantité et les types de protéines que notre corps produit. Cependant, il n'y a pas beaucoup de recherches sur comment différents Régimes affectent le profil protéique global dans nos corps, surtout en ce qui concerne les régimes Végétariens et végétaliens. Cette étude vise à voir comment différents niveaux de consommation d'aliments d'origine animale influencent les protéines dans le corps.

Population étudiée

Le UK Biobank est une étude qui suit environ 500 000 personnes âgées de 40 à 69 ans à travers le Royaume-Uni. Les participants ont rejoint l'étude de 2006 à 2010 et ont rempli des questionnaires sur leur mode de vie, leur santé et leur parcours. Ils ont aussi fait mesurer leurs mensurations physiques et ont fourni des échantillons de sang. L'étude a obtenu le consentement des autorités sanitaires locales, s'assurant que tous les participants étaient informés et d'accord pour participer.

Classification ethnique

Les participants ont indiqué leur origine ethnique dans le questionnaire. Pour cette étude, on s'est concentré sur deux groupes spécifiques : la population blanche britannique et les Indiens britanniques. Le groupe blanc britannique a été choisi car il représentait la majorité des participants, tandis que les Indiens britanniques ont été inclus en raison d'un nombre plus élevé de végétariens. D'autres petits groupes ethniques ont été exclus car ils n'avaient pas assez de participants pour faire des comparaisons valables.

Classification des groupes alimentaires

Les participants ont été regroupés en fonction de leurs habitudes alimentaires, indiquées par un questionnaire. Ils ont rapporté à quelle fréquence ils consomment différents types de viande, de poisson et de produits laitiers. En fonction de leurs réponses, les participants blancs britanniques ont été divisés en six groupes : mangeurs de viande réguliers, mangeurs de viande faible, mangeurs de volaille, mangeurs de poisson, végétariens et végétaliens. Les participants indiens britanniques ont été divisés en deux groupes : mangeurs de viande et végétariens, car il n'y avait pas assez de mangeurs de poisson ou de végétaliens dans ce groupe.

Analyse des protéines plasmatiques

Des échantillons de sang, collectés sans jeûne, ont été analysés en laboratoire à l'aide d'une méthode qui mesure plusieurs protéines à la fois. Cela a été fait pour plus de 54 000 participants qui ont été sélectionnés pour un projet spécifique au sein du UK Biobank. L'analyse visait à identifier différentes protéines présentes dans le sang et comment elles variaient selon les groupes alimentaires.

Critères d'inclusion et d'exclusion

Après des vérifications de qualité, plus de 52 000 participants étaient encore éligibles pour l'analyse. Certains ont été exclus car ils n'appartenaient pas aux groupes ethniques sélectionnés ou à cause d'informations alimentaires manquantes. Au final, un peu moins de 50 000 participants ont été inclus dans l'analyse finale.

Analyses statistiques

On a regardé les caractéristiques de base des participants dans chaque groupe alimentaire. Les différences de niveaux de protéines selon le régime ont été analysées par régression linéaire, en ajustant pour divers facteurs comme l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle et les choix de mode de vie. Cette analyse a aidé à déterminer comment les niveaux de protéines changeaient en fonction des différents régimes suivis par les gens.

Pour garantir des résultats statistiques valides, une méthode appelée analyse en composantes principales a été réalisée sur les données protéiques, permettant une compréhension plus précise des différences entre les groupes alimentaires. Les chercheurs ont fixé un niveau de signification strict pour identifier les différences significatives parmi les protéines mesurées.

Contexte de l'expression génique

L'étude a également examiné l'expression génique liée aux protéines d'intérêt en utilisant des bases de données disponibles publiquement. Cela a aidé à mieux comprendre les protéines en identifiant où dans le corps elles sont principalement produites.

Caractéristiques de base

Les caractéristiques des différents groupes alimentaires ont été comparées. En moyenne, les non-mangeurs de viande étaient plus jeunes et avaient des habitudes de vie différentes par rapport aux mangeurs de viande réguliers. Ils étaient aussi moins susceptibles d'être en surpoids et faisaient plus d'activité physique. Les végétariens indiens britanniques étaient plus souvent des femmes et rapportaient des habitudes de consommation d'alcool différentes par rapport aux mangeurs de viande.

Différences dans les protéines plasmatiques

L'étude a trouvé beaucoup de différences dans les niveaux de protéines en fonction des régimes des participants. Un total de 683 protéines a montré des différences significatives en comparant les groupes alimentaires. Beaucoup de protéines étaient plus élevées chez les végétariens et les végétaliens, montrant une tendance claire sur l'impact du régime sur les niveaux de protéines. Notamment, certaines protéines qui sont liées aux maladies étaient également différentes selon le régime, laissant entendre que l'alimentation peut influencer les risques de santé futurs.

Résultats clés chez les participants blancs britanniques

Les résultats ont montré que les végétariens et les végétaliens avaient des niveaux plus élevés de certaines protéines, comme FGF21, qui peuvent être liés aux processus métaboliques. Les différents groupes alimentaires avaient aussi des niveaux variables de protéines liés à la santé intestinale et à la fonction rénale. Cela suggère que l'alimentation peut avoir des effets importants sur les protéines liées à la santé.

Résultats indiens britanniques

Pour les participants indiens britanniques, seule une protéine a montré une différence significative entre les végétariens et les mangeurs de viande. Cependant, le profil protéique global reflétait encore certaines tendances cohérentes observées chez les participants blancs britanniques à travers les différents groupes alimentaires.

Changements progressifs des niveaux de protéines

En général, les niveaux de protéines ont montré un schéma où plus on excluait de produits d'origine animale du régime, plus les différences de niveaux de protéines étaient prononcées. Cela offre un aperçu de comment les choix nutritionnels peuvent impacter le corps sur un niveau biochimique.

Implications des résultats

Les différences de protéines identifiées peuvent refléter des changements physiologiques dus à l'alimentation, ce qui peut influencer le risque de diverses maladies. L'étude suggère que des recherches plus poussées sont cruciales pour comprendre les implications de ces différences plus en détail.

Contexte des recherches précédentes

Aucune étude antérieure ne s'est concentrée spécifiquement sur les profils protéiques des végétariens et des végétaliens de manière aussi complète. Bien que certaines recherches aient examiné d'autres modèles alimentaires, les différences observées dans les régimes végétariens et végétaliens suggèrent des implications uniques pour la santé.

Discussion sur des protéines spécifiques

Un examen plus approfondi de certaines protéines a révélé des associations intéressantes. Par exemple, GUCA2A, lié à la santé intestinale, était plus élevé chez les non-mangeurs de viande. Cela suggère que ceux qui suivent des régimes végétariens ou végétaliens pourraient avoir des avantages liés à la fonction digestive. De même, des niveaux plus élevés de FOLR1 et FOLR2, qui aident au transport de l'acide folique, ont été notés chez les non-mangeurs de viande, probablement en raison d'une consommation plus élevée d'acide folique caractéristique de ces régimes.

Limitations de l'étude

Cette étude a des forces, y compris sa taille et la nouveauté des résultats. Cependant, elle a aussi fait face à des limitations comme le biais de déclaration personnelle et l'incapacité d'établir des relations de cause à effet en raison de sa nature observationnelle.

Conclusion

En résumé, cette grande étude de population a trouvé des différences significatives dans les niveaux de protéines en fonction du régime. Les résultats montrent comment les habitudes alimentaires peuvent influencer la santé par des changements dans l'expression des protéines. Les futures études devraient continuer à explorer ces relations pour mieux comprendre leurs implications pour la santé et la prévention des maladies.

Source originale

Titre: The plasma proteome of plant-based diets: analyses of 1463 proteins in 50,000 people

Résumé: Background and objectivesCirculating proteins are integral to many biological processes. We aimed to assess differences in the plasma proteome between people of different dietary groups defined by degree of animal food consumption. MethodsThe UK Biobank recruited middle-aged adults (mostly 40 to 69 years) throughout the UK between 2006-2010. Relative concentrations of 1463 plasma proteins were quantified using the Olink Proximity Extension Assay on blood samples from 49,326 participants, who were also asked to report their ethnicity and consumption of red and processed meat, poultry, fish, dairy and eggs. We defined six diet groups among the white British participants (23,116 regular meat eaters, 23,323 low meat eaters, 484 poultry eaters, 1074 fish eaters, 722 vegetarians, and 54 vegans), and two diet groups among the British Indians (390 meat eaters and 163 vegetarians). We used multivariable-adjusted linear regressions to assess differences in protein concentrations between diet groups, with correction for multiple testing. ResultsWe observed significant differences in many plasma proteins by diet group (683 proteins in white British participants, 1 in British Indians), in particular many proteins that are majority expressed in the digestive system. Of the biggest differences, compared with regular meat eaters, the non-meat eaters had significantly higher FGF21 (e.g. +0.40 SD in vegetarians), GUCA2A (+0.33), FOLR1 (+0.32), IGFBP2 (+0.31) and DSG2 (+0.30); all groups except the vegans had lower HAVCR1 (-0.38 in vegetarians). The observed differences were generally similar in direction in both ethnicities. DiscussionIn this first comprehensive assessment of plasma proteins by diet group, we identified many differences in proteins between groups defined by animal food consumption; this variation in protein levels suggests differences in various biological activities, including gastrointestinal tract and kidney function, which may relate to differences in future disease risk.

Auteurs: Tammy YN Tong, K. Smith-Byrne, K. Papier, J. R. Atkins, M. Parsaeian, T. J. Key, R. C. Travis

Dernière mise à jour: 2023-09-18 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.14.23294084

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.14.23294084.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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