Examen du Rôle des Temporalités Neuronales Intrinsèques
La recherche met en avant l'impact du mouvement et de la respiration sur la mesure de l'activité cérébrale.
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Table des matières
- Pourquoi les INT sont importants ?
- Intérêt croissant pour les INT à partir de rs-fMRI
- Défis dans la mesure des INT
- L'impact du mouvement et de la respiration
- L'importance d'un traitement des données précis
- Données du Human Connectome Project
- Traitement des données
- Comparer les données propres et non propres
- Censure d'images et ses effets
- Évaluation des techniques de débruitage
- Stratégies de correction à niveau de groupe
- Recommandations pour les recherches futures
- Conclusion
- Source originale
Les timescales neuraux intrinsèques (INT) désignent le temps qu'il faut à un neurone ou à un groupe de neurones pour traiter l'info au repos. Ces timescales donnent des pistes sur la façon dont différentes parties du cerveau bossent ensemble même quand on n'est pas en train de faire une tâche. Les chercheurs mesurent ces timescales en utilisant diverses techniques pour enregistrer l’activité cérébrale. Ça inclut des enregistrements de neurones isolés, l'imagerie calcique, l'électroencéphalographie (EEG), et l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle au repos (Rs-fMRI).
Pourquoi les INT sont importants ?
Les INT sont importants pour plusieurs raisons. D'abord, ils aident les chercheurs à comprendre la structure et l'organisation du cerveau. Savoir comment différentes zones du cerveau interagissent peut révéler comment on pense et agit. Ensuite, les INT sont liés à des capacités cognitives telles que la mémoire et la prise de décision. Enfin, les INT peuvent indiquer la présence de troubles neuropsychiatriques, ce qui enrichit notre compréhension des conditions comme l'autisme et la maladie d'Alzheimer.
Intérêt croissant pour les INT à partir de rs-fMRI
Récemment, les INT, surtout quand elles sont mesurées à partir de rs-fMRI, ont gagné en attention. Les chercheurs découvrent que ces timescales pourraient être plus fiables et plus faciles à interpréter que d'autres métriques prises à partir de rs-fMRI. Ça veut dire qu'elles pourraient donner de meilleures idées sur comment différentes fonctions cérébrales sont liées.
Défis dans la mesure des INT
Cependant, mesurer précisément les INT n'est pas simple. Des facteurs comme le mouvement de la tête et la respiration peuvent introduire des erreurs. Ces artefacts peuvent déformer les données et mener à des conclusions incorrectes sur le fonctionnement du cerveau. Cette étude vise à examiner comment ces artefacts affectent les mesures des INT et à explorer des moyens de réduire leur impact.
L'impact du mouvement et de la respiration
Le mouvement de la tête et la respiration peuvent avoir un impact significatif sur les signaux d'activité cérébrale. Par exemple, quand quelqu'un respire, ça change le niveau de dioxyde de carbone dans son sang, ce qui à son tour affecte le flux sanguin vers le cerveau. Ces effets ajoutent un bruit indésirable aux signaux mesurés par rs-fMRI. Des motifs de respiration spécifiques, comme des respirations profondes ou des rafales de souffle, peuvent créer des changements distincts dans les signaux cérébraux.
Le mouvement de la tête pose aussi des défis. Quand quelqu'un bouge la tête, ça peut créer des motifs dans le signal cérébral qui font croire que différentes régions sont plus connectées qu'elles ne le sont vraiment. Ça peut mener à des conclusions trompeuses sur la façon dont les zones cérébrales interagissent.
L'importance d'un traitement des données précis
Actuellement, les chercheurs testent des méthodes pour nettoyer ces données afin de s'assurer qu'ils peuvent obtenir des mesures précises des INT. Deux techniques courantes sont la censure des images à fort mouvement et la régression du signal global (GSR). La censure des images à fort mouvement consiste à supprimer les points temporels où le mouvement de la tête dépasse un certain seuil, tandis que la GSR examine les signaux d'activité cérébrale globale pour minimiser l'effet des artefacts de respiration.
Données du Human Connectome Project
Les données analysées dans cette étude proviennent d'un grand projet appelé le Human Connectome Project, qui vise à cartographier les connexions du cerveau. Pour l'étude, ils se sont concentrés sur un sous-groupe spécifique de participants ayant des annotations détaillées de leurs motifs de respiration pendant les scans rs-fMRI. Ces données de haute qualité permettent une meilleure compréhension de la façon dont différents artefacts affectent les INT.
Traitement des données
Pour analyser les données, les chercheurs ont suivi un processus systématique. D'abord, ils ont identifié des "séances" de données "propres" avec peu d'artefacts à utiliser comme point de comparaison. Ensuite, ils ont examiné différents types de séances de données non propres caractérisées par des motifs de respiration spécifiques et des niveaux de mouvement de la tête. Ils ont mesuré comment ces artefacts influençaient l'estimation des INT.
Comparer les données propres et non propres
Les chercheurs ont découvert que les séances non propres (celles affectées par le mouvement et la respiration) avaient généralement des estimations d'INT gonflées par rapport aux séances propres. En revanche, certaines séances non propres avec un faible mouvement de la tête n'ont pas montré de différences significatives. Des instances plus élevées de mouvement de la tête étaient associées à de plus grandes différences entre les séances non propres et propres.
De plus, des motifs de respiration spécifiques, comme les respirations profondes, avaient un impact plus faible sur les estimations d'INT par rapport aux séances avec beaucoup de mouvement. Ça suggère que, bien que les deux facteurs puissent déformer les données, le mouvement de la tête pourrait avoir un effet plus puissant.
Censure d'images et ses effets
Pour enquêter davantage sur l'impact de la censure d'images, les chercheurs ont introduit une censure d'images aléatoire pour voir comment la quantité de données utilisables affectait l'estimation des INT. Au fur et à mesure que plus de frames étaient retirées, l'estimation d'INT diminuait. Notamment, différentes méthodes d'estimation des INT ont donné des résultats variés, certaines méthodes d'interpolation montrant le plus de promesse pour réduire l'impact des artefacts.
Évaluation des techniques de débruitage
L'étude a testé la censure des frames à fort mouvement et la GSR. L'utilisation des deux méthodes a montré une amélioration marquée dans la similitude des séances non propres par rapport aux séances propres. La GSR seule n'a pas changé les résultats de manière significative, mais utilisée en conjonction avec la censure d'images, elle a amélioré la précision des estimations d'INT.
Stratégies de correction à niveau de groupe
Pour peaufiner les résultats, les chercheurs ont également exploré des méthodes de correction à niveau de groupe. Ils ont tenté différents modèles de régression pour tenir compte de l'influence du mouvement et de la censure d'images. Inclure à la fois le terme linéaire pour la censure d'images et son carré a amélioré la similitude entre les sessions corrigées et propres.
Recommandations pour les recherches futures
Sur la base de leurs résultats, les chercheurs suggèrent d'utiliser une combinaison de GSR et de censure d'images à fort mouvement avec des méthodes d'interpolation pour une meilleure estimation des INT. Ils soulignent également l'importance d'effectuer des analyses supplémentaires à niveau de groupe pour s'assurer que les effets observés sont réels et non simplement des artefacts dus au mouvement ou à la respiration.
Conclusion
Cette recherche met en lumière les défis rencontrés lors de la mesure des timescales neuraux intrinsèques. En traitant l'influence du mouvement et de la respiration à travers un traitement des données soigné, les chercheurs peuvent obtenir de meilleures idées sur le fonctionnement du cerveau et son lien avec les capacités cognitives et les troubles neuropsychiatriques. En gros, cette étude souligne la nécessité de méthodologies plus robustes dans la recherche en imagerie cérébrale, préparant le terrain pour de futures explorations des complexités du cerveau humain.
Titre: Strategies for motion- and respiration-robust estimation of fMRI intrinsic neural timescales
Résumé: Intrinsic neural timescale (INT) is a resting-state fMRI (rs-fMRI) measure that reflects the time window of neural integration within a brain region. Despite the potential relevance of INT to cognition, brain organization, and neuropsychiatric illness, the influences of physiological artifacts on INT have not been systematically considered. Two artifacts, head motion and respiration, pose serious issues in rs-fMRI studies. Here, we described their impact on INT estimation and tested the ability of two denoising strategies for mitigating these artifacts, high-motion frame censoring and global signal regression (GSR). We used a subset of the HCP Young Adult dataset with runs annotated for breathing patterns (Lynch et al., 2020) and at least one "clean" (reference) run that had minimal head motion and no respiration artifacts; other runs from the same participants (n = 46) were labeled as "non-clean." We found that non-clean runs exhibited brain-wide increases in INT compared to their respective clean runs and the magnitude of error in INT between non-clean and clean runs correlated with the amount of head motion. Importantly, effect sizes were comparable to INT effects reported in the clinical literature. GSR and high-motion frame censoring improved the similarity between INT maps from non-clean runs and their respective clean run. Using a pseudo-random frame-censoring approach, there was a relationship between the amount of censored frames and both the mean INT and mean error, suggesting that frame censoring itself biases INT estimation. A group-level correction procedure reduced this bias and improved similarity between non-clean runs and their respective clean run. Based on our findings, we offer recommendations for rs-fMRI INT studies, which include implementing GSR and high-motion frame censoring with Lomb-Scargle interpolation of censored data, and performing group-level correction of the bias introduced by frame censoring.
Auteurs: Kenneth Wengler, A. Goldberg, I. Rosario, J. Power, G. Horga
Dernière mise à jour: 2024-05-02 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.30.590832
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.30.590832.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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