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Mélanome uvéal : Défis et innovations dans le traitement

Des recherches en cours visent à améliorer les options de traitement pour les patients atteints de mélanome uvéal.

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Le mélanome uvéal (MU) est un type de cancer rare qui se forme dans l'œil, surtout dans l'uvée, qui comprend des zones comme la choroïde et le corps ciliaire, et parfois l'iris. C'est le cancer primaire le plus courant de l'œil, touchant aussi bien les adultes que les enfants. Même si on peut traiter le MU primaire avec des méthodes comme la brachythérapie (une forme de radiothérapie) ou en enlevant l'œil (énucléation), environ la moitié des personnes diagnostiquées verront la maladie se propager à d'autres parties du corps, surtout au foie. Malheureusement, une fois que le MU se propage, la durée de survie moyenne des patients tombe à moins d'un an. Cela dit, il y a des études en cours qui explorent de nouveaux traitements qui pourraient prolonger la survie de ces patients.

Métastase et défis du traitement

Un des plus gros défis pour le traitement du MU, c'est de comprendre pourquoi il se propage principalement au foie, un truc qui reste flou. Les patients avec un MU métastatique ont souvent peu d'options de traitement. Les traitements traditionnels comme les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires, qui marchent bien pour le mélanome cutané, ne sont pas aussi efficaces pour le MU. Cependant, il y a eu des développements prometteurs avec des thérapies combinées qui impliquent divers inhibiteurs, montrant des taux de survie augmentés par rapport aux données historiques.

Une thérapie notable est le Tebentafusp, conçu spécifiquement pour les patients avec un certain marqueur génétique (HLA-A2). Lors d'un essai clinique important, ce traitement a augmenté la durée de survie moyenne de 16 mois à 21,7 mois. De plus, des thérapies locorégionales, comme la perfusion hépatique isolée (PHI), ont montré un potentiel pour améliorer significativement la survie sans progression comparé aux soins standards.

Le rôle des cellules immunitaires dans le traitement

Un autre domaine d'intérêt dans le traitement du MU est d'utiliser le système immunitaire du corps, surtout les Cellules T, qui sont un type de globules blancs qui aident à combattre les infections et le cancer. Des recherches ont montré que certaines cellules T peuvent répondre au MU, montrant leur potentiel dans le traitement de cette condition. Cependant, l’efficacité de la thérapie cellulaire adoptive (TCA) – où les cellules T sont prises chez le patient, modifiées ou étendues en laboratoire, puis redonnées au patient – n'a pas été largement étudiée dans le MU. Quelques essais initiaux ont montré que les cellules T peuvent bien répondre, mais il y a des obstacles importants, y compris les faibles taux de mutation dans le MU qui peuvent affecter la disponibilité des cellules T réactives.

Identification des lymphocytes réactifs aux tumeurs

Pour améliorer le succès des thérapies comme la TCA, les chercheurs se concentrent sur l'identification des cellules T réactives aux tumeurs à partir des échantillons de tumeurs des patients. Ça signifie qu'ils cherchent des cellules T spécifiques qui peuvent reconnaître et tuer efficacement les cellules de MU. En utilisant des techniques modernes pour analyser des cellules individuelles à partir d'échantillons de tumeurs, les chercheurs ont pu créer une carte détaillée des différents types de cellules T présentes dans les métastases de MU.

En analysant des échantillons de patients, les chercheurs ont trouvé différents groupes de cellules T, y compris celles qui pourraient être épuisées, indiquant qu'elles ont été trop longtemps dans l'environnement tumoral et ont perdu certaines de leurs fonctions. Il y avait aussi des cellules qui semblaient être des cellules T mémoire pouvant réagir rapidement si elles rencontrent à nouveau les mêmes cellules cancéreuses. En étudiant les gènes exprimés par ces cellules, les scientifiques peuvent mieux comprendre lesquelles pourraient être les plus efficaces pour attaquer la tumeur.

Recherche de modèles tumoraux

La recherche implique aussi de créer des modèles qui simulent le MU chez les souris. Ces modèles permettent aux scientifiques d'étudier comment les cellules T se comportent dans un système vivant et de tester diverses thérapies. Le défi a été que tous les échantillons de patients ne peuvent pas facilement croître dans ces modèles, mais quand ils le peuvent, ils fournissent des informations précieuses sur la façon dont la tumeur interagit avec le système immunitaire et comment le traitement peut être amélioré.

TILs et leur potentiel

Les lymphocytes infiltrants de tumeurs (TILs) sont des cellules T qui ont pénétré dans la tumeur. Ils sont au centre de beaucoup d'études parce qu'ils montrent un potentiel pour le traitement. Certaines études ont montré que les TILs peuvent tuer activement les cellules tumorales quand ils y sont exposés en laboratoire, surtout quand ils sont cultivés dans des cultures 3D spéciales qui imitent l'environnement tumoral.

Différents échantillons de patients donnent des réponses différentes des TILs, ce qui met en évidence le besoin de trouver des marqueurs spécifiques qui peuvent aider les chercheurs à identifier quels TILs sont les plus réactifs contre la tumeur et comment les élargir efficacement en laboratoire pour une utilisation en TCA.

Comprendre les clusters de cellules T

Les chercheurs ont ensuite analysé les TILs pour identifier des clusters spécifiques qui pourraient être ciblés pour un traitement efficace. En étudiant l'expression de gènes spécifiques dans ces clusters, les chercheurs ont pu faire la différence entre ceux qui étaient principalement réactifs contre la tumeur et ceux qui ne l'étaient pas.

Cette recherche indique que certaines cellules T sont plus susceptibles de répondre aux cellules tumorales. Identifier ces cellules T est essentiel car, si elles peuvent être élargies et utilisées en TCA, elles pourraient mener à de meilleurs résultats pour les patients avec un MU métastatique.

Directions futures pour la recherche

À l'avenir, il est crucial d'élargir la recherche sur les marqueurs des cellules T réactives. Si les chercheurs peuvent définir et identifier ces cellules de manière cohérente, ils pourraient développer des thérapies plus efficaces qui exploitent la réponse immunitaire du corps contre le MU. Cela inclut non seulement l'élargissement des TILs mais aussi potentiellement l'ingénierie des cellules T pour mieux reconnaître les tumeurs.

Les chercheurs examinent aussi comment améliorer l'environnement tumoral pour le rendre plus favorable à l'activité des cellules T. Cela pourrait impliquer de combiner des thérapies traditionnelles avec des immunothérapies pour renforcer la réponse immunitaire.

Conclusion

Le mélanome uvéal est une forme de cancer rare mais sérieuse qui pose des défis de traitement importants, surtout une fois qu'il se propage. Les thérapies actuelles sont limitées, mais la recherche en cours apporte de l'espoir. En comprenant mieux l'environnement immunitaire du MU et en identifiant les cellules T actives, il y a un potentiel pour développer des traitements plus efficaces. Avec une exploration continue dans ce domaine, l'avenir pour les patients avec MU pourrait s'améliorer, menant à de meilleurs taux de survie et qualité de vie. Les connaissances tirées des études actuelles sont essentielles pour faire avancer les options de traitement et finalement obtenir de meilleurs résultats pour les patients diagnostiqués avec cette maladie difficile.

Source originale

Titre: Patient-derived xenografts and single-cell sequencing identifies three subtypes of tumor-reactive lymphocytes in uveal melanoma metastases

Résumé: Uveal melanoma (UM) is a rare melanoma originating in the eyes uvea, with 50% of patients experiencing metastasis predominantly in the liver. In contrast to cutaneous melanoma, there is only a limited effectiveness of combined immune checkpoint therapies, and half of patients succumb to recurrent disease after two years. This study aimed to provide a path towards enhancing immunotherapy efficacy by identifying and functionally validating tumor-reactive T cells in liver metastases of patients with UM. We employed single-cell RNA sequencing of biopsies and tumor-infiltrating lymphocytes (TILs) to identify potential tumor-reactive T cells. Patient-derived xenograft (PDX) models of UM metastases were created from patients, and tumor sphere cultures were generated from these models for co-culture with autologous or MART1-specific HLA-matched allogenic TILs. Activated T cells were subjected to TCR sequencing, and the TCRs were matched to those found in single-cell sequencing data from biopsies, expanded TILs and in livers or spleens of PDX models injected with TILs. Our findings revealed that tumor-reactive T cells resided not only among activated and exhausted subsets of T cells, but also in a subset of cytotoxic effector cells. In conclusion, combining single-cell sequencing and functional analysis provides valuable insights into which T cells in UM may be useful for cell therapy amplification and marker selection.

Auteurs: Jonas A Nilsson, J. W. Karlsson, V. R. Sah, R. Olofsson Bagge, I. Kuznetsova, M. Iqba, S. Alsen, S. Stenqvist, A. Saxena, L. Ny

Dernière mise à jour: 2024-05-21 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.05.16.540908

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.05.16.540908.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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