Cartographie des interactions protéiques dans les tissus humains
Un nouvel atlas révèle les interactions des protéines dans différents tissus humains.
― 8 min lire
Table des matières
- Défis Actuels
- Un Nouveau Atlas des Associations Protéiques
- Tester l'Exactitude de Notre Méthode
- Construire les Scores d'Association
- Niveaux d'Expression et Interactions Probables
- Contextualiser les Relations
- Explorer les Fonctions Spécifiques au Type de Cellule
- Implications pour la Compréhension des Maladies
- Conclusion
- Source originale
Les interactions entre protéines sont super importantes pour le fonctionnement des cellules. Si ça part en vrille, ça peut causer des Maladies. Comprendre comment les protéines humaines interagissent a toujours été galère, mais grâce à de nouveaux outils et méthodes, c'est devenu plus facile de découvrir ces interactions à grande échelle. Les scientifiques utilisent maintenant des techniques avancées comme la spectrométrie de masse et le criblage à haut débit pour étudier plein de protéines en même temps. Ensuite, ils combinent ces résultats avec des méthodes informatiques qui analysent des modèles dans les données pour prédire comment les protéines travaillent ensemble.
Par contre, la plupart des bases de données qui stockent ces infos d'interaction manquent de contexte. C'est chiant parce que les interactions peuvent être vraiment spécifiques à certains tissus ou conditions. Par exemple, toutes les protéines ne se trouvent pas dans tous les tissus, ce qui complique la tâche pour les scientifiques de savoir comment une protéine pourrait agir dans une partie du corps par rapport à une autre. Comprendre ces interactions spécifiques aux tissus peut aider à trouver des cibles pour des médicaments et à améliorer notre connaissance des fonctions cellulaires.
Défis Actuels
Comprendre comment les protéines interagissent spécifiquement dans différents tissus est un vrai casse-tête. Au début, les efforts se concentraient surtout sur les données d'expression génique, ce qui signifie qu'ils regardaient quels gènes étaient actifs dans certains tissus pour savoir quelles protéines pouvaient travailler ensemble. Mais cette méthode a ses limites. Le fait que deux gènes soient exprimés en même temps ne veut pas forcément dire que leurs protéines vont interagir, car beaucoup de facteurs entrent en jeu.
Certaines études récentes ont tenté d'observer directement les interactions protéiques dans différents tissus, mais ces méthodes nécessitent souvent beaucoup de ressources et n'utilisent pas toujours des cellules humaines, ce qui peut fausser les résultats. D'autres scientifiques ont suggéré d'observer comment les niveaux de protéines varient dans différentes conditions pour prédire les interactions. Certains ont aussi souligné que les protéines peuvent être regroupées selon leur niveau d'abondance dans les tissus, ce qui peut donner des indices sur leurs interactions.
Un Nouveau Atlas des Associations Protéiques
Dans cette étude, on présente une nouvelle ressource : un atlas des associations protéiques. Cet atlas est construit à partir de données recueillies auprès de milliers de Biopsies humaines, couvrant plusieurs tissus différents. Le but est d'évaluer la probabilité que diverses protéines interagissent dans différents contextes. On a compilé des données provenant d'échantillons de patients atteints de Cancer, incluant à la fois des tissus tumoraux et des tissus sains proches, ainsi que des données d'expression génique.
En traitant ces données, on a calculé à quelle fréquence différentes protéines se retrouvaient ensemble. On a fait ça en regardant les niveaux d'abondance enregistrés et en utilisant des méthodes statistiques pour dériver les probabilités d'interactions. On a découvert que notre méthode surpasse les anciennes méthodes qui se basaient uniquement sur les données d'expression génique.
Tester l'Exactitude de Notre Méthode
Après avoir établi des scores de probabilité pour les interactions protéiques, on voulait voir si ces scores représentaient bien les interactions protéiques connues. En comparant notre méthode avec d'autres techniques de collecte de données, on a trouvé que nos scores pour la co-abondance étaient meilleurs que ceux pour la co-expression génique et la co-fractionnement des protéines.
On a aussi observé que différentes études portant sur le même tissu produisaient des résultats similaires, validant ainsi notre approche. De plus, quand on a cherché des interactions spécifiques à certains tissus, on a constaté que les études portant sur le même type de tissu montraient une meilleure précision que celles qui combinaient des données de différents tissus.
Construire les Scores d'Association
Avec des probabilités d'interaction précises en main, la prochaine étape était de combiner ces scores en un score unique pour chacun des principaux tissus humains. On a remarqué que les scores issus des échantillons de cancer étaient meilleurs que ceux des échantillons sains. Ça paraît logique, car les tumeurs ont tendance à avoir plus de variations que les tissus sains.
Avec ces scores, on peut identifier des paires de protéines qui sont susceptibles d'interagir. En moyenne, chaque tissu a un nombre considérable de ces scores d'association, indiquant une riche base de données disponible pour les chercheurs. Étonnamment, on a observé que la plupart des interactions protéiques sont spécifiques à seulement quelques tissus.
Niveaux d'Expression et Interactions Probables
Un facteur clé qui influence comment les protéines interagissent, c'est leurs niveaux d'expression. En général, quand les protéines sont plus abondantes dans un tissu, elles ont plus de chances d'interagir. Cependant, nos découvertes indiquent que bien que l'expression génique joue un rôle, elle n'explique pas totalement les interactions observées. Beaucoup d'interactions se produisent même quand l'expression génique correspondante est faible ou pas mesurée du tout.
On a découvert qu'une part importante des associations non quantifiées impliquait des protéines qui n'étaient soit pas exprimées, soit avaient une expression réduite dans d'autres tissus. En fait, on estime qu'une petite fraction seulement des différences entre tissus peut être attribuée à des changements dans l'expression génique.
Contextualiser les Relations
Pour donner plus d'infos, on a décidé d'analyser non seulement les relations entre les protéines, mais aussi entre divers composants cellulaires et traits. En développant une méthode pour évaluer ces relations en fonction des modèles d'interaction, on a créé une image plus claire de comment les protéines et leurs fonctions sont liées à des traits ou des maladies spécifiques.
À travers cette analyse, on a découvert que de nombreux traits liés au cerveau avaient des associations co-occurrentes avec des protéines spécifiques impliquées dans la fonction neuronale. Par exemple, les conditions touchant la santé mentale partageaient souvent des modèles similaires de protéines, soulignant l'interconnectivité des systèmes biologiques.
Explorer les Fonctions Spécifiques au Type de Cellule
Une utilisation intéressante de l'atlas des associations protéiques est d'identifier comment certaines protéines fonctionnent dans des types cellulaires spécifiques. En utilisant un complexe protéique bien connu, l'AP-2, comme exemple, on a vu que certains de ses composants avaient des connexions différentes selon qu'ils étaient dans le tissu cérébral ou d'autres types.
Cela soulève le potentiel de découvrir de nouveaux rôles pour les protéines dans des contextes spécifiques. Par exemple, on a identifié des protéines associées à des conditions comme l'anémie qui étaient uniques au tissu sanguin et pouvaient jouer un rôle dans des maladies connexes.
Implications pour la Compréhension des Maladies
Grâce à l'atlas des associations protéiques, on a pu établir des connexions entre diverses protéines et leurs relations avec des maladies spécifiques. En les cartographiant, on peut prioriser quelles protéines pourraient être cruciales pour comprendre certains troubles et peut-être même les cibler dans les traitements.
De plus, en regardant spécifiquement les protéines synaptiques, on a pu les relier à des maladies comme Alzheimer et d'autres conditions neurodégénératives. Ça peut guider les recherches futures et les stratégies de traitement en se concentrant sur les interactions qui sont particulièrement importantes dans le cadre de ces maladies.
Conclusion
L'atlas des associations protéiques est un outil prometteur pour comprendre le réseau complexe des interactions protéiques dans les tissus humains. En se concentrant sur la façon dont ces interactions diffèrent d'un tissu à l'autre, on obtient des aperçus précieux tant sur les fonctions biologiques normales que sur les mécanismes de la maladie. De plus, les découvertes peuvent affiner la recherche de cibles médicamenteuses et nous aider à mieux comprendre les causes sous-jacentes de diverses maladies.
Cet atlas sert de base pour de futures recherches, permettant aux scientifiques d'explorer les relations complexes entre protéines, composants cellulaires et maladies. À mesure qu'on continue d'affiner ces outils et méthodes, on pourrait débloquer de nouvelles voies de traitement et une compréhension plus profonde de la biologie humaine.
Titre: An atlas of protein-protein associations of human tissues prioritizes candidate disease genes
Résumé: Proteins that interact together participate in the same cellular process and influence the same organismal traits. Despite the progress in mapping protein-protein interactions we lack knowledge of how they differ between tissues. Due to coordinated (post)transcriptional control, protein complex members have highly correlated abundances that are predictive of functional association. Here, we have compiled 7873 proteomic samples measuring protein levels in 11 human tissues and use these to define an atlas with tissue-specific protein associations. This method recapitulates known protein complexes and the larger structural organization of the cell. Interactions of stable protein complexes are well preserved across tissues, while signaling and metabolic interactions show larger variation. Further, we find that less than 18% of differences between tissues are estimated to be due to differences in gene expression while cell-type specific cellular structures, such as synaptic components, represent a significant driver of differences between tissues. We further supported the brain protein association network through co-fractionation experiments in synaptosomes, curation of brain derived pull-down data and AlphaFold2 models. Together these results illustrate how this brain specific protein interaction network can functionally prioritize candidate genes within loci linked to brain disorders.
Auteurs: Pedro Beltrao, D. S. Laman Trip, M. van Oostrum, D. Memon, F. Frommelt, D. Baptista, K. Panneerselvam, G. Bradley, L. Licata, H. Hermjakob, S. Orchard, G. Trynka, E. McDonagh, A. Fossati, R. Aebersold, M. Gstaiger, B. Wollscheid
Dernière mise à jour: 2024-05-17 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.15.594301
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.15.594301.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.