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Impact de la COVID-19 sur la qualité du sommeil

Examiner comment les confinements ont affecté le sommeil pendant la pandémie.

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Table des matières

La pandémie de COVID-19 a posé des défis importants pour les gens dans le monde entier. L'incertitude et les mesures strictes prises par les gouvernements ont affecté de nombreux aspects de la vie, y compris la santé mentale et le sommeil. Le sommeil est essentiel pour une bonne santé et peut être perturbé par le stress, menant à des problèmes de santé physique et mentale. Donc, c'est super important de voir comment des événements comme une pandémie influencent la Qualité du sommeil des gens.

Des recherches ont montré un lien entre les pandémies et les problèmes de sommeil. Plusieurs études ont souligné que les confinements liés à COVID-19 ont souvent aggravé la qualité du sommeil. Mais tout le monde n'a pas eu la même expérience; certaines personnes ont signalé un meilleur sommeil pendant cette période. Cette différence peut venir de divers facteurs, comme le changement de routines quotidiennes, les traits individuels, les niveaux de stress et les conditions de vie.

Les jeunes semblent mieux dormir pendant les confinements, tandis que la qualité du sommeil des femmes se dégradait généralement, alors que celle des hommes a aussi chuté. Les variations dans la qualité du sommeil pendant la pandémie résultent probablement d'un mélange de nombreux facteurs personnels et sociaux.

Beaucoup d'études précédentes se sont concentrées sur des données à un moment donné ou sur une courte durée, ce qui peut ne pas capturer entièrement l'impact à long terme des confinements. Des études plus complètes sont nécessaires pour examiner comment la qualité du sommeil évolue dans le temps, surtout pendant des confinements répétés et après.

Cette étude a examiné la qualité du sommeil sur une année, durant laquelle trois phases de confinement ont eu lieu en République tchèque. Elle a aussi suivi les changements après la fin des confinements. Pendant cette période, les cas de COVID-19 ont atteint plusieurs pics, et diverses restrictions de mouvement ont été appliquées.

L'objectif était d'examiner la qualité du sommeil et comment ça se rapporte aux schémas de sommeil des gens, appelés Chronotypes (qui indiquent si quelqu'un est plutôt du matin ou du soir). L'étude a aussi pris en compte d'autres facteurs, comme les niveaux de stress et les signes de Dépression ou d'Anxiété.

Conception de l'étude

La recherche a été approuvée par un comité d'éthique, et des bénévoles d'un département universitaire spécifique ont participé. Au départ, tous les employés ont été invités à rejoindre. Un total de 56 personnes ont accepté de participer, fournissant des informations démographiques essentielles, comme l'âge, le sexe, et s'ils avaient des enfants.

Les participants ont reçu des questionnaires à différents moments au cours de l'étude. Cela incluait la collecte de données initiales au début du confinement et des collectes suivantes tous les trois mois, résultant en cinq ensembles de données.

L'étude a aussi évalué la qualité du sommeil des participants à l'aide d'un questionnaire bien connu, qui aide à distinguer entre ceux qui dorment bien et ceux qui dorment mal. De plus, le Stress perçu, les symptômes d'anxiété et de dépression ont été mesurés à l'aide de différentes échelles.

Données démographiques et impact de COVID-19

L'étude a collecté des données démographiques, y compris l'âge, le sexe, et les rôles professionnels. Elle a aussi suivi si les participants avaient été diagnostiqués avec COVID-19 ou soupçonnaient de l'avoir tout au long de l'étude.

Les schémas de sommeil des participants ont été évalués à l'aide d'un bref questionnaire qui les catégorise en types du matin, neutres ou du soir. Les types du soir tendent à se coucher plus tard, tandis que les types du matin se couchent tôt.

La qualité du sommeil a été évaluée avec un indice standardisé conçu pour mesurer divers aspects du sommeil, comme le temps qu'il faut pour s'endormir, le temps total de sommeil et le fonctionnement durant la journée. Un score plus élevé indiquait une qualité de sommeil plus médiocre.

Résultats sur la qualité du sommeil

Tout au long de l'étude, il a été trouvé que le nombre global de personnes signalant un mauvais sommeil a diminué du début à la fin de la période d'étude. Au départ, plus de la moitié des participants étaient dans la catégorie de sommeil médiocre, mais cela a considérablement diminué au fil du temps. Cette tendance était surprenante, car les études précédentes indiquaient généralement que les problèmes de sommeil augmenteraient pendant les confinements.

L'étude a révélé que les niveaux de stress perçu ont augmenté pendant le confinement, atteignant un pic avant de commencer à diminuer à nouveau. Les symptômes d'anxiété ont suivi un schéma similaire. Les résultats ont suggéré que bien que le stress et l'anxiété aient augmenté pendant les restrictions strictes, ils avaient tendance à s'améliorer lors de l'assouplissement de ces mesures.

En particulier, les effets du chronotype sur la qualité du sommeil étaient notables. Les types du soir montraient une tendance à avoir une qualité de sommeil moins bonne au début de l'étude, ce qui s'est aggravé à mesure que les confinements se poursuivaient. Cette observation concorde avec les résultats précédents sur les chronotypes du soir et leur vulnérabilité aux problèmes de sommeil.

Relation entre la qualité du sommeil et le stress

L'étude a aussi exploré comment la qualité du sommeil était liée au stress perçu, à la dépression et à l'anxiété. Des niveaux de stress plus élevés et l'augmentation des symptômes d'anxiété et de dépression étaient associés à une qualité de sommeil plus médiocre. Cependant, ces associations ont changé avec le temps, surtout après l'assouplissement des restrictions.

Pendant la première moitié de l'étude, un sommeil plus mauvais était lié à un stress et une anxiété plus élevés. Pourtant, à mesure que la situation s'améliorait, différentes associations sont apparues, notamment en juin et octobre 2021. Pendant ces mois, les signes de dépression et le stress perçu montraient une relation négative plus forte avec la qualité du sommeil.

Ce changement suggère un potentiel d'influences variées dans le temps, en particulier avec les mesures de confinement. Cela met aussi en lumière que, à mesure que les niveaux de stress et d'anxiété diminuent, la relation avec la qualité du sommeil peut évoluer, soulignant les complexités de la manière dont ces facteurs interagissent.

Observations sur le chronotype et les schémas de sommeil

D'après les données, la plupart des participants ont été classés comme chronotypes neutres, suivis par les types du matin et du soir. Il était intéressant de noter que les types du soir, malgré leurs défis, avaient commencé avec une meilleure qualité de sommeil par rapport aux autres mais se sont détériorés au fil du temps durant les périodes de confinement.

Les résultats de l'étude indiquaient que, même si la qualité du sommeil s'est globalement améliorée au cours de la durée de l'étude, les types du soir ont fait face à des défis plus significatifs en continu. Cela pourrait venir de leurs schémas de sommeil naturels qui entrent en conflit avec les restrictions imposées pendant les confinements.

Limitations et futures directions

L'étude avait certaines limitations, y compris une petite taille d'échantillon, ce qui peut affecter la fiabilité des résultats. De plus, la dépendance aux données auto-rapportées pourrait introduire des biais. Les participants ont également montré une diminution du nombre de chronotypes du soir au fil du temps, ce qui pourrait influencer les résultats globaux.

Malgré ces limitations, cette étude contribue à la compréhension des effets des restrictions liées à la pandémie sur la qualité du sommeil selon différents chronotypes. Les recherches futures devraient impliquer des échantillons plus larges et considérer d'autres facteurs influençant le sommeil, comme l'humeur et les changements de mode de vie.

Les résultats soulignent le besoin de soutien ciblé pour les chronotypes du soir, qui peuvent avoir plus de mal avec les problèmes de sommeil, surtout durant des périodes stressantes. Des programmes promouvant de bonnes pratiques de sommeil et la santé mentale pourraient être cruciaux pour aider à atténuer les effets de telles crises à l'avenir.

Dans l'ensemble, la recherche souligne un aspect important de la santé publique qui aborde la nécessité d'une prise de conscience et d'interventions liées au sommeil, surtout pendant les moments difficiles.

Source originale

Titre: Sleep quality worsened in an evening chronotype compared to others: a year-long longitudinal cohort study with prolonged lockdowns and restriction relaxations in RECETOX MU university employees

Résumé: BackgroundIn 2020, people around the world were challenged by the outbreak of the COVID-19 pandemic. Countries responded with various restrictions, including lockdowns and stay-at-home orders, in an attempt to prevent the spread of the disease. Citizens were thus subjected to unprecedented uncertainty and stress. Prolonged exposure to such conditions may impact human health and well-being. One of the core aspects of proper physiological functioning is sleep. This prospective longitudinal study aims to investigate sleep quality and its relationship to chronotype over a year-long period from September 2020. Methods and findingsOur year-long longitudinal prospective study focused on an employee cohort (N=54) at the Research Centre for Toxic Compounds in the Environment (RECETOX) of Masaryk University in the Czech Republic. During the first half of this period, three lockdowns with a cumulative duration of 100 days were imposed. During the second half of this period, the imposed restrictions were relaxed. Individuals were measured quarterly, i.e. at five time points. Sleep quality was measured using the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) while chronotype was established using the Reduced Morningness-Eveningness Questionnaire (rMEQ). We also used Perceived Stress Scale (PSS-14), Beck Depression Inventory (BDI-II), and General Anxiety Disorder-7 (GAD-7) to address potential confounders. The response rates of valid measurements across time points ranged from 87.04 % to 61.11 %. Our results show that sleep quality significantly worsened across the year for the evening chronotype but improved for the neutral and early chronotypes. Overall, over the year the incidence of poor sleep decreased by 16.13 % with 95% CI [-6.10%; 37.16%]. We did not find any significant sex differences in sleep quality. Perceived stress, symptoms of anxiety and depression were positively significantly associated with sleep problems in all measurements except in June. This study is limited by the small sample, decreasing number of individuals in chronotype categories and the lack of information on napping behavior. ConclusionThese findings shed new light on the long-term influence of pandemic-related restrictions on individuals and particularly on the potentially more vulnerable evening chronotypes.

Auteurs: Julie Bienertová-Vašků, L. Rackova, D. Kuruczova, I. Stepanikova, J. Bienertova-Vasku

Dernière mise à jour: 2023-09-25 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.09.22.23295980

Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.09.22.23295980.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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